La cité des satyres. Une anthropologie ludique (Athènes, VIe-Ve siècle avant J-C)

Par : François Lissarrague

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  • Nombre de pages327
  • PrésentationBroché
  • Poids0.746 kg
  • Dimensions17,0 cm × 22,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-7132-2384-6
  • EAN9782713223846
  • Date de parution30/05/2013
  • CollectionL'histoire et représentations
  • ÉditeurEHESS

Résumé

Figure mythologique, le satyre apparaît comme une invention picturale du début du VIe siècle et son succès ne se dément pas durant les deux siècles suivants. Les peintres de la vaisselle de banquet produite à Athènes aux VIe-Ve siècles avant J-C, donnent en effet une large place à cet être mi-humain, mi-animal, toujours en décalage avec les normes de la cité athénienne. Outre l'apport du drame satyrique et l'usage d'une onomastique significative, François Lissarrague étudie les satyres à travers la représentation de leurs corps hybrides, leur sexualité débordante, leur rapport à l'animalité (centaures, ânes, boucs, singes), pour s'intéresser ensuite aux formes sociales de leur activité.
Qu'il s'agisse de l'usage du vin, de la danse et de la musique, de la guerre contre les Géants, des fêtes et rituels dans une cité dionysiaque, tout comme des relations avec les dieux, au-delà de Dionysos, en particulier avec Héraclès et Hermès, les plus proches des hommes, les satyres sont partout et créent la surprise. Ces représentations travaillent de larges pans de la culture athénienne sur le mode de l'imaginaire et de la plaisanterie ; elles permettent de repenser les catégories sociales mises en jeu et dessinent ainsi une anthropologie ludique ; voilà pourquoi les satyres sont bons à montrer.
Figure mythologique, le satyre apparaît comme une invention picturale du début du VIe siècle et son succès ne se dément pas durant les deux siècles suivants. Les peintres de la vaisselle de banquet produite à Athènes aux VIe-Ve siècles avant J-C, donnent en effet une large place à cet être mi-humain, mi-animal, toujours en décalage avec les normes de la cité athénienne. Outre l'apport du drame satyrique et l'usage d'une onomastique significative, François Lissarrague étudie les satyres à travers la représentation de leurs corps hybrides, leur sexualité débordante, leur rapport à l'animalité (centaures, ânes, boucs, singes), pour s'intéresser ensuite aux formes sociales de leur activité.
Qu'il s'agisse de l'usage du vin, de la danse et de la musique, de la guerre contre les Géants, des fêtes et rituels dans une cité dionysiaque, tout comme des relations avec les dieux, au-delà de Dionysos, en particulier avec Héraclès et Hermès, les plus proches des hommes, les satyres sont partout et créent la surprise. Ces représentations travaillent de larges pans de la culture athénienne sur le mode de l'imaginaire et de la plaisanterie ; elles permettent de repenser les catégories sociales mises en jeu et dessinent ainsi une anthropologie ludique ; voilà pourquoi les satyres sont bons à montrer.
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