La machine et les rouages. La formation de l'homme soviétique
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- Nombre de pages322
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.31 kg
- Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 1,9 cm
- ISBN2-07-073250-9
- EAN9782070732500
- Date de parution22/04/1994
- CollectionTel
- ÉditeurGallimard
Résumé
En octobre 1917, les Russes se trouvent projetés dans l'utopie, et entrent dans le processus pervers de création d'un Homme nouveau. C'est en effet la refonte du matériau humain, la transformation des citoyens en rouages, qui conditionne le bon fonctionnement de la machine soviétique. Michel Heller, spécialiste de l'Union soviétique, qui de plus y a passé une bonne partie de sa vie, se place dans une perspective historique : depuis la révolution, on assiste à une nationalisation du temps, à une infantilisation de l'individu au moyen de la peur, de la corruption, du travail.
Il n'est pas un domaine de la vie qui ne soit un instrument de fabrication de l'Homo sovieticus aux mains de l'Etat. Soumis à une constante rééducation, l'individu perd tout contact avec la réalité, se retrouve prisonnier d'un monde irrationnel. Si le Grand But n'est pas encore atteint, la menace qui ne concerne pas seulement l'Union soviétique plane toujours, comme la tentation totalitaire de changer l'homme.
Il n'est pas un domaine de la vie qui ne soit un instrument de fabrication de l'Homo sovieticus aux mains de l'Etat. Soumis à une constante rééducation, l'individu perd tout contact avec la réalité, se retrouve prisonnier d'un monde irrationnel. Si le Grand But n'est pas encore atteint, la menace qui ne concerne pas seulement l'Union soviétique plane toujours, comme la tentation totalitaire de changer l'homme.
En octobre 1917, les Russes se trouvent projetés dans l'utopie, et entrent dans le processus pervers de création d'un Homme nouveau. C'est en effet la refonte du matériau humain, la transformation des citoyens en rouages, qui conditionne le bon fonctionnement de la machine soviétique. Michel Heller, spécialiste de l'Union soviétique, qui de plus y a passé une bonne partie de sa vie, se place dans une perspective historique : depuis la révolution, on assiste à une nationalisation du temps, à une infantilisation de l'individu au moyen de la peur, de la corruption, du travail.
Il n'est pas un domaine de la vie qui ne soit un instrument de fabrication de l'Homo sovieticus aux mains de l'Etat. Soumis à une constante rééducation, l'individu perd tout contact avec la réalité, se retrouve prisonnier d'un monde irrationnel. Si le Grand But n'est pas encore atteint, la menace qui ne concerne pas seulement l'Union soviétique plane toujours, comme la tentation totalitaire de changer l'homme.
Il n'est pas un domaine de la vie qui ne soit un instrument de fabrication de l'Homo sovieticus aux mains de l'Etat. Soumis à une constante rééducation, l'individu perd tout contact avec la réalité, se retrouve prisonnier d'un monde irrationnel. Si le Grand But n'est pas encore atteint, la menace qui ne concerne pas seulement l'Union soviétique plane toujours, comme la tentation totalitaire de changer l'homme.