L'objet de nos pensées. Descartes et l'intentionnalité
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- Nombre de pages352
- PrésentationBroché
- Poids0.415 kg
- Dimensions13,6 cm × 21,5 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-7116-2367-9
- EAN9782711623679
- Date de parution29/05/2012
- CollectionProblèmes et controverses
- ÉditeurVrin
Résumé
Le présent ouvrage cherche les sources de l'intentionnalité
dans le Moyen Age tardif. Brentano avait relevé que les
Médiévaux furent les premiers à soutenir que la pensée se
caractérise par la présence intentionnelle, par la relation à une
objectivité immanente. Les commentateurs modernes n'ont pas
été sans remarquer la provenance scotiste de la notion de
réalité objective chez Descartes, niais ils ont reproché à ce
dernier de comprendre l'esse objectivum comme un contenu
de représentation, et ainsi de manquer la notion
d'intentionnalité.
On se propose ici, par une analyse des sources médiévales et scolastiques de l'objectivité, de montrer que la philosophie cartésienne des idées repose sur un mouvement complexe de réévaluation du lexique scolastique de la species, de l'intentio, et de l'esse ou du conceptus objectivus. Toute idée étant l'idée de quelque chose, la corrélation du sujet et de l'objet qui définit l'intentionnalité doit alors être envisagée comme rapport de l'ego à des choses ontologiquement situées: les choses corporelles, les choses immatérielles et celles qui se rapportent à l'union de l'âme et du corps.
Ce qui permet de se garder et de l'idée d'un sujet transcendantal et de l'idée d'un sujet-substance séparé.
On se propose ici, par une analyse des sources médiévales et scolastiques de l'objectivité, de montrer que la philosophie cartésienne des idées repose sur un mouvement complexe de réévaluation du lexique scolastique de la species, de l'intentio, et de l'esse ou du conceptus objectivus. Toute idée étant l'idée de quelque chose, la corrélation du sujet et de l'objet qui définit l'intentionnalité doit alors être envisagée comme rapport de l'ego à des choses ontologiquement situées: les choses corporelles, les choses immatérielles et celles qui se rapportent à l'union de l'âme et du corps.
Ce qui permet de se garder et de l'idée d'un sujet transcendantal et de l'idée d'un sujet-substance séparé.
Le présent ouvrage cherche les sources de l'intentionnalité
dans le Moyen Age tardif. Brentano avait relevé que les
Médiévaux furent les premiers à soutenir que la pensée se
caractérise par la présence intentionnelle, par la relation à une
objectivité immanente. Les commentateurs modernes n'ont pas
été sans remarquer la provenance scotiste de la notion de
réalité objective chez Descartes, niais ils ont reproché à ce
dernier de comprendre l'esse objectivum comme un contenu
de représentation, et ainsi de manquer la notion
d'intentionnalité.
On se propose ici, par une analyse des sources médiévales et scolastiques de l'objectivité, de montrer que la philosophie cartésienne des idées repose sur un mouvement complexe de réévaluation du lexique scolastique de la species, de l'intentio, et de l'esse ou du conceptus objectivus. Toute idée étant l'idée de quelque chose, la corrélation du sujet et de l'objet qui définit l'intentionnalité doit alors être envisagée comme rapport de l'ego à des choses ontologiquement situées: les choses corporelles, les choses immatérielles et celles qui se rapportent à l'union de l'âme et du corps.
Ce qui permet de se garder et de l'idée d'un sujet transcendantal et de l'idée d'un sujet-substance séparé.
On se propose ici, par une analyse des sources médiévales et scolastiques de l'objectivité, de montrer que la philosophie cartésienne des idées repose sur un mouvement complexe de réévaluation du lexique scolastique de la species, de l'intentio, et de l'esse ou du conceptus objectivus. Toute idée étant l'idée de quelque chose, la corrélation du sujet et de l'objet qui définit l'intentionnalité doit alors être envisagée comme rapport de l'ego à des choses ontologiquement situées: les choses corporelles, les choses immatérielles et celles qui se rapportent à l'union de l'âme et du corps.
Ce qui permet de se garder et de l'idée d'un sujet transcendantal et de l'idée d'un sujet-substance séparé.