La cause du vouloir suivi de L'objet de la jouissance

Par : Jean Duns Scot

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  • Nombre de pages121
  • PrésentationBroché
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-251-18108-0
  • EAN9782251181080
  • Date de parution01/03/2009
  • CollectionSagesses médiévales
  • ÉditeurBelles Lettres
  • TraducteurFrançois Loiret

Résumé

" Autant que je puisse en juger, dans l'histoire de la philosophie il n'y a que Kant à égaler Duns Scot dans son attachement inconditionnel à la liberté ", Hannah Arendt, Le Vouloir. Duns Scot (1265-1308) était théologien catholique et franciscain, et non pas philosophe au sens moderne ; le sachant, on peut mesurer la grandeur de l'éloge que fait de lui celle qui consacra son chemin de pensée à la considération de la liberté. Le lecteur contemporain, habitué à chercher dans l'autonomie l'essence de la liberté, trouvera dans les textes publiés ici une pensée de la liberté irréductible aux schémas convenus. Tous les débats sur le libre arbitre et la toute puissance divine d'Ockham à Leibniz ne sauraient être appréciés sans la lecture de Duns Scot. C'est pourquoi nous livrons à la considération du lecteur la distinction 25 du livre II du Commentaire des Sentences qui constitue le texte clé de la pensée scotienne de la liberté. Posant la question de la cause du vouloir, Duns Scot affronte les positions des maîtres de la fin du XIIIème siècle aussi bien celles dites " intellectualistes " de Godefroid de Fontaines et Gilles de Rome que les positions " volontaristes " de Henri de Gand et Pierre de jean Olivi, et en ce sens l'étiquette de " volontarisme " sous laquelle est abordée sa pensée s'avère inadéquate. Il nous montre que le libre arbitre repose sur une liberté plus originaire, celle de l'activité illimitée et toujours en devenir de la volonté. Cette liberté est indissociable d'une pensée de la contingence sans équivalent dans la tradition. On ne peut détacher l'approche de la liberté chez Duns Scot de celle de l'infini en acte. Alors que la finitude nous semble le plus souvent caractériser la condition de l'homme, Duns Scot nous entretient d'une infinitisation de l'homme comme le montre le texte de la distinction I du Commentaire des Sentences également publié ici. C'est en en tant que volonté libre que l'homme, bien que fini, est cependant capable d'une jouissance de l'infini en acte.
" Autant que je puisse en juger, dans l'histoire de la philosophie il n'y a que Kant à égaler Duns Scot dans son attachement inconditionnel à la liberté ", Hannah Arendt, Le Vouloir. Duns Scot (1265-1308) était théologien catholique et franciscain, et non pas philosophe au sens moderne ; le sachant, on peut mesurer la grandeur de l'éloge que fait de lui celle qui consacra son chemin de pensée à la considération de la liberté. Le lecteur contemporain, habitué à chercher dans l'autonomie l'essence de la liberté, trouvera dans les textes publiés ici une pensée de la liberté irréductible aux schémas convenus. Tous les débats sur le libre arbitre et la toute puissance divine d'Ockham à Leibniz ne sauraient être appréciés sans la lecture de Duns Scot. C'est pourquoi nous livrons à la considération du lecteur la distinction 25 du livre II du Commentaire des Sentences qui constitue le texte clé de la pensée scotienne de la liberté. Posant la question de la cause du vouloir, Duns Scot affronte les positions des maîtres de la fin du XIIIème siècle aussi bien celles dites " intellectualistes " de Godefroid de Fontaines et Gilles de Rome que les positions " volontaristes " de Henri de Gand et Pierre de jean Olivi, et en ce sens l'étiquette de " volontarisme " sous laquelle est abordée sa pensée s'avère inadéquate. Il nous montre que le libre arbitre repose sur une liberté plus originaire, celle de l'activité illimitée et toujours en devenir de la volonté. Cette liberté est indissociable d'une pensée de la contingence sans équivalent dans la tradition. On ne peut détacher l'approche de la liberté chez Duns Scot de celle de l'infini en acte. Alors que la finitude nous semble le plus souvent caractériser la condition de l'homme, Duns Scot nous entretient d'une infinitisation de l'homme comme le montre le texte de la distinction I du Commentaire des Sentences également publié ici. C'est en en tant que volonté libre que l'homme, bien que fini, est cependant capable d'une jouissance de l'infini en acte.