La condition tropicale. Une histoire naturelle, économique et sociale des basses latitudes
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- Nombre de pages573
- PrésentationBroché
- Poids0.718 kg
- Dimensions14,5 cm × 23,9 cm × 4,0 cm
- ISBN978-2-7427-8840-8
- EAN9782742788408
- Date de parution03/02/2010
- CollectionQuestions de Société
- ÉditeurActes Sud
Résumé
Dans cet ardent plaidoyer pour les tropiques, Francis Hallé défend une conception des basses latitudes à rebours des analyses actuelles. Ces régions, qui ont à ses yeux une importance bien supérieure à celle qu'habituellement on leur concède, constituent pour la planète tout entière une référence, un berceau, un moteur. Cette position, qui va de soi dans de nombreux domaines - climats, biologie, diversité ethno - logique, maladies, techniques agricoles...
-, conserve toute sa pertinence en économie : avant d'être colonisées, les populations tropicales ne respectaient-elles pas l'environnement mieux que ne le font aujourd'hui les pays riches, victimes de leur surdéveloppement ? La question ici en jeu, rarement soulevée, est donc d'ordre planétaire : c'est celle de l'inégalité économique entre les tropiques et les latitudes tempérées. Pour tenter d'y répondre, et après avoir dénoncé les contre-vérités des ignobles et tenaces théories racistes, l'auteur s'attache à évaluer les facteurs politiques - esclavage, colonisation, néocolonialisme -, mais ceux-ci, recevables pour les périodes récentes, ne permettent pas d'élucider, dans une vaste perspective historique, l'origine de ces inégalités entre les latitudes.
Il avance alors une hypothèse biologique : fondée sur la sensibilité de l'homme aux variations de longueur des jours, celle-ci expliquerait les différences conportementales qui, entre les tropiques et les latitudes tempérées, influencent profondément les structures psychologiques, les progrès scientifiques et les constructions sociales. Face aux dérèglements actuels - changements climatiques, montée du niveau des mers, déforestation tropicale, pollution, érosion de la biodiversité, épuisement des ressources, pénurie d'eau potable -, face aux réflexes colonisateurs attisés par la mondialisation et à la survivance du racisme, il est urgent de mettre au coeur du débat cette "condition" de l'homme tropical.
Francis Hallé : pourquoi réaliser un film sur les forêts primaires des tropiques
-, conserve toute sa pertinence en économie : avant d'être colonisées, les populations tropicales ne respectaient-elles pas l'environnement mieux que ne le font aujourd'hui les pays riches, victimes de leur surdéveloppement ? La question ici en jeu, rarement soulevée, est donc d'ordre planétaire : c'est celle de l'inégalité économique entre les tropiques et les latitudes tempérées. Pour tenter d'y répondre, et après avoir dénoncé les contre-vérités des ignobles et tenaces théories racistes, l'auteur s'attache à évaluer les facteurs politiques - esclavage, colonisation, néocolonialisme -, mais ceux-ci, recevables pour les périodes récentes, ne permettent pas d'élucider, dans une vaste perspective historique, l'origine de ces inégalités entre les latitudes.
Il avance alors une hypothèse biologique : fondée sur la sensibilité de l'homme aux variations de longueur des jours, celle-ci expliquerait les différences conportementales qui, entre les tropiques et les latitudes tempérées, influencent profondément les structures psychologiques, les progrès scientifiques et les constructions sociales. Face aux dérèglements actuels - changements climatiques, montée du niveau des mers, déforestation tropicale, pollution, érosion de la biodiversité, épuisement des ressources, pénurie d'eau potable -, face aux réflexes colonisateurs attisés par la mondialisation et à la survivance du racisme, il est urgent de mettre au coeur du débat cette "condition" de l'homme tropical.
Francis Hallé : pourquoi réaliser un film sur les forêts primaires des tropiques
Dans cet ardent plaidoyer pour les tropiques, Francis Hallé défend une conception des basses latitudes à rebours des analyses actuelles. Ces régions, qui ont à ses yeux une importance bien supérieure à celle qu'habituellement on leur concède, constituent pour la planète tout entière une référence, un berceau, un moteur. Cette position, qui va de soi dans de nombreux domaines - climats, biologie, diversité ethno - logique, maladies, techniques agricoles...
-, conserve toute sa pertinence en économie : avant d'être colonisées, les populations tropicales ne respectaient-elles pas l'environnement mieux que ne le font aujourd'hui les pays riches, victimes de leur surdéveloppement ? La question ici en jeu, rarement soulevée, est donc d'ordre planétaire : c'est celle de l'inégalité économique entre les tropiques et les latitudes tempérées. Pour tenter d'y répondre, et après avoir dénoncé les contre-vérités des ignobles et tenaces théories racistes, l'auteur s'attache à évaluer les facteurs politiques - esclavage, colonisation, néocolonialisme -, mais ceux-ci, recevables pour les périodes récentes, ne permettent pas d'élucider, dans une vaste perspective historique, l'origine de ces inégalités entre les latitudes.
Il avance alors une hypothèse biologique : fondée sur la sensibilité de l'homme aux variations de longueur des jours, celle-ci expliquerait les différences conportementales qui, entre les tropiques et les latitudes tempérées, influencent profondément les structures psychologiques, les progrès scientifiques et les constructions sociales. Face aux dérèglements actuels - changements climatiques, montée du niveau des mers, déforestation tropicale, pollution, érosion de la biodiversité, épuisement des ressources, pénurie d'eau potable -, face aux réflexes colonisateurs attisés par la mondialisation et à la survivance du racisme, il est urgent de mettre au coeur du débat cette "condition" de l'homme tropical.
Francis Hallé : pourquoi réaliser un film sur les forêts primaires des tropiques
-, conserve toute sa pertinence en économie : avant d'être colonisées, les populations tropicales ne respectaient-elles pas l'environnement mieux que ne le font aujourd'hui les pays riches, victimes de leur surdéveloppement ? La question ici en jeu, rarement soulevée, est donc d'ordre planétaire : c'est celle de l'inégalité économique entre les tropiques et les latitudes tempérées. Pour tenter d'y répondre, et après avoir dénoncé les contre-vérités des ignobles et tenaces théories racistes, l'auteur s'attache à évaluer les facteurs politiques - esclavage, colonisation, néocolonialisme -, mais ceux-ci, recevables pour les périodes récentes, ne permettent pas d'élucider, dans une vaste perspective historique, l'origine de ces inégalités entre les latitudes.
Il avance alors une hypothèse biologique : fondée sur la sensibilité de l'homme aux variations de longueur des jours, celle-ci expliquerait les différences conportementales qui, entre les tropiques et les latitudes tempérées, influencent profondément les structures psychologiques, les progrès scientifiques et les constructions sociales. Face aux dérèglements actuels - changements climatiques, montée du niveau des mers, déforestation tropicale, pollution, érosion de la biodiversité, épuisement des ressources, pénurie d'eau potable -, face aux réflexes colonisateurs attisés par la mondialisation et à la survivance du racisme, il est urgent de mettre au coeur du débat cette "condition" de l'homme tropical.
Francis Hallé : pourquoi réaliser un film sur les forêts primaires des tropiques