La croissance américaine ou la main de l'Etat

Par : Alain Villemeur

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  • Nombre de pages146
  • PrésentationBroché
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-02-091479-6
  • EAN9782020914796
  • Date de parution11/01/2007
  • CollectionEconomie humaine
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Depuis vingt ans, l'insolente prospérité de l'économie américaine et la contre-performance européenne et française nourrissent le discours à la mode des " déclinologues " : à défaut d'imiter enfin le libéralisme et la flexibilité de l'Amérique, nous resterions durablement à la traîne. Il faudrait nous en remettre à la " main invisible " du marché, et amputer la main maladroite et sclérosante de l'État.
Or, ce diagnostic est un contresens total. L'auteur nous guide ici au cœur des politiques économiques américaines, et l'on découvre que la flexibilité ou le recul des régulations publiques ne sont pour rien dans une performance qui résulte, bien au contraire, d'une intervention massive de l'État qui soutient la croissance, promeut la recherche et l'investissement dans les nouvelles technologies et assure ainsi le plein emploi.
On est à mille lieues de l'État minimal et du laisser-faire chers aux libéraux : toutes les interventions publiques interdites ou étroitement limitées dans l'Union européenne sont utilisées à volonté par les administrations américaines. Avec une documentation imparable et dans un style limpide, l'auteur démontre que le déclin relatif de notre économie provient ainsi de l'abandon du " vieux " modèle keynésien européen que les Américains, eux, ont su préserver ! Mieux, il montre comment certains pays de l'Europe du Nord ont pu obtenir des performances comparables à celles des États-Unis, mais sans développer les folles inégalités qui caractérisent ces derniers.
Notre " modèle social " de l'État-providence n'est donc pas en crise, c'est son abandon qui nous mène à la crise.
Depuis vingt ans, l'insolente prospérité de l'économie américaine et la contre-performance européenne et française nourrissent le discours à la mode des " déclinologues " : à défaut d'imiter enfin le libéralisme et la flexibilité de l'Amérique, nous resterions durablement à la traîne. Il faudrait nous en remettre à la " main invisible " du marché, et amputer la main maladroite et sclérosante de l'État.
Or, ce diagnostic est un contresens total. L'auteur nous guide ici au cœur des politiques économiques américaines, et l'on découvre que la flexibilité ou le recul des régulations publiques ne sont pour rien dans une performance qui résulte, bien au contraire, d'une intervention massive de l'État qui soutient la croissance, promeut la recherche et l'investissement dans les nouvelles technologies et assure ainsi le plein emploi.
On est à mille lieues de l'État minimal et du laisser-faire chers aux libéraux : toutes les interventions publiques interdites ou étroitement limitées dans l'Union européenne sont utilisées à volonté par les administrations américaines. Avec une documentation imparable et dans un style limpide, l'auteur démontre que le déclin relatif de notre économie provient ainsi de l'abandon du " vieux " modèle keynésien européen que les Américains, eux, ont su préserver ! Mieux, il montre comment certains pays de l'Europe du Nord ont pu obtenir des performances comparables à celles des États-Unis, mais sans développer les folles inégalités qui caractérisent ces derniers.
Notre " modèle social " de l'État-providence n'est donc pas en crise, c'est son abandon qui nous mène à la crise.