La chambre de veille

Par : François Hartog

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  • Nombre de pages217
  • PrésentationBroché
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions13,7 cm × 22,1 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-08-128676-4
  • EAN9782081286764
  • Date de parution13/02/2013
  • ÉditeurFlammarion
  • InterviewerFelipe Brandi
  • InterviewerThomas Hirsch

Résumé

La chambre de veille, c'est cette petite pièce que possèdent les phares, située juste sous la lanterne, où le gardien s'installe pour s'assurer de la clarté de son feu. Un espace circulaire et sans ouverture sur l'extérieur : un pupitre, un fauteuil, un poste de radio, quelques ouvrages et le livre de bord sur lequel doivent être consignées toutes les observations utiles. Cette pièce d'où l'on ne voit rien est aussi celle où l'on voit tout.
Là, nuit après nuit, s'amassent des connaissances et s'élabore, par le moyen d'une écriture laconique et sans fioritures, un savoir : celui du phare sur lui-même et sur le monde extérieur. S'il n'est pas gardien de phare, l'historien François Hartog est un veilleur à sa façon : depuis son bureau et entre les rayonnages de sa bibliothèque, il scrute et apprivoise les échanges entre ce que l'on voit et ne voit pas.
Ce qu'on cherche à voir, qu'on croit voir, qu'on s'efforce de faire voir. Et ce qui, trop souvent, nous échappe. C'est cette conception de son métier d'historien qu'il évoque de façon très personnelle au fil de ces entretiens, qui forment aussi une introduction générale et accessible à ses recherches. Il raconte ainsi ses origines familiales, ses années à Normal' Sup, sa formation dans les années 1970 (son rapport à l'anthropologie et au structuralisme, à l'histoire de l'Antiquité, le choix de l'histoire) ; il raconte ses maîtres (Vidal-Naquet, Michel de Certeau), son rapport à la politique, son passage de l'histoire de l'Antiquité à l'historiographie, articulée à la crise des sciences humaines des années 1980, ses travaux sur les historiens grecs et sur le personnage d'Ulysse ; il raconte ses recherches sur la notion de « temps » jusqu'à l'élaboration du concept de « présentisme », ses réflexions sur la représentation de l'histoire en littérature (Les Bienveillantes, Ian Karski) et sur le rôle de l'historien dans le monde contemporain.
La chambre de veille, c'est cette petite pièce que possèdent les phares, située juste sous la lanterne, où le gardien s'installe pour s'assurer de la clarté de son feu. Un espace circulaire et sans ouverture sur l'extérieur : un pupitre, un fauteuil, un poste de radio, quelques ouvrages et le livre de bord sur lequel doivent être consignées toutes les observations utiles. Cette pièce d'où l'on ne voit rien est aussi celle où l'on voit tout.
Là, nuit après nuit, s'amassent des connaissances et s'élabore, par le moyen d'une écriture laconique et sans fioritures, un savoir : celui du phare sur lui-même et sur le monde extérieur. S'il n'est pas gardien de phare, l'historien François Hartog est un veilleur à sa façon : depuis son bureau et entre les rayonnages de sa bibliothèque, il scrute et apprivoise les échanges entre ce que l'on voit et ne voit pas.
Ce qu'on cherche à voir, qu'on croit voir, qu'on s'efforce de faire voir. Et ce qui, trop souvent, nous échappe. C'est cette conception de son métier d'historien qu'il évoque de façon très personnelle au fil de ces entretiens, qui forment aussi une introduction générale et accessible à ses recherches. Il raconte ainsi ses origines familiales, ses années à Normal' Sup, sa formation dans les années 1970 (son rapport à l'anthropologie et au structuralisme, à l'histoire de l'Antiquité, le choix de l'histoire) ; il raconte ses maîtres (Vidal-Naquet, Michel de Certeau), son rapport à la politique, son passage de l'histoire de l'Antiquité à l'historiographie, articulée à la crise des sciences humaines des années 1980, ses travaux sur les historiens grecs et sur le personnage d'Ulysse ; il raconte ses recherches sur la notion de « temps » jusqu'à l'élaboration du concept de « présentisme », ses réflexions sur la représentation de l'histoire en littérature (Les Bienveillantes, Ian Karski) et sur le rôle de l'historien dans le monde contemporain.