La fin du salut par l'image et autres textes
édition revue et augmentée

Par : Eric Michaud

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 5 juillet et le 8 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages414
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.29 kg
  • Dimensions10,9 cm × 17,8 cm × 1,9 cm
  • ISBN978-2-08-150800-2
  • EAN9782081508002
  • Date de parution11/11/2020
  • CollectionChamps Arts
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

Instituée par la théologie chrétienne, la fonction salvatrice de l'image fut réactivée par les romantiques après l'annonce de la " mort de Dieu ". Dans cet ouvrage, trois séquences (Sauver - Unifier - Dévorer) esquissent l'histoire récente de cette fonction. Depuis le salut individuel de l'artiste avec Eugène Delacroix jusqu'au salut du " peuple" par l'art avec Fernand Léger ou le Bauhaus, l'activité artistique a décliné ses promesses de bonheur jusqu'à l'épuisement, entre l'invention d'un présent insaisissable et celle d'une oeuvre d'art totale, finalement destructrice.
Mais après que Lucio Fontana eut précipité encore "la fin de Dieu" pour affirmer la liberté illimitée de l'art, après que Joseph Beuys eut répété une fois encore l'identification dévorante de l'esthétique au politique, tout mythe de rédemption et d'unification future sembla avoir déserté l'activité artistique, qui s'expose désormais comme pur désir de survie, ici et maintenant, selon l'immanentisme de la loi de la concurrence.
Instituée par la théologie chrétienne, la fonction salvatrice de l'image fut réactivée par les romantiques après l'annonce de la " mort de Dieu ". Dans cet ouvrage, trois séquences (Sauver - Unifier - Dévorer) esquissent l'histoire récente de cette fonction. Depuis le salut individuel de l'artiste avec Eugène Delacroix jusqu'au salut du " peuple" par l'art avec Fernand Léger ou le Bauhaus, l'activité artistique a décliné ses promesses de bonheur jusqu'à l'épuisement, entre l'invention d'un présent insaisissable et celle d'une oeuvre d'art totale, finalement destructrice.
Mais après que Lucio Fontana eut précipité encore "la fin de Dieu" pour affirmer la liberté illimitée de l'art, après que Joseph Beuys eut répété une fois encore l'identification dévorante de l'esthétique au politique, tout mythe de rédemption et d'unification future sembla avoir déserté l'activité artistique, qui s'expose désormais comme pur désir de survie, ici et maintenant, selon l'immanentisme de la loi de la concurrence.
Image Placeholder
Eric Michaud, Mikkel Borch-Jacobsen
22,00 €