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  • Nombre de pages554
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.645 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 3,6 cm
  • ISBN2-85940-379-5
  • EAN9782859403799
  • Date de parution01/06/1995
  • CollectionD'aujourd'hui. Etranger
  • ÉditeurPhébus (Editions)

Résumé

Walter Hartright, peintre de son état, porte secours une nuit à une mystérieuse " dame en blanc " que semble poursuivre une obscure menace. Cette rencontre est-elle le fruit du hasard ? La jeune femme, parmi des propos incohérents, laisse entendre qu'elle est familière d'un lieu où il doit prochainement se rendre : le manoir de Limmeridge, perdu dans les brumes du nord... On ne saurait raconter la suite, sous peine de crime, à des lecteurs qui ont la chance d'avoir encore à découvrir La Dame en blanc. Disons simplement que Walter sent se nouer autour de celle qu'il aime un implacable complot. Des gentlemen irréprochables épouseront de tendres jeunes filles dans l'espoir de les déposséder de leur fortune - et peut-être de les assassiner... Un mystérieux comte italien invite chez lui une belle qui meurt fort opportunément d'un arrêt de cœur... Un asile d'aliénés accueille avec complaisance des " patients " internés de force par d'honorables familles soucieuses d'écarter des témoins gênants... Deux femmes assez téméraires pour chercher à débusquer la vérité derrière le mensonge des puissants vont se retrouver séquestrées de la plus sournoise façon... Une morte s'offre le luxe rare de ressusciter, et jette le trouble dans quelques âmes qui ont de vilaines choses à se reprocher... Trois innocents s'enfuient à travers les bas quartiers de Londres, poursuivis par des tueurs sans visage... Une société secrète fait poignarder sans bruit les traîtres à sa cause... Et la vérité finit par se faire jour - mais en laissant beaucoup de cadavres derrière elle... et bien des ombres insistantes. Les Français avaient oublié ce roman, ancêtre de tous les thrillers, qui rendit jaloux Dickens (roman publié ici pour la première fois en version intégrale). Il nous révèle une sorte de " Hitchcock de la littérature " : suspense, pièges diaboliquement retors, terreurs intimes, secrètes inconvenances - rien n'y manque. Pourtant le chef-d'œuvre de Collins (dont on vient de redécouvrir Pierre de Lune) n'a jamais cessé d'être dans les pays anglo-saxons un succès populaire : l'un des plus sûrs moyens, en tout cas, d'empêcher un innocent lecteur de dormir.
Walter Hartright, peintre de son état, porte secours une nuit à une mystérieuse " dame en blanc " que semble poursuivre une obscure menace. Cette rencontre est-elle le fruit du hasard ? La jeune femme, parmi des propos incohérents, laisse entendre qu'elle est familière d'un lieu où il doit prochainement se rendre : le manoir de Limmeridge, perdu dans les brumes du nord... On ne saurait raconter la suite, sous peine de crime, à des lecteurs qui ont la chance d'avoir encore à découvrir La Dame en blanc. Disons simplement que Walter sent se nouer autour de celle qu'il aime un implacable complot. Des gentlemen irréprochables épouseront de tendres jeunes filles dans l'espoir de les déposséder de leur fortune - et peut-être de les assassiner... Un mystérieux comte italien invite chez lui une belle qui meurt fort opportunément d'un arrêt de cœur... Un asile d'aliénés accueille avec complaisance des " patients " internés de force par d'honorables familles soucieuses d'écarter des témoins gênants... Deux femmes assez téméraires pour chercher à débusquer la vérité derrière le mensonge des puissants vont se retrouver séquestrées de la plus sournoise façon... Une morte s'offre le luxe rare de ressusciter, et jette le trouble dans quelques âmes qui ont de vilaines choses à se reprocher... Trois innocents s'enfuient à travers les bas quartiers de Londres, poursuivis par des tueurs sans visage... Une société secrète fait poignarder sans bruit les traîtres à sa cause... Et la vérité finit par se faire jour - mais en laissant beaucoup de cadavres derrière elle... et bien des ombres insistantes. Les Français avaient oublié ce roman, ancêtre de tous les thrillers, qui rendit jaloux Dickens (roman publié ici pour la première fois en version intégrale). Il nous révèle une sorte de " Hitchcock de la littérature " : suspense, pièges diaboliquement retors, terreurs intimes, secrètes inconvenances - rien n'y manque. Pourtant le chef-d'œuvre de Collins (dont on vient de redécouvrir Pierre de Lune) n'a jamais cessé d'être dans les pays anglo-saxons un succès populaire : l'un des plus sûrs moyens, en tout cas, d'empêcher un innocent lecteur de dormir.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Mathilde Le GuayDecitre Part-Dieu
4/5
Un (futur?) classique inclassable
Le charme un tantinet suranné de ce livre n'a pas échappé aux producteurs de séries puisqu'on en peut voir la version télé en ce moment...Néanmoins ce texte ne date pas d'hier et méritait bien un dépoussiérage. Ni plus ni moins que l'ancetre du thriller, jalousé par Dickens himself en son temps pour sa construction et son...oui, charme, il vous prend par l'esprit sans que vous ne vous en rendiez compte et, sans etre réellement un pur page turner, vous fait parfois trouver le temps long entre deux séances de lecture... Une écriture subtile au service d'une histoire qui ne l'est pas moins, toujours aussi parfaitement traduit que le reste du catalogue Phébus opère et vous dépayse littérairement et littéralement (en 1860 dans la campagne anglaise), tout en vous liant avec ses personnages comme avec autant d'amies potentiel(les), bien qu'ambivalentes...Le mystère plane, les calculs d'intérets ravagent en sourdine toutes les relations -sauf peut-etre la sororité mais je ne vais pas spoilier... Un livre qui fait écho avec de redoutables questions : en qui avons nous confiance ? Que vaut une vie humaine ? Redoutablement intelligent, ce livre illustre à merveille ce mot si fécond : l'intrigue..... BBC one ne s'y est pas trompé, qui nous livre une série captivante et une lecture pertinente de l'oeuvre. Et vous, quelle sera votre lecture ? Collins fait varier les points de vue et nous manipule à l'instar de ses personnages entre eux, dans un style à la fois précieux et sans superflu... Un vrai bon moment de lecture.
Le charme un tantinet suranné de ce livre n'a pas échappé aux producteurs de séries puisqu'on en peut voir la version télé en ce moment...Néanmoins ce texte ne date pas d'hier et méritait bien un dépoussiérage. Ni plus ni moins que l'ancetre du thriller, jalousé par Dickens himself en son temps pour sa construction et son...oui, charme, il vous prend par l'esprit sans que vous ne vous en rendiez compte et, sans etre réellement un pur page turner, vous fait parfois trouver le temps long entre deux séances de lecture... Une écriture subtile au service d'une histoire qui ne l'est pas moins, toujours aussi parfaitement traduit que le reste du catalogue Phébus opère et vous dépayse littérairement et littéralement (en 1860 dans la campagne anglaise), tout en vous liant avec ses personnages comme avec autant d'amies potentiel(les), bien qu'ambivalentes...Le mystère plane, les calculs d'intérets ravagent en sourdine toutes les relations -sauf peut-etre la sororité mais je ne vais pas spoilier... Un livre qui fait écho avec de redoutables questions : en qui avons nous confiance ? Que vaut une vie humaine ? Redoutablement intelligent, ce livre illustre à merveille ce mot si fécond : l'intrigue..... BBC one ne s'y est pas trompé, qui nous livre une série captivante et une lecture pertinente de l'oeuvre. Et vous, quelle sera votre lecture ? Collins fait varier les points de vue et nous manipule à l'instar de ses personnages entre eux, dans un style à la fois précieux et sans superflu... Un vrai bon moment de lecture.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.7/5
sur 15 notes dont 1 avis lecteur
5/5
Je pensais mettre une semaine au moins pour lire ce pavé à l’écriture minuscule, que nenni ! J’ai dévoré cette brique de 554 pages ! Le style de Wilkie Collins est tout simplement délicieux, on plonge dans une autre époque, on redécouvre les mœurs d’une Angleterre victorienne passablement arriérée. Si l’histoire parait de prime abord assez simpliste, l’intrigue est habilement mise en place, le suspens et l’action prennent leur temps, les événements suivent leur cours à leur rythme. L’histoire est racontée par différents personnages et chacun a sa propre manière et son propre style. La noirceur du roman réside dans la psychologie des personnages et de la mentalité de l’époque. La perversité des relations humaines est illustrée à merveille par Collins. Le dénouement est certes prévisible mais c’est le déroulement des faits qui m’émerveille, plus que la solution de l’intrigue elle-même. J’avais bien aimé Voie sans issue, écrit avec Charles Dickens, mais j’ai adoré La Dame en blanc.
Je pensais mettre une semaine au moins pour lire ce pavé à l’écriture minuscule, que nenni ! J’ai dévoré cette brique de 554 pages ! Le style de Wilkie Collins est tout simplement délicieux, on plonge dans une autre époque, on redécouvre les mœurs d’une Angleterre victorienne passablement arriérée. Si l’histoire parait de prime abord assez simpliste, l’intrigue est habilement mise en place, le suspens et l’action prennent leur temps, les événements suivent leur cours à leur rythme. L’histoire est racontée par différents personnages et chacun a sa propre manière et son propre style. La noirceur du roman réside dans la psychologie des personnages et de la mentalité de l’époque. La perversité des relations humaines est illustrée à merveille par Collins. Le dénouement est certes prévisible mais c’est le déroulement des faits qui m’émerveille, plus que la solution de l’intrigue elle-même. J’avais bien aimé Voie sans issue, écrit avec Charles Dickens, mais j’ai adoré La Dame en blanc.
  • Eblouissant
  • Merveilleux
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5/5
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