La déportation des homosexuels. Actes des quatrièmes assises internationales de la mémoire gay et lesbienne, Bibliothèque municipale de Lyon, 24-26 mars 2005
Par : ,Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 5 août et le 20 aoûtCet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera expédié 2 à 4 semaines après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 5 août et le 20 août
- Nombre de pages142
- PrésentationBroché
- Poids0.2 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,1 cm
- ISBN2-900297-25-7
- EAN9782900297254
- Date de parution01/03/2006
- ÉditeurBibliotheque Municipale Lyon
Résumé
Parmi les nombreux non-dits de notre société, la déportation des homosexuels figure en bonne place dans l'histoire de notre pays. L'occultation de cette tragédie, pendant de très nombreuses années, a correspondu à la perception par nos concitoyens d'une deuxième Guerre Mondiale dont les acteurs, résistants comme déportés, ne pouvaient être qu'hétérosexuels. Il a fallu, en 2005, le soixantième anniversaire de la libération des camps, pour qu'un Président de la République cite enfin les homosexuels dans la liste de tous ceux qui furent déportés puis exterminés. Il est vrai qu'à la Libération, l'homosexualité était restée un délit, que ce soit en France ou en Allemagne. Pour cette raison, les quelques survivants, dont Pierre Seel, durent longtemps cacher la raison officielle de leur déportation. Une fois de plus, ce sont les homosexuels eux-mêmes qui les premiers militèrent, non sans difficultés, pour cette reconnaissance. C'est ainsi que chaque année, lors de la journée officielle de la Déportation, le dernier Dimanche d'Avril, ils participent, souvent brisés par l'émotion, à cette cérémonie. La Ville de Lyon, Capitale de la Résistance, à travers deux de ses institutions, le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation et la Bibliothèque Municipale, a choisi
d'aborder publiquement cette question qui fait débat avec les meilleurs spécialistes, français et allemands. C'est tout à l'honneur d'une ville où le devoir de mémoire se conjugue au présent.
Parmi les nombreux non-dits de notre société, la déportation des homosexuels figure en bonne place dans l'histoire de notre pays. L'occultation de cette tragédie, pendant de très nombreuses années, a correspondu à la perception par nos concitoyens d'une deuxième Guerre Mondiale dont les acteurs, résistants comme déportés, ne pouvaient être qu'hétérosexuels. Il a fallu, en 2005, le soixantième anniversaire de la libération des camps, pour qu'un Président de la République cite enfin les homosexuels dans la liste de tous ceux qui furent déportés puis exterminés. Il est vrai qu'à la Libération, l'homosexualité était restée un délit, que ce soit en France ou en Allemagne. Pour cette raison, les quelques survivants, dont Pierre Seel, durent longtemps cacher la raison officielle de leur déportation. Une fois de plus, ce sont les homosexuels eux-mêmes qui les premiers militèrent, non sans difficultés, pour cette reconnaissance. C'est ainsi que chaque année, lors de la journée officielle de la Déportation, le dernier Dimanche d'Avril, ils participent, souvent brisés par l'émotion, à cette cérémonie. La Ville de Lyon, Capitale de la Résistance, à travers deux de ses institutions, le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation et la Bibliothèque Municipale, a choisi
d'aborder publiquement cette question qui fait débat avec les meilleurs spécialistes, français et allemands. C'est tout à l'honneur d'une ville où le devoir de mémoire se conjugue au présent.