La danse aux Antilles. Des rythmes sacrés au zouk

Par : Jacqueline Rosemain
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  • Nombre de pages87
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,7 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-7384-0689-0
  • EAN9782738406897
  • Date de parution01/09/1990
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'Eglise et les gouvernements coloniaux tout au long des siècles ont combattu les danses des esclaves en les qualifiant de licencieuses et leurs rythmes de sauvages. Nous découvrons ici les origines de ces rythmes et de ces danses appelées calendas, ainsi que leur long cheminement, car elles sont non seulement africaines mais aussi catholiques. Elles honorent les mêmes dieux : Bacchus, Vaudou et le Christ.
En effet, les calendas ont été dansées en Grèce, à Rome et dans l'Eglise chrétienne. Prêtres et religieuses en France les dansaient dans les églises, les cloîtres et les cimetières jusqu'au XVIIIe siècle ; en Espagne et dans les colonies espagnoles jusqu'au XVIIIe. Les îles n'ont été qu'un lieu de rencontre. Leurs similarités (gestuelle sexuelle et rythmes "pernicieux") favorisèrent leurs fusions.
Ces danses, parce qu'elles étaient dansées par les colons, perdurèrent jusqu'au début de ce siècle sous le nom de biguine, tango, rumba, etc. Aujourd'hui nous les retrouvons sous ceux de son et de zouk.
L'Eglise et les gouvernements coloniaux tout au long des siècles ont combattu les danses des esclaves en les qualifiant de licencieuses et leurs rythmes de sauvages. Nous découvrons ici les origines de ces rythmes et de ces danses appelées calendas, ainsi que leur long cheminement, car elles sont non seulement africaines mais aussi catholiques. Elles honorent les mêmes dieux : Bacchus, Vaudou et le Christ.
En effet, les calendas ont été dansées en Grèce, à Rome et dans l'Eglise chrétienne. Prêtres et religieuses en France les dansaient dans les églises, les cloîtres et les cimetières jusqu'au XVIIIe siècle ; en Espagne et dans les colonies espagnoles jusqu'au XVIIIe. Les îles n'ont été qu'un lieu de rencontre. Leurs similarités (gestuelle sexuelle et rythmes "pernicieux") favorisèrent leurs fusions.
Ces danses, parce qu'elles étaient dansées par les colons, perdurèrent jusqu'au début de ce siècle sous le nom de biguine, tango, rumba, etc. Aujourd'hui nous les retrouvons sous ceux de son et de zouk.