La convocation

Par : Herta Müller

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  • Nombre de pages208
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.285 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,4 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-86424-372-5
  • EAN9782864243724
  • Date de parution01/02/2001
  • CollectionBibliothèque allemande
  • ÉditeurMétailié

Résumé

" Depuis que le réveil, en guise de tic-tac, dit con-vo-ca-tion, con-vo-ca-tion, con-vo-ca-tion, je n'ai pu m' empêcher de penser au commandant Albu (...). Dès que la fenêtre était devenue grise, avais vu au plafond la bouche d'Albu en très grand, le bout de sa langue rose qui pointait derrière sa denture inférieure, et entendu sa voix narquoise : Pourquoi être à bout de nerfs, nous ne faisons que commencer. " Dans le tramway qui la mène au bureau de la Securitate, où elle a de nouveau été convoquée, la narratrice lutte pour ne pas se laisser entraîner par son angoisse et le sentiment d'humiliation que son interrogateur va s'ingénier à provoquer dès son entrée. Elle a, un jour, osé glisser un message dans la poche du pantalon de luxe qu'elle cousait pour une maison italienne, comme une bouteille à la mer, depuis elle est convoquée... Elle voudrait pouvoir résister... Herta Müller nous transmet l'expérience de la dictature, de la peur et de l'humiliation à travers un style dont les phrases courtes ont la force et l'intensité d'un poème.
" Depuis que le réveil, en guise de tic-tac, dit con-vo-ca-tion, con-vo-ca-tion, con-vo-ca-tion, je n'ai pu m' empêcher de penser au commandant Albu (...). Dès que la fenêtre était devenue grise, avais vu au plafond la bouche d'Albu en très grand, le bout de sa langue rose qui pointait derrière sa denture inférieure, et entendu sa voix narquoise : Pourquoi être à bout de nerfs, nous ne faisons que commencer. " Dans le tramway qui la mène au bureau de la Securitate, où elle a de nouveau été convoquée, la narratrice lutte pour ne pas se laisser entraîner par son angoisse et le sentiment d'humiliation que son interrogateur va s'ingénier à provoquer dès son entrée. Elle a, un jour, osé glisser un message dans la poche du pantalon de luxe qu'elle cousait pour une maison italienne, comme une bouteille à la mer, depuis elle est convoquée... Elle voudrait pouvoir résister... Herta Müller nous transmet l'expérience de la dictature, de la peur et de l'humiliation à travers un style dont les phrases courtes ont la force et l'intensité d'un poème.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Rendez-vous manqué
Ce roman vit au rythme des convocations de sa narratrice, et de ses souvenirs, et réflexions qu’elle égraine lors de son trajet dans le bus. 1. Le scénario C’est d’un ennui mortel, c’est sans relief, sans saveur, rébarbatif… Il ne se passe rien dans ce livre. Armez-vous donc d’une bonne dose de patience pour ingurgiter ce truc –là….250 pages ne sont rien quand c’est intéressant, mais quand on s’emmerde, mieux vaut planifier un nombre de pages journalier pour tenter d’en venir à bout….et encore…. 2. Le style Je me suis dit, prix Nobel de Littérature, cette femme doit avoir une patte, un style ; bref, un petit truc en plus qui donne à son œuvre une dimension particulière. Et bien non !!! Pas de poésie, rien de particulier, un texte massif sans chapitre : un paquet qu’on vous file dans les mains, en vous disant « tiens débrouille toi avec ça » Il n’y a rien dans cette écriture-là, on ne ressent pas le poids de la dictature.Elle ne suscite ni l'émotion, ni la colère, ne vous fait pas dire " tiens, c'est beau ça"....rien!!! En tout cas, je ne remettrai plus mes yeux dans ses œuvres. Je n’ai accroché ni à ce qu’elle voulait me dire (je cherche toujours !!!) ni à son écriture. Je me pose une question : son Prix Nobel, choix littéraire ou choix politique ?
Ce roman vit au rythme des convocations de sa narratrice, et de ses souvenirs, et réflexions qu’elle égraine lors de son trajet dans le bus. 1. Le scénario C’est d’un ennui mortel, c’est sans relief, sans saveur, rébarbatif… Il ne se passe rien dans ce livre. Armez-vous donc d’une bonne dose de patience pour ingurgiter ce truc –là….250 pages ne sont rien quand c’est intéressant, mais quand on s’emmerde, mieux vaut planifier un nombre de pages journalier pour tenter d’en venir à bout….et encore…. 2. Le style Je me suis dit, prix Nobel de Littérature, cette femme doit avoir une patte, un style ; bref, un petit truc en plus qui donne à son œuvre une dimension particulière. Et bien non !!! Pas de poésie, rien de particulier, un texte massif sans chapitre : un paquet qu’on vous file dans les mains, en vous disant « tiens débrouille toi avec ça » Il n’y a rien dans cette écriture-là, on ne ressent pas le poids de la dictature.Elle ne suscite ni l'émotion, ni la colère, ne vous fait pas dire " tiens, c'est beau ça"....rien!!! En tout cas, je ne remettrai plus mes yeux dans ses œuvres. Je n’ai accroché ni à ce qu’elle voulait me dire (je cherche toujours !!!) ni à son écriture. Je me pose une question : son Prix Nobel, choix littéraire ou choix politique ?
Totalitarisme
Dans la Roumanie des années 80, une femme, ouvrière dans une usine de vêtement destinés aux pays de l’Ouest, a placé dans les poches de costumes des papiers disant « Épousez-moi » et donnant son nom et son adresse. Comme on peut s’y attendre, elle a été prise, et depuis est convoquée à la Securitate, souvent mais irrégulièrement. La Convocation est le récit du trajet de la narratrice jusqu’à l’immeuble de la Securitate. Il est entrecoupé de retours en arrière sur sa vie, ses deux maris, ses amis, ses choix. De tous les pays de l’ex-bloc communiste, la Roumanie est un de ceux que je connais le moins bien, et j'ai donc apprécié de le découvrir, avec quelques passages surréalistes, comme celui où le conducteur du tram s’arrête le temps d’aller se chercher des bretzels, alors que le tram est plein de voyageurs. Seul bémol, mais il est de taille : le style d’Herta Müller. Elle écrit en petites phrases hachées, avec peu de subordonnées, un peu comme Hemingway, et c’est un style que je n’aime pas du tout. Dommage !
Dans la Roumanie des années 80, une femme, ouvrière dans une usine de vêtement destinés aux pays de l’Ouest, a placé dans les poches de costumes des papiers disant « Épousez-moi » et donnant son nom et son adresse. Comme on peut s’y attendre, elle a été prise, et depuis est convoquée à la Securitate, souvent mais irrégulièrement. La Convocation est le récit du trajet de la narratrice jusqu’à l’immeuble de la Securitate. Il est entrecoupé de retours en arrière sur sa vie, ses deux maris, ses amis, ses choix. De tous les pays de l’ex-bloc communiste, la Roumanie est un de ceux que je connais le moins bien, et j'ai donc apprécié de le découvrir, avec quelques passages surréalistes, comme celui où le conducteur du tram s’arrête le temps d’aller se chercher des bretzels, alors que le tram est plein de voyageurs. Seul bémol, mais il est de taille : le style d’Herta Müller. Elle écrit en petites phrases hachées, avec peu de subordonnées, un peu comme Hemingway, et c’est un style que je n’aime pas du tout. Dommage !
  • Terrifiant
  • Dépaysant
  • XXe siècle
  • Roumanie
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