L'oppidum fortifié de Corent (Néolithique Moyen, Bronze final, La Tène finale)

Par : Matthieu Poux, Thomas Cerisay
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  • Nombre de pages488
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids1.76 kg
  • Dimensions21,0 cm × 29,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-35518-138-2
  • EAN9782355181382
  • Date de parution01/11/2023
  • CollectionProtohistoire européenne
  • ÉditeurMergoil (Editions)
  • PréfacierIan Ralston
  • PréfacierSophie Krausz

Résumé

Le plateau volcanique de Corent, situé à une quinzaine de kilomètres de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme, Auvergne), est connu depuis le début des années 2000 pour l'importance de ses occupations pré- et protohistoriques et a déjà donné lieu à de nombreuses publications. Cet ouvrage porte plus spécifiquement sur les trois systèmes de fortification récemment découverts dans le cadre d'une exploration du site à grande échelle conduite entre 2018 et 2021.
A la lumière des fouilles antérieures, ces ouvrages peuvent être corrélés à des agglomérations majeures datées du Néolithique moyen (IIIe millénaire), de l'âge du Bronze final (Xe-IXe s.) et de La Tène finale (IIe-Ier s.). L'analyse architecturale des vestiges et des ensembles mobiliers qui leur sont associés, fondée sur des comparaisons à l'échelle régionale et européenne, permet d'appréhender révolution des solutions défensives adoptées sur un même gisement à différentes périodes.
Leur remise en contexte offre l'opportunité de dresser une synthèse des occupations qui se sont succédé sur le site du Néolithique à la fin de (époque romaine. Une confrontation de l'oppidum de Corent avec les autres sites fortifiés du bassin clermontois amène aussi à examiner les liens qui (unissent, à la fin de lège du Fer, aux sites voisins de Gondole et de Gergovie. Le problème de l'identification du chef-lieu arverne au Ier s.
av. J.-C. et de son implication dans les événements relatés par César à la fin de la guerre des Gaules mobilise toute une réflexion nourrie par les fouilles récentes, à la croisée des données archéologiques et historiques. Dans une perspective plus large, elle débouche aussi sur une redéfinition de la ville protohistorique qui, loin de se cantonner à ses remparts, apparait tributaire de la géographie et d'une "histoire mémorielle" du paysage inscrite dans la très longue durée.
Le plateau volcanique de Corent, situé à une quinzaine de kilomètres de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme, Auvergne), est connu depuis le début des années 2000 pour l'importance de ses occupations pré- et protohistoriques et a déjà donné lieu à de nombreuses publications. Cet ouvrage porte plus spécifiquement sur les trois systèmes de fortification récemment découverts dans le cadre d'une exploration du site à grande échelle conduite entre 2018 et 2021.
A la lumière des fouilles antérieures, ces ouvrages peuvent être corrélés à des agglomérations majeures datées du Néolithique moyen (IIIe millénaire), de l'âge du Bronze final (Xe-IXe s.) et de La Tène finale (IIe-Ier s.). L'analyse architecturale des vestiges et des ensembles mobiliers qui leur sont associés, fondée sur des comparaisons à l'échelle régionale et européenne, permet d'appréhender révolution des solutions défensives adoptées sur un même gisement à différentes périodes.
Leur remise en contexte offre l'opportunité de dresser une synthèse des occupations qui se sont succédé sur le site du Néolithique à la fin de (époque romaine. Une confrontation de l'oppidum de Corent avec les autres sites fortifiés du bassin clermontois amène aussi à examiner les liens qui (unissent, à la fin de lège du Fer, aux sites voisins de Gondole et de Gergovie. Le problème de l'identification du chef-lieu arverne au Ier s.
av. J.-C. et de son implication dans les événements relatés par César à la fin de la guerre des Gaules mobilise toute une réflexion nourrie par les fouilles récentes, à la croisée des données archéologiques et historiques. Dans une perspective plus large, elle débouche aussi sur une redéfinition de la ville protohistorique qui, loin de se cantonner à ses remparts, apparait tributaire de la géographie et d'une "histoire mémorielle" du paysage inscrite dans la très longue durée.