
La confiance dans les chiffres. La recherche de l'objectivité dans la science et dans la vie publique
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- Nombre de pages448
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.635 kg
- Dimensions15,1 cm × 21,6 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-251-44653-0
- EAN9782251446530
- Date de parution10/04/2017
- CollectionL'âne d'or
- ÉditeurBelles Lettres
- TraducteurGérard Marino
Résumé
Cette enquête sur l'immense demande de quantification dans le monde moderne examine le développement des significations culturelles de l'objectivité depuis plus de deux siècles. Comment devons-nous tenir compte du prestige actuel des méthodes quantitatives et de leur puissance ? La réponse habituelle est que la quantification est considérée comme souhaitable dans l'enquête sociale et économique depuis ses succès dans l'étude de la nature.
Cette justification ne satisfait pas Theodore Porter. Pourquoi, demande-t-il, le genre de succès obtenus dans l'étude des étoiles, des molécules ou des cellules devrait-il être un modèle attrayant pour la recherche sur les sociétés humaines ? Et d'ailleurs comment faut-il comprendre l'omniprésence de la quantification dans les sciences de la nature ? A son avis, nous devrions diriger notre regard dans la direction opposée : en comprenant l'intérêt pour la quantification dans les affaires, le gouvernement et la recherche sociale, nous apprendrons quelque chose de nouveau sur son rôle dans la psychologie, la physique et la médecine.
S'appuyant sur un large éventail d'exemples issus des laboratoires et du monde de la comptabilité, des assurances, de l'analyse coûts-avantages et du génie civil, Porter montre qu'il est "parfaitement faux" d'interpréter la rigueur quantitative de la science comme une tendance en quelque sorte inhérente à l'activité de cette dernière, sauf là où les pressions politiques et sociales imposent un compromis.
En réalité, la quantification naît d'une tentative pour élaborer une stratégie d'impersonnalité permettant de résister aux pressions de l'extérieur. C'est dans un contexte culturel que l'objectivité prend son essor, la quantification devenant plus importante lorsque les élites sont faibles et les négociations privées suspectes, et que la confiance fait défaut.
Cette justification ne satisfait pas Theodore Porter. Pourquoi, demande-t-il, le genre de succès obtenus dans l'étude des étoiles, des molécules ou des cellules devrait-il être un modèle attrayant pour la recherche sur les sociétés humaines ? Et d'ailleurs comment faut-il comprendre l'omniprésence de la quantification dans les sciences de la nature ? A son avis, nous devrions diriger notre regard dans la direction opposée : en comprenant l'intérêt pour la quantification dans les affaires, le gouvernement et la recherche sociale, nous apprendrons quelque chose de nouveau sur son rôle dans la psychologie, la physique et la médecine.
S'appuyant sur un large éventail d'exemples issus des laboratoires et du monde de la comptabilité, des assurances, de l'analyse coûts-avantages et du génie civil, Porter montre qu'il est "parfaitement faux" d'interpréter la rigueur quantitative de la science comme une tendance en quelque sorte inhérente à l'activité de cette dernière, sauf là où les pressions politiques et sociales imposent un compromis.
En réalité, la quantification naît d'une tentative pour élaborer une stratégie d'impersonnalité permettant de résister aux pressions de l'extérieur. C'est dans un contexte culturel que l'objectivité prend son essor, la quantification devenant plus importante lorsque les élites sont faibles et les négociations privées suspectes, et que la confiance fait défaut.
Cette enquête sur l'immense demande de quantification dans le monde moderne examine le développement des significations culturelles de l'objectivité depuis plus de deux siècles. Comment devons-nous tenir compte du prestige actuel des méthodes quantitatives et de leur puissance ? La réponse habituelle est que la quantification est considérée comme souhaitable dans l'enquête sociale et économique depuis ses succès dans l'étude de la nature.
Cette justification ne satisfait pas Theodore Porter. Pourquoi, demande-t-il, le genre de succès obtenus dans l'étude des étoiles, des molécules ou des cellules devrait-il être un modèle attrayant pour la recherche sur les sociétés humaines ? Et d'ailleurs comment faut-il comprendre l'omniprésence de la quantification dans les sciences de la nature ? A son avis, nous devrions diriger notre regard dans la direction opposée : en comprenant l'intérêt pour la quantification dans les affaires, le gouvernement et la recherche sociale, nous apprendrons quelque chose de nouveau sur son rôle dans la psychologie, la physique et la médecine.
S'appuyant sur un large éventail d'exemples issus des laboratoires et du monde de la comptabilité, des assurances, de l'analyse coûts-avantages et du génie civil, Porter montre qu'il est "parfaitement faux" d'interpréter la rigueur quantitative de la science comme une tendance en quelque sorte inhérente à l'activité de cette dernière, sauf là où les pressions politiques et sociales imposent un compromis.
En réalité, la quantification naît d'une tentative pour élaborer une stratégie d'impersonnalité permettant de résister aux pressions de l'extérieur. C'est dans un contexte culturel que l'objectivité prend son essor, la quantification devenant plus importante lorsque les élites sont faibles et les négociations privées suspectes, et que la confiance fait défaut.
Cette justification ne satisfait pas Theodore Porter. Pourquoi, demande-t-il, le genre de succès obtenus dans l'étude des étoiles, des molécules ou des cellules devrait-il être un modèle attrayant pour la recherche sur les sociétés humaines ? Et d'ailleurs comment faut-il comprendre l'omniprésence de la quantification dans les sciences de la nature ? A son avis, nous devrions diriger notre regard dans la direction opposée : en comprenant l'intérêt pour la quantification dans les affaires, le gouvernement et la recherche sociale, nous apprendrons quelque chose de nouveau sur son rôle dans la psychologie, la physique et la médecine.
S'appuyant sur un large éventail d'exemples issus des laboratoires et du monde de la comptabilité, des assurances, de l'analyse coûts-avantages et du génie civil, Porter montre qu'il est "parfaitement faux" d'interpréter la rigueur quantitative de la science comme une tendance en quelque sorte inhérente à l'activité de cette dernière, sauf là où les pressions politiques et sociales imposent un compromis.
En réalité, la quantification naît d'une tentative pour élaborer une stratégie d'impersonnalité permettant de résister aux pressions de l'extérieur. C'est dans un contexte culturel que l'objectivité prend son essor, la quantification devenant plus importante lorsque les élites sont faibles et les négociations privées suspectes, et que la confiance fait défaut.
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