La "Cornada" du miroir

Par : Laurent Geray
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  • Nombre de pages164
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.5 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-37916-171-1
  • EAN9782379161711
  • Date de parution01/09/2019
  • CollectionQuantum Scandola
  • ÉditeurEditions Maïa

Résumé

La "cornada" du miroir, qui se déroule au coeur de l'univers si particulier de la tauromachie, propose une quête de spiritualité au travers d'un symbolisme varié. Elle incite notamment à une véritable réflexion sur les notions de mort et d'amour. La tauromachie y est abordée avec poésie, par le biais des cinq premiers Arts. "Cette mort l'obstinait et le tétanisait. Mais depuis peu, ce n'était plus le cas.
Il avait finalement appris à vivre avec elle. Il avait enfin vaincu ses longues nuits d'insomnies à se demander si son heure était arrivée. Il pouvait désormais la regarder en face, poussant même parfois le jeu au-delà du raisonnable. Son corps d'ailleurs, portait les traces de ces moments d'inconsciente extase. Il était cousu de ces triomphes. Par chance, jamais il n'avait été blessé gravement, par chance, les médecins avaient toujours su réparer le torero autant que l'homme.
Diego Montalbán avait fait le choix de ne pas aimer, de ne pas perdre son temps dans ces jeux futiles qui amusaient ceux de son âge. Une seule femme le fascinait vraiment. C'était Lorena, son amie d'enfance. Pourtant, il n'y avait pas de place dans son coeur pour l'amour. Il en était convaincu. Il avait trop souffert. Il regardait cette masse noire devant lui. Ses yeux brûlaient de plaisir. Il sentait l'air chaud du mufle sur son visage.
Il aimait cette sensation de contrôle. C'est lui qui décidait, lui qui ordonnait et dominait. Il ferma les yeux un instant pour se délecter de ce moment de gloire. Il n'eut pas le temps de les rouvrir. La corne s'enfonça dans le visage de Montalbán avec une violence inouïe. Bousculé puis projeté en l'air tel un pantin, Diego retomba lourdement sur le sable, inconscient, sous les hurlements d'un public horrifié.
Le torero de Séville, gisait inerte sur le sable des arènes. Il venait d'être expulsé en un éclair vers un monde inconnu, ni tout à fait vivant, ni tout à fait mort. Il y faisait nuit. Il y était seul."
La "cornada" du miroir, qui se déroule au coeur de l'univers si particulier de la tauromachie, propose une quête de spiritualité au travers d'un symbolisme varié. Elle incite notamment à une véritable réflexion sur les notions de mort et d'amour. La tauromachie y est abordée avec poésie, par le biais des cinq premiers Arts. "Cette mort l'obstinait et le tétanisait. Mais depuis peu, ce n'était plus le cas.
Il avait finalement appris à vivre avec elle. Il avait enfin vaincu ses longues nuits d'insomnies à se demander si son heure était arrivée. Il pouvait désormais la regarder en face, poussant même parfois le jeu au-delà du raisonnable. Son corps d'ailleurs, portait les traces de ces moments d'inconsciente extase. Il était cousu de ces triomphes. Par chance, jamais il n'avait été blessé gravement, par chance, les médecins avaient toujours su réparer le torero autant que l'homme.
Diego Montalbán avait fait le choix de ne pas aimer, de ne pas perdre son temps dans ces jeux futiles qui amusaient ceux de son âge. Une seule femme le fascinait vraiment. C'était Lorena, son amie d'enfance. Pourtant, il n'y avait pas de place dans son coeur pour l'amour. Il en était convaincu. Il avait trop souffert. Il regardait cette masse noire devant lui. Ses yeux brûlaient de plaisir. Il sentait l'air chaud du mufle sur son visage.
Il aimait cette sensation de contrôle. C'est lui qui décidait, lui qui ordonnait et dominait. Il ferma les yeux un instant pour se délecter de ce moment de gloire. Il n'eut pas le temps de les rouvrir. La corne s'enfonça dans le visage de Montalbán avec une violence inouïe. Bousculé puis projeté en l'air tel un pantin, Diego retomba lourdement sur le sable, inconscient, sous les hurlements d'un public horrifié.
Le torero de Séville, gisait inerte sur le sable des arènes. Il venait d'être expulsé en un éclair vers un monde inconnu, ni tout à fait vivant, ni tout à fait mort. Il y faisait nuit. Il y était seul."
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