La Ligue du Nord, un séparatisme à l'italienne. Racines et discours d'un parti politique
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 8 juillet et le 11 juilletCet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 8 juillet et le 11 juillet
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages190
- PrésentationBroché
- Poids0.27 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,4 cm
- ISBN2-7475-2514-7
- EAN9782747525145
- Date de parution28/06/2002
- CollectionHistoire et perspectives médit
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Née dans les années quatre-vingt en Italie septentrionale, la Ligue du Nord, parti régionaliste, a réussi par deux fois à accéder au pouvoir dans des gouvernements de coalition, et ce alors même qu'elle remet en cause la notion d'Etat italien. A première vue, ce " séparatisme à l'italienne " peut être interprété comme le fruit de la crise politique qui a conduit à l'effondrement de la Première République italienne et de la bipolarisation Démocratie Chrétienne - Parti Communiste. Mais, si elle est un acteur évident de ces transformations récentes, la Ligue du Nord tire ses racines d'une réalité bien plus ancienne, celle d'un échec partiel du processus d'unification de la Nation italienne. La spécificité de la Ligue du Nord, et partie de son succès, découle d'un discours politique nouveau dans un espace marqué par le refoulement de l'Unité, à savoir un discours axé sur les notions de territoire et d'identité. Ce discours sur une Nation imaginée, la Padanie, favorise un processus d'affirmation et d'invention d'une identité spécifique à l'Italie septentrionale. Le territoire de la Padanie sert à formuler un discours ethnique et raciste quand la Ligue du Nord revendique la sécession. Parallèlement, ce même territoire est défini selon des critères socio-économiques lorsque la Ligue du Nord adopte la ligne du fédéralisme.
Née dans les années quatre-vingt en Italie septentrionale, la Ligue du Nord, parti régionaliste, a réussi par deux fois à accéder au pouvoir dans des gouvernements de coalition, et ce alors même qu'elle remet en cause la notion d'Etat italien. A première vue, ce " séparatisme à l'italienne " peut être interprété comme le fruit de la crise politique qui a conduit à l'effondrement de la Première République italienne et de la bipolarisation Démocratie Chrétienne - Parti Communiste. Mais, si elle est un acteur évident de ces transformations récentes, la Ligue du Nord tire ses racines d'une réalité bien plus ancienne, celle d'un échec partiel du processus d'unification de la Nation italienne. La spécificité de la Ligue du Nord, et partie de son succès, découle d'un discours politique nouveau dans un espace marqué par le refoulement de l'Unité, à savoir un discours axé sur les notions de territoire et d'identité. Ce discours sur une Nation imaginée, la Padanie, favorise un processus d'affirmation et d'invention d'une identité spécifique à l'Italie septentrionale. Le territoire de la Padanie sert à formuler un discours ethnique et raciste quand la Ligue du Nord revendique la sécession. Parallèlement, ce même territoire est défini selon des critères socio-économiques lorsque la Ligue du Nord adopte la ligne du fédéralisme.