Les fondements a priori du Droit Civil

Par : Adolphe Reinach

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 4 juillet et le 8 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages199
  • PrésentationBroché
  • Poids0.24 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,4 cm
  • ISBN2-7116-1702-5
  • EAN9782711617029
  • Date de parution01/11/2004
  • CollectionTextes Philosophiques
  • ÉditeurVrin
  • TraducteurRonan de Calan

Résumé

On propose ici une traduction complète de l'œuvre principale d'Adolf Reinach (1883-1917) : Les fondements a priori du droit civil (1913). Cet ouvrage apporte des contributions fondamentales à divers champs de la connaissance : la phénoménologie du droit tout d'abord, mais également la théorie des actes linguistiques à propos des énoncés dits performatifs, enfin la théorie ontologique des structures a priori. Disciple de Husserl, Reinach engage la phénoménologie sur le terrain des actes juridiques et plus généralement des " actes sociaux " et des objets spécifiques qui en sont les produits. L'analyse phénoménologique s'applique donc, et la chose est tout à fait nouvelle, à distinguer les actes sociaux proprement dits (un commandement, une promesse, etc.) des expériences individuelles qui les accompagnent, afin d'isoler les structures a priori qui sont au principe même du droit positif, qui en constituent la matière même. Mais tout acte juridique - et tout acte social en général - a une composante linguistique, ou à tout le moins expressive. C'est la raison pour laquelle le travail de Reinach s'inscrit également dans un champ d'analyse philosophique et linguistique centré sur les énoncés dits " performatifs ", baptisés tels par Austin quelques décennies plus tard, et définis comme des énoncés servant à effectuer une action. Tout en produisant une description magistrale de ce type d'énoncés, Reinach les rattache à une théorie ontologique des structures, qui n'est pas du tout envisagée dans l'horizon théorique austinien. La théorie des actes sociaux trouve en effet son aboutissement dans une ontologie des objets sociaux, éléments a priori d'une construction et d'une interprétation du monde social. L'œuvre de Reinach occupe alors une place à part, déterminante, tant au sein des théories de l'objet caractéristiques de la philosophie autrichienne que d'une archéologie du structuralisme.
On propose ici une traduction complète de l'œuvre principale d'Adolf Reinach (1883-1917) : Les fondements a priori du droit civil (1913). Cet ouvrage apporte des contributions fondamentales à divers champs de la connaissance : la phénoménologie du droit tout d'abord, mais également la théorie des actes linguistiques à propos des énoncés dits performatifs, enfin la théorie ontologique des structures a priori. Disciple de Husserl, Reinach engage la phénoménologie sur le terrain des actes juridiques et plus généralement des " actes sociaux " et des objets spécifiques qui en sont les produits. L'analyse phénoménologique s'applique donc, et la chose est tout à fait nouvelle, à distinguer les actes sociaux proprement dits (un commandement, une promesse, etc.) des expériences individuelles qui les accompagnent, afin d'isoler les structures a priori qui sont au principe même du droit positif, qui en constituent la matière même. Mais tout acte juridique - et tout acte social en général - a une composante linguistique, ou à tout le moins expressive. C'est la raison pour laquelle le travail de Reinach s'inscrit également dans un champ d'analyse philosophique et linguistique centré sur les énoncés dits " performatifs ", baptisés tels par Austin quelques décennies plus tard, et définis comme des énoncés servant à effectuer une action. Tout en produisant une description magistrale de ce type d'énoncés, Reinach les rattache à une théorie ontologique des structures, qui n'est pas du tout envisagée dans l'horizon théorique austinien. La théorie des actes sociaux trouve en effet son aboutissement dans une ontologie des objets sociaux, éléments a priori d'une construction et d'une interprétation du monde social. L'œuvre de Reinach occupe alors une place à part, déterminante, tant au sein des théories de l'objet caractéristiques de la philosophie autrichienne que d'une archéologie du structuralisme.
Revue épigraphique
Emile Espérandieu, Adolphe Reinach
22,00 €
Revue épigraphique
Emile Espérandieu, Adolphe Reinach
20,50 €