La femme ravie. Le mariage par rapt dans les sociétés occidentales du Haut Moyen Age

Par : Sylvie Joye
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  • Nombre de pages528
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids0.88 kg
  • Dimensions15,6 cm × 23,4 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-503-52899-1
  • EAN9782503528991
  • Date de parution01/03/2012
  • CollectionHaut Moyen Age
  • ÉditeurBrepols

Résumé

Enlever une femme pour l'épouser n'a pas toujours été un crime. C'est à partir du IVe siècle que le rapt est condamné par la loi. Le livre analyse la pratique, la perception et la répression du rapt depuis la fin de l'Antiquité jusqu'au Xe siècle. Pratique constante, les enlèvements sont le fruit des tensions générées par le mariage dans une société où la compétition, les stratégies d'alliance, les impératifs de la vengeance laissent peu de place aux choix individuels.
Mais, à partir de l'époque carolingienne, l'Eglise renforce sa pression sur la société et pèse avec force sur le mariage, considéré comme la base et le ciment de la société chrétienne : le rapt, véritable antithèse du mariage carolingien, de crime devient alors un sacrilège, remettant en cause l'ordre du monde. Paradoxalement, alors même que le rapt est condamné avec sévérité par les lois civiles et religieuses, il continue d'être une pratique génératrice de prestige et de richesse et, surtout, il commence à apparaître sous un jour flatteur dans les chroniques : le ravisseur devient progressivement un héros fondateur de lignée.
Enlever une femme pour l'épouser n'a pas toujours été un crime. C'est à partir du IVe siècle que le rapt est condamné par la loi. Le livre analyse la pratique, la perception et la répression du rapt depuis la fin de l'Antiquité jusqu'au Xe siècle. Pratique constante, les enlèvements sont le fruit des tensions générées par le mariage dans une société où la compétition, les stratégies d'alliance, les impératifs de la vengeance laissent peu de place aux choix individuels.
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4.2/5
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