La littérature pure. Histoire d'un déclassement

Par : Ronan de Calan
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  • Nombre de pages214
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.236 kg
  • Dimensions11,2 cm × 19,5 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-204-12305-1
  • EAN9782204123051
  • Date de parution20/10/2017
  • CollectionPassages
  • ÉditeurCerf

Résumé

Ce livre veut reprendre les réflexions de sociologie de la littérature au point où curieusement elles s'arrêtent : avant une réelle explication sociologique. En 1992, dans les Règles de l'art, Pierre Bourdieu rendait compte de la constitution d'un "champ littéraire " organisé dans la seconde moitié du xixe siècle autour d'une norme, celle de "l'art pour l'art" ou de la littérature pure. Quelques oracles choisis - Gautier, Baudelaire, Flaubert ou encore Mallarmé - auraient réussi à imposer au champ une autonomie de la chose littéraire contre les compromissions de l'art bourgeois mais aussi contre les vertiges de l'art social, de l'art engagé. Comment ? On ne le sait pas. Sartre, avant Bourdieu, avait pourtant apporté une réponse à cette question : dans une société de classes, l'écrivain ne pouvait se réinventer qu'en s'intégrant à une aristocratie fictive, idéalisée. Voici l'histoire de cette métamorphose. Ronan de Calan est maître de conférences en philosophie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il enseigne l'histoire et la philosophie des sciences humaines. Dernier ouvrage paru : Généalogie de la sensation, Honoré Champion, 2012.
Ce livre veut reprendre les réflexions de sociologie de la littérature au point où curieusement elles s'arrêtent : avant une réelle explication sociologique. En 1992, dans les Règles de l'art, Pierre Bourdieu rendait compte de la constitution d'un "champ littéraire " organisé dans la seconde moitié du xixe siècle autour d'une norme, celle de "l'art pour l'art" ou de la littérature pure. Quelques oracles choisis - Gautier, Baudelaire, Flaubert ou encore Mallarmé - auraient réussi à imposer au champ une autonomie de la chose littéraire contre les compromissions de l'art bourgeois mais aussi contre les vertiges de l'art social, de l'art engagé. Comment ? On ne le sait pas. Sartre, avant Bourdieu, avait pourtant apporté une réponse à cette question : dans une société de classes, l'écrivain ne pouvait se réinventer qu'en s'intégrant à une aristocratie fictive, idéalisée. Voici l'histoire de cette métamorphose. Ronan de Calan est maître de conférences en philosophie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il enseigne l'histoire et la philosophie des sciences humaines. Dernier ouvrage paru : Généalogie de la sensation, Honoré Champion, 2012.