La danse du pendule. Les juristes et l'internationalisation des droits de l'homme, 1920-1939

Par : Dzovinar Kévonian
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  • Nombre de pages446
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.786 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN979-10-351-0647-8
  • EAN9791035106478
  • Date de parution01/07/2021
  • CollectionInternationale
  • ÉditeurEditions de la Sorbonne

Résumé

A partir des questions matricielles que sont les migrations forcées, l'apatridie et la protection des minorités, cet ouvrage étudie l'internationalisation des droits de l'homme au lendemain de la Première Guerre mondiale. Il part d'un triple constat, celui d'un temps dominé par les logiques impériales et nationales occidentales, d'un activisme associant sociétés savantes juridiques et groupes d'intérêt transnationaux et qui subit l'ombre rétroactive de la Déclaration universelle de 1948.
Ce livre est construit autour d'un moment-pivot : l'adoption, le 12 octobre 1929 à New-York, de la "Déclaration des droits internationaux de l'homme" par les juristes du prestigieux Institut de droit international. Ce projet est porté par le juriste russe exilé André N. Mandelstam, conseiller juridique des apatrides arméniens rescapés du génocide de 1915-1916 dans leurs recours adressés à la Société des Nations.
New-York, Paris et Genève constituent les espaces qui polarisent les enjeux et contraintes de cette déclaration et du projet en 1933 de la transformer en une "Convention mondiale des droits de l'homme" alors même que le régime nazi s'établit en Allemagne. Pourtant, c'est bien dans ce moment que cette dynamique d'internationalisation des droits de l'homme s'effondre de manière abrupte, avec comme point d'orgue, la Guerre d'Ethiopie.
L'Institut de droit international (société savante internationale), l'Académie diplomatique internationale (think tank), la Dotation Carnégie pour la paix internationale (fondation philanthropique) et la Section des minorités de la Société des Nations constituent les espaces sociaux principaux de cette étude, fondée sur des sources pour certaines inédites. En associant parcours, discours et pratiques des juristes internationalistes, ce livre montre que les droits de l'homme sont des entités instables, objets de luttes de définition et d'appropriation inscrites dans les enjeux du temps présent.
Il propose de faire de l'ambivalence et du principe d'incertitude, sujets d'actualité s'il en est, des objets d'histoire.
A partir des questions matricielles que sont les migrations forcées, l'apatridie et la protection des minorités, cet ouvrage étudie l'internationalisation des droits de l'homme au lendemain de la Première Guerre mondiale. Il part d'un triple constat, celui d'un temps dominé par les logiques impériales et nationales occidentales, d'un activisme associant sociétés savantes juridiques et groupes d'intérêt transnationaux et qui subit l'ombre rétroactive de la Déclaration universelle de 1948.
Ce livre est construit autour d'un moment-pivot : l'adoption, le 12 octobre 1929 à New-York, de la "Déclaration des droits internationaux de l'homme" par les juristes du prestigieux Institut de droit international. Ce projet est porté par le juriste russe exilé André N. Mandelstam, conseiller juridique des apatrides arméniens rescapés du génocide de 1915-1916 dans leurs recours adressés à la Société des Nations.
New-York, Paris et Genève constituent les espaces qui polarisent les enjeux et contraintes de cette déclaration et du projet en 1933 de la transformer en une "Convention mondiale des droits de l'homme" alors même que le régime nazi s'établit en Allemagne. Pourtant, c'est bien dans ce moment que cette dynamique d'internationalisation des droits de l'homme s'effondre de manière abrupte, avec comme point d'orgue, la Guerre d'Ethiopie.
L'Institut de droit international (société savante internationale), l'Académie diplomatique internationale (think tank), la Dotation Carnégie pour la paix internationale (fondation philanthropique) et la Section des minorités de la Société des Nations constituent les espaces sociaux principaux de cette étude, fondée sur des sources pour certaines inédites. En associant parcours, discours et pratiques des juristes internationalistes, ce livre montre que les droits de l'homme sont des entités instables, objets de luttes de définition et d'appropriation inscrites dans les enjeux du temps présent.
Il propose de faire de l'ambivalence et du principe d'incertitude, sujets d'actualité s'il en est, des objets d'histoire.