La dactylographe de Mr James

Par : Michiel Heyns
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  • Nombre de pages327
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.4 kg
  • Dimensions14,5 cm × 22,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-84876-212-8
  • EAN9782848762128
  • Date de parution23/08/2012
  • ÉditeurPhilippe Rey
  • TraducteurFrançoise Adelstain

Résumé

En 1907, Henry James engage une nouvelle secrétaire, Theodora Bosanquet, qui demeurera à son service jusqu'à sa mort. Rebaptisée Frieda Wroth par Michiel Heyns elle est la voix de cet étonnant roman dont on ne sait plus vraiment qui est l’auteur en fin de compte, tant Heyns est un virtuose du style jamesien. Combinant faits et fiction, il recrée la petite ville de Rye et la société gravitant autour du « Maître ».
Avec, au premier plan, la vie dans Lamb House, la grande maison de brique où se croisent et se recroisent les domestiques imperturbables, les invités bavards et indiscrets, la famille James (le docte professeur William, sa femme et leurs deux enfants), une médium et ses séances de spiritisme, la redoutable meneuse des suffragettes, les jeunes disciples mâles de James, sans oublier Max le chien, tous emportés dans une sorte de tourbillon.
Mais la mélancolie n'est pas loin : le lecteur sait, comme Henry James lui-même, que la mort est annoncée. Appréciée pour sa compétence, frustrée de n'être guère plus que la dactylographe du grand homme, qui la fascine mais qu'elle observe d'un oeil critique, prise au centre d'une tragi-comédie à quatre (une histoire de lettres compromettantes à récupérer) dont les principaux acteurs sont la terrifiante Edith Wharton et le beau Morton Fullerton, les deux amis de coeur de Mr James, Frieda, s’efforce, elle, d’obéir au dictum du Maître : « Profitez de la vie autant que vous le pouvez ; c’est une erreur que de ne pas le faire.
» Mais vivre aussi a un prix… Amours et tromperies, jeux de dupes, nous sommes vraiment chez Henry James ! Un enchantement de lecture.
En 1907, Henry James engage une nouvelle secrétaire, Theodora Bosanquet, qui demeurera à son service jusqu'à sa mort. Rebaptisée Frieda Wroth par Michiel Heyns elle est la voix de cet étonnant roman dont on ne sait plus vraiment qui est l’auteur en fin de compte, tant Heyns est un virtuose du style jamesien. Combinant faits et fiction, il recrée la petite ville de Rye et la société gravitant autour du « Maître ».
Avec, au premier plan, la vie dans Lamb House, la grande maison de brique où se croisent et se recroisent les domestiques imperturbables, les invités bavards et indiscrets, la famille James (le docte professeur William, sa femme et leurs deux enfants), une médium et ses séances de spiritisme, la redoutable meneuse des suffragettes, les jeunes disciples mâles de James, sans oublier Max le chien, tous emportés dans une sorte de tourbillon.
Mais la mélancolie n'est pas loin : le lecteur sait, comme Henry James lui-même, que la mort est annoncée. Appréciée pour sa compétence, frustrée de n'être guère plus que la dactylographe du grand homme, qui la fascine mais qu'elle observe d'un oeil critique, prise au centre d'une tragi-comédie à quatre (une histoire de lettres compromettantes à récupérer) dont les principaux acteurs sont la terrifiante Edith Wharton et le beau Morton Fullerton, les deux amis de coeur de Mr James, Frieda, s’efforce, elle, d’obéir au dictum du Maître : « Profitez de la vie autant que vous le pouvez ; c’est une erreur que de ne pas le faire.
» Mais vivre aussi a un prix… Amours et tromperies, jeux de dupes, nous sommes vraiment chez Henry James ! Un enchantement de lecture.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2.8/5
sur 5 notes dont 5 avis lecteurs
Pour les amoureux de Henry James
Souvent, quand j’accepte un partenariat, j’aime choisir des livres qui sortent de mon univers habituel, ou vers lesquels je ne me serais pas spontanément penchée. Peut être est-ce une erreur, car j’ai l’impression que je m’expose davantage à la déception. Mais j’ai l’espérance de découvrir un auteur, un genre, un style, un livre à côté duquel je serais totalement passée autrement. En même temps, je me dis que j’ai peut être été un peu bête sur ce coup-là. Car ce livre, je l’ai accepté comme une façon de découvrir deux auteurs en un : l’auteur Michiel Heyns mais aussi Henry James, que je n’avais encore jamais lu. Sauf que, vu que je n’avais pas aimé ma seule lecture d’Edith Wharton, grande amie d’Henry James, j’aurais du me méfier ! Si l’exercice de Michiel Heyns était décrire « à la façon de… », je ne suis pas en mesure de juger ni de la réussite de l’exercice, ni de son style plus spontané, du coup, puisque je n’ai lu ni Henry James ni d’autre titre de Michiel Heyns. Beaucoup d'autres blogueuses ont estimé que c'était tout à fait bien exécuté. Peu d’action, mais je m’en doutais. Toute la première partie était plutôt agréable. La jeune Frieda explique d’où elle vient : son éducation, le jeune homme coincé et conservateur qui lui fait la cour, sa décision de devenir dactylographe, son arrivée au service d’Henry James. Ce n’est qu’après que les choses se gâtent. A croire que, en mal d’aventure piquante, tout non-événement est prétexte à décortication. Par ennui, probablement, par frustration aussi, Frieda choisit, contre toute morale, de mettre de côté ses devoirs envers son employeur pour plonger dans son intimité afin de lui dérober ces fameuses lettres. Seulement, ce fil conducteur est vite oublié, simple prétexte à entrer dans le quotidien du génie littéraire en plein exercice. J’ai aimé voir la façon dont l’auteur écrivait ses romans, ce travail minutieux sur le choix des mots, sur la ponctuation, si bien rendue par le point de vue narratif de la dactylographe, complètement au service de l’auteur, simple intermédiaire qui sait se servir de la machine. C'est d'ailleurs ce statut d'opératrice de la machine, comme elle se décrit elle-même, qui finit par lui peser. Elle aussi voudrait écrire. Elle aussi voudrait vivre. Michiel Heyns nous offre une plongée dans sa pensée profonde, qu'elle ne laisse pas voir aux autres. Mais il est parfois difficile de nous repérer car Frieda ne nous explique pas tout sur le pourquoi de ses actes. Comme lorsqu'elle se donne à Morton Fullerton alors qu'elle sait qu'elle se fait manipuler par ce séducteur dans le seul but de récupérer des lettres compromettantes. Sa tactique pour convaincre la jeune fille vite accomplie, il repart pour Paris. Frieda, elle, retourne à Rye et s’imagine une connexion subliminale entre eux, permettant un dialogue que la machine va transcrire. Elle semble se construire une autre vie, où elle serait douée de pouvoir de médium. Cette fille qui apparaît dans un premier temps très terre-à-terre au lecteur plonge avec une déconcertante facilité dans les manipulations spirites. Et c'est, je pense, ce qui m'a rebutée dans cette histoire : cette façon de faire une montagne d'un rien, de décortiquer le moindre mot prononcé. Encore une fois, je n'aime pas les romans où il n'y a ni histoire, ni personnage charismatique. J'ai l'impression de n'avoir rien lu de conséquent, si bien que ce roman ne me laissera pas de grand souvenir. C'est d'autant plus dommage que j'ai apprécié les références aux différences, parfois subtiles, entre les classes sociales ; aux suffragettes et à la place de la femme ; au spiritisme très la mode à cette époque. Mais ces références, justement, ne sont que ça. Elles ne sont pas assez développées pour susciter mon intérêt. Je ne doute pas que les fans d'Henry James apprécieront ce roman. Mais pour moi, il ne me fera pas me précipiter sur un de ses titres ! Je remercie Entrée Livre pour ce partenariat ! http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2014/01/la-dactylographe-de-mr-james-michiel.html
Souvent, quand j’accepte un partenariat, j’aime choisir des livres qui sortent de mon univers habituel, ou vers lesquels je ne me serais pas spontanément penchée. Peut être est-ce une erreur, car j’ai l’impression que je m’expose davantage à la déception. Mais j’ai l’espérance de découvrir un auteur, un genre, un style, un livre à côté duquel je serais totalement passée autrement. En même temps, je me dis que j’ai peut être été un peu bête sur ce coup-là. Car ce livre, je l’ai accepté comme une façon de découvrir deux auteurs en un : l’auteur Michiel Heyns mais aussi Henry James, que je n’avais encore jamais lu. Sauf que, vu que je n’avais pas aimé ma seule lecture d’Edith Wharton, grande amie d’Henry James, j’aurais du me méfier ! Si l’exercice de Michiel Heyns était décrire « à la façon de… », je ne suis pas en mesure de juger ni de la réussite de l’exercice, ni de son style plus spontané, du coup, puisque je n’ai lu ni Henry James ni d’autre titre de Michiel Heyns. Beaucoup d'autres blogueuses ont estimé que c'était tout à fait bien exécuté. Peu d’action, mais je m’en doutais. Toute la première partie était plutôt agréable. La jeune Frieda explique d’où elle vient : son éducation, le jeune homme coincé et conservateur qui lui fait la cour, sa décision de devenir dactylographe, son arrivée au service d’Henry James. Ce n’est qu’après que les choses se gâtent. A croire que, en mal d’aventure piquante, tout non-événement est prétexte à décortication. Par ennui, probablement, par frustration aussi, Frieda choisit, contre toute morale, de mettre de côté ses devoirs envers son employeur pour plonger dans son intimité afin de lui dérober ces fameuses lettres. Seulement, ce fil conducteur est vite oublié, simple prétexte à entrer dans le quotidien du génie littéraire en plein exercice. J’ai aimé voir la façon dont l’auteur écrivait ses romans, ce travail minutieux sur le choix des mots, sur la ponctuation, si bien rendue par le point de vue narratif de la dactylographe, complètement au service de l’auteur, simple intermédiaire qui sait se servir de la machine. C'est d'ailleurs ce statut d'opératrice de la machine, comme elle se décrit elle-même, qui finit par lui peser. Elle aussi voudrait écrire. Elle aussi voudrait vivre. Michiel Heyns nous offre une plongée dans sa pensée profonde, qu'elle ne laisse pas voir aux autres. Mais il est parfois difficile de nous repérer car Frieda ne nous explique pas tout sur le pourquoi de ses actes. Comme lorsqu'elle se donne à Morton Fullerton alors qu'elle sait qu'elle se fait manipuler par ce séducteur dans le seul but de récupérer des lettres compromettantes. Sa tactique pour convaincre la jeune fille vite accomplie, il repart pour Paris. Frieda, elle, retourne à Rye et s’imagine une connexion subliminale entre eux, permettant un dialogue que la machine va transcrire. Elle semble se construire une autre vie, où elle serait douée de pouvoir de médium. Cette fille qui apparaît dans un premier temps très terre-à-terre au lecteur plonge avec une déconcertante facilité dans les manipulations spirites. Et c'est, je pense, ce qui m'a rebutée dans cette histoire : cette façon de faire une montagne d'un rien, de décortiquer le moindre mot prononcé. Encore une fois, je n'aime pas les romans où il n'y a ni histoire, ni personnage charismatique. J'ai l'impression de n'avoir rien lu de conséquent, si bien que ce roman ne me laissera pas de grand souvenir. C'est d'autant plus dommage que j'ai apprécié les références aux différences, parfois subtiles, entre les classes sociales ; aux suffragettes et à la place de la femme ; au spiritisme très la mode à cette époque. Mais ces références, justement, ne sont que ça. Elles ne sont pas assez développées pour susciter mon intérêt. Je ne doute pas que les fans d'Henry James apprécieront ce roman. Mais pour moi, il ne me fera pas me précipiter sur un de ses titres ! Je remercie Entrée Livre pour ce partenariat ! http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2014/01/la-dactylographe-de-mr-james-michiel.html
Charmant et intéressant, malgré des longueurs
Je suis facilement attirée par les romans qui se passent dans le monde de la littérature, avec un écrivain pour personnage. Ici, en réalité, le personnage principal n'est pas Henry James, mais sa dactylographe (comme le titre l'indique d'ailleurs !), même si, par son entremise, on accède à l'intimité du grand homme, ses habitudes domestiques, mais également ses habitudes de travail, ses relations personnelles et dans le milieu littéraire. Ce versant-là, très documenté, est intéressant. J'ai beaucoup aimé l'écriture, et le ton. Frieda, jeune femme pourtant intelligente et indépendante, se fait manipuler et se leurre sous nos yeux, dans son désir d'émancipation. Une lecture agréable et intéressante, malgré quelques longueurs. (mai 2013)
Je suis facilement attirée par les romans qui se passent dans le monde de la littérature, avec un écrivain pour personnage. Ici, en réalité, le personnage principal n'est pas Henry James, mais sa dactylographe (comme le titre l'indique d'ailleurs !), même si, par son entremise, on accède à l'intimité du grand homme, ses habitudes domestiques, mais également ses habitudes de travail, ses relations personnelles et dans le milieu littéraire. Ce versant-là, très documenté, est intéressant. J'ai beaucoup aimé l'écriture, et le ton. Frieda, jeune femme pourtant intelligente et indépendante, se fait manipuler et se leurre sous nos yeux, dans son désir d'émancipation. Une lecture agréable et intéressante, malgré quelques longueurs. (mai 2013)
Toute une atmosphère
Livre au rythme lent et calme. Cependant, son atmosphère m'a charmée. On y retrouve une campagne anglaise comme on les aime, une intrigue qui se noue puis se dénoue peu à peu.
Livre au rythme lent et calme. Cependant, son atmosphère m'a charmée. On y retrouve une campagne anglaise comme on les aime, une intrigue qui se noue puis se dénoue peu à peu.
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