La crise sécuritaire en République centrafricaine (2012-2019). La vérité sur le mouvement des Anti-balaka

Par : Daniel Nditifeï Boysembe
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  • Nombre de pages234
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.279 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-336-49366-4
  • EAN9782336493664
  • Date de parution06/03/2025
  • CollectionEtudes africaines
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierMichel Gbézéra-Bria

Résumé

La crise sécuritaire portée par la Seleka qui a éclaté en décembre 2012 s'inscrit dans la droite ligne des précédentes crises qui ont affecté la République Centrafricaine (RCA), et s'est traduite par l'ingérence sans précédent des pays voisins de la RCA. Face aux violences inouïes perpétrées contre les populations civiles, on a assisté à des réactions tant sur les plans intérieur qu'extérieur. Sur le plan intérieur, il faut souligner la farouche résistance opposée par les jeunes ruraux de la région de l'Ouham appuyés par des ex-soldats des forces armées centrafricaines (FACA), résistance connue sous le nom des Anti-balaka.
Le phénomène a pris de l'ampleur à partir de décembre 2013 avec l'apport de jeunes désoeuvrés organisés en groupes autonomes dans la majorité des quartiers de Bangui et ses environs. Ces jeunes ont hélas dénaturé l'action des Anti-balaka originels à cause de nombreux délinquants ayant infiltré leurs rangs. Sur le plan extérieur, deux réactions ont été enregistrées : l'opération Sangaris déclenchée le 5 décembre 2013 par le Président Hollande fort du soutien du Conseil de Sécurité des Nations Unies, et la fin de la Transition dirigée par Djotodjia décidée à l'issue du Sommet de la CEEAC le 10 janvier 2014 à Ndjaména.
Une nouvelle période de la Transition a succédé à celle pilotée par Djotodjia. Elle a pris fin avec l'élection contestée de Touadera à la Présidence de la République le 14 février 2016. Malgré les promesses réitérées des dirigeants issus des nouvelles Institutions, le peuple centrafricain est toujours dans l'attente du retour définitif de la sécurité et de la paix.
La crise sécuritaire portée par la Seleka qui a éclaté en décembre 2012 s'inscrit dans la droite ligne des précédentes crises qui ont affecté la République Centrafricaine (RCA), et s'est traduite par l'ingérence sans précédent des pays voisins de la RCA. Face aux violences inouïes perpétrées contre les populations civiles, on a assisté à des réactions tant sur les plans intérieur qu'extérieur. Sur le plan intérieur, il faut souligner la farouche résistance opposée par les jeunes ruraux de la région de l'Ouham appuyés par des ex-soldats des forces armées centrafricaines (FACA), résistance connue sous le nom des Anti-balaka.
Le phénomène a pris de l'ampleur à partir de décembre 2013 avec l'apport de jeunes désoeuvrés organisés en groupes autonomes dans la majorité des quartiers de Bangui et ses environs. Ces jeunes ont hélas dénaturé l'action des Anti-balaka originels à cause de nombreux délinquants ayant infiltré leurs rangs. Sur le plan extérieur, deux réactions ont été enregistrées : l'opération Sangaris déclenchée le 5 décembre 2013 par le Président Hollande fort du soutien du Conseil de Sécurité des Nations Unies, et la fin de la Transition dirigée par Djotodjia décidée à l'issue du Sommet de la CEEAC le 10 janvier 2014 à Ndjaména.
Une nouvelle période de la Transition a succédé à celle pilotée par Djotodjia. Elle a pris fin avec l'élection contestée de Touadera à la Présidence de la République le 14 février 2016. Malgré les promesses réitérées des dirigeants issus des nouvelles Institutions, le peuple centrafricain est toujours dans l'attente du retour définitif de la sécurité et de la paix.