L'univers politique et syndical des cadres

Par : Gérard Grunberg

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  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • Poids0.43 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7246-0431-8
  • EAN9782724604313
  • Date de parution01/01/1979
  • CollectionAcadémique
  • ÉditeurSciences Po (Les Presses de)

Résumé

A la base de l'ouvrage se trouve un sondage sur les comportements politiques et syndicaux des cadres, enquête originale et sans équivalent sur cette population. Près de mille cinq cents cadres de l'industrie et des services ont été interrogés. Les résultats sont interprétés à la lumière des grands débats contemporains. Eléments des classes moyennes, travailleurs dans leur grande masse de plus en plus proches des autres salariés, nouvelle classe dirigeante en puissance, trois grandes conceptions de leur position sociale sont proposées aux cadres qui, dans la réalité, hésitent encore sur leur identité.
Leur insertion dans le mouvement syndical s'avère spécifique et leur comportement électoral se modifie lentement, du soutien à la droite modérée vers un penchant socialiste. L'analyse des transformations en cours achoppe sur l'extraordinaire diversité du groupe trop souvent présenté comme d'un seul tenant. Une typologie est proposée pour inciter à sortir d'une vision unifiée : à travers quatre figures dominantes - les légitimistes, les alliés, les individualistes et les solidaristes -, la complexité du réel est cernée dans sa double dimension, celle des conditions objectives de travail et celle des représentations vécues.
A la base de l'ouvrage se trouve un sondage sur les comportements politiques et syndicaux des cadres, enquête originale et sans équivalent sur cette population. Près de mille cinq cents cadres de l'industrie et des services ont été interrogés. Les résultats sont interprétés à la lumière des grands débats contemporains. Eléments des classes moyennes, travailleurs dans leur grande masse de plus en plus proches des autres salariés, nouvelle classe dirigeante en puissance, trois grandes conceptions de leur position sociale sont proposées aux cadres qui, dans la réalité, hésitent encore sur leur identité.
Leur insertion dans le mouvement syndical s'avère spécifique et leur comportement électoral se modifie lentement, du soutien à la droite modérée vers un penchant socialiste. L'analyse des transformations en cours achoppe sur l'extraordinaire diversité du groupe trop souvent présenté comme d'un seul tenant. Une typologie est proposée pour inciter à sortir d'une vision unifiée : à travers quatre figures dominantes - les légitimistes, les alliés, les individualistes et les solidaristes -, la complexité du réel est cernée dans sa double dimension, celle des conditions objectives de travail et celle des représentations vécues.