La Fin des maires. Dernier inventaire avant disparition
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- Nombre de pages158
- PrésentationBroché
- Poids0.215 kg
- Dimensions14,5 cm × 19,5 cm × 0,7 cm
- ISBN978-2-916571-07-2
- EAN9782916571072
- Date de parution15/02/2008
- CollectionPrésence/Essai
- ÉditeurFYP éditions
- PréfacierLucien Piovano
Résumé
Il y a encore peu de temps, la mairie trônait au milieu du village et les vaches étaient bien gardées. Le maire gérait sa commune, s'occupait de ses administrés et l'Etat veillait, garant des grands équilibres. Par endroits, ce décor subsiste encore, simple façade qui maintient l'illusion. L'édifice républicain s'est lézardé, l'équilibre s'est rompu sous les coups de boutoir de la mondialisation, de la construction européenne et d'une décentralisation toujours inachevée. L'Etat est désormais trop grand pour les petites choses et trop petit pour les grandes. Il déserte les territoires, laissant les égoïsmes locaux s'affirmer. Face à ces mutations, seuls, les maires résistent encore. Isolés dans leurs communes, ces derniers piliers de la République font front et parent au plus pressé. Insuffisamment formés, fatigués et souvent excédés, ils ploient sous la paperasse, les responsabilités et nos exigences. A la fois aménageurs. développeurs et assistantes sociales, les maires sont devenus nos femmes et nos hommes à tout faire. Ils restent souvent les seuls gestionnaires de l'urgence et de la proximité au niveau local, mais, jour après jour, leur pouvoir décisionnel décroît. A quoi bon demander aux Français d'élire leurs maires, si les décisions locales sont essentiellement prises par d'autres ? Coincés entre la désertion de l'Etat et la montée de l'intercommunalité, nos maires vont-ils disparaître ? Faut-il s'y résoudre et y laisser une part de notre âme, de nos valeurs et de notre identité ? A contre-courant du prêt-à-penser, nos deux auteurs proposent des pistes de réflexion et d'action pour le renforcement du binôme communes-Etat, gage d'une meilleure articulation entre le besoin de proximité et l'intérêt général. En clair, et sans jargon, ils nous invitent à réfléchir et à ouvrir le débat. L'avenir des maires et de l'Etat sur nos territoires est une question qui nous concerne toutes et tous. Au-delà du sort de nos 36 000 maires, il s'agit de choisir quelle société nous voulons pour demain.
Il y a encore peu de temps, la mairie trônait au milieu du village et les vaches étaient bien gardées. Le maire gérait sa commune, s'occupait de ses administrés et l'Etat veillait, garant des grands équilibres. Par endroits, ce décor subsiste encore, simple façade qui maintient l'illusion. L'édifice républicain s'est lézardé, l'équilibre s'est rompu sous les coups de boutoir de la mondialisation, de la construction européenne et d'une décentralisation toujours inachevée. L'Etat est désormais trop grand pour les petites choses et trop petit pour les grandes. Il déserte les territoires, laissant les égoïsmes locaux s'affirmer. Face à ces mutations, seuls, les maires résistent encore. Isolés dans leurs communes, ces derniers piliers de la République font front et parent au plus pressé. Insuffisamment formés, fatigués et souvent excédés, ils ploient sous la paperasse, les responsabilités et nos exigences. A la fois aménageurs. développeurs et assistantes sociales, les maires sont devenus nos femmes et nos hommes à tout faire. Ils restent souvent les seuls gestionnaires de l'urgence et de la proximité au niveau local, mais, jour après jour, leur pouvoir décisionnel décroît. A quoi bon demander aux Français d'élire leurs maires, si les décisions locales sont essentiellement prises par d'autres ? Coincés entre la désertion de l'Etat et la montée de l'intercommunalité, nos maires vont-ils disparaître ? Faut-il s'y résoudre et y laisser une part de notre âme, de nos valeurs et de notre identité ? A contre-courant du prêt-à-penser, nos deux auteurs proposent des pistes de réflexion et d'action pour le renforcement du binôme communes-Etat, gage d'une meilleure articulation entre le besoin de proximité et l'intérêt général. En clair, et sans jargon, ils nous invitent à réfléchir et à ouvrir le débat. L'avenir des maires et de l'Etat sur nos territoires est une question qui nous concerne toutes et tous. Au-delà du sort de nos 36 000 maires, il s'agit de choisir quelle société nous voulons pour demain.