La guérison, une traversée.... La méthode

Par : Philippe Dransart

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  • Nombre de pages192
  • PrésentationBroché
  • Poids0.253 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-35662-082-8
  • EAN9782356620828
  • Date de parution07/01/2016
  • ÉditeurMercure Dauphinois

Résumé

Ces bruits de révolution, elle avait eu « la peur de sa vie ». Une peur irrationnelle, comme si ses peurs d'enfance, avec les bruits de bottes et le maigre morceau de pain partagé, comme si tout cela était brusquement remonté à la surface. Puis tout était rentré dans l'ordre, mais trois mois après elle commença à se plaindre de nausées qui allèrent en s'aggravant. On lui fit un bilan : cancer très agressif.
Trois semaines après on l'enterra. C'était en septembre 68. C'était ma mère. J'ai du mal à croire que l'émotion n'est pour rien dans le déclenchement d'une maladie. Face aux choses que nous avons vécues, expérimentées, les arguments intellectuels, aussi savants soient-ils, ont de la difficulté à faire le poids. Pourquoi toute cette souffrance ? La maladie a-t-elle un sens, et si oui lequel ? Que s'est-il produit, qu'ai-je fait pour qu'elle me tombe dessus, que dois-je comprendre, à supposer qu'il y ait quelque chose à comprendre ? Voilà pour le regard en arrière, quand nous cherchons le pourquoi dans ce qui s'est passé.
Mais si nous regardons vers l'avenir, alors nous nous demanderons pour quoi, vers quoi. Et là, contre toute attente, et souvent même en dépit des apparences, il se pourrait bien qu'une porte s'ouvre ! La maladie peut nous emporter, c'est vrai, mais elle est aussi une traversée qui nous prépare à la guérison.
Ces bruits de révolution, elle avait eu « la peur de sa vie ». Une peur irrationnelle, comme si ses peurs d'enfance, avec les bruits de bottes et le maigre morceau de pain partagé, comme si tout cela était brusquement remonté à la surface. Puis tout était rentré dans l'ordre, mais trois mois après elle commença à se plaindre de nausées qui allèrent en s'aggravant. On lui fit un bilan : cancer très agressif.
Trois semaines après on l'enterra. C'était en septembre 68. C'était ma mère. J'ai du mal à croire que l'émotion n'est pour rien dans le déclenchement d'une maladie. Face aux choses que nous avons vécues, expérimentées, les arguments intellectuels, aussi savants soient-ils, ont de la difficulté à faire le poids. Pourquoi toute cette souffrance ? La maladie a-t-elle un sens, et si oui lequel ? Que s'est-il produit, qu'ai-je fait pour qu'elle me tombe dessus, que dois-je comprendre, à supposer qu'il y ait quelque chose à comprendre ? Voilà pour le regard en arrière, quand nous cherchons le pourquoi dans ce qui s'est passé.
Mais si nous regardons vers l'avenir, alors nous nous demanderons pour quoi, vers quoi. Et là, contre toute attente, et souvent même en dépit des apparences, il se pourrait bien qu'une porte s'ouvre ! La maladie peut nous emporter, c'est vrai, mais elle est aussi une traversée qui nous prépare à la guérison.