L'Italie, le fascisme et l'Etat. Continuités et paradoxes

Par : Sabino Cassese

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  • Nombre de pages170
  • PrésentationBroché
  • Poids0.235 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-7288-0505-1
  • EAN9782728805051
  • Date de parution24/01/2014
  • CollectionItalica
  • ÉditeurRue d'Ulm
  • TraducteurEric Vial

Résumé

Y a-t-il eu un Etat fasciste en Italie ? Le fascisme se proclama totalitaire et corporatiste, mais fut-il véritablement l'un et l'autre ? Il prétendit construire un Etat nouveau, mais réutilisa en abondance des éléments - de l'Etat libéral. Autoritaire et dictatorial, il concentra les pouvoirs publics, mais accepta aussi leur relative pluralisation. Il intégra les organisations de défense des intérêts économiques et sociaux, supprima les élections libres, créa un ersatz de représentation politique, utilisa des organisations satellites, mais eut recours à des administrations parallèles pour gérer la crise économique.
Dans ce livre qui constitue à la fois une histoire des institutions fascistes et une étude de l'Etat césariste, Sabino Cassese bouscule des idées reçues, sur l'existence même d'un Etat spécifiquement fasciste, sur les liens entre cet Etat et l'Etat libéral, sur ses héritages dans l'Etat démocratique, sur les réalités et les conséquences du corporatisme mussolinien, souvent escamotées. Les faits qu'il met au jour prendront à contre-pied bien des certitudes et des représentations idéologiques touchant au fascisme, au totalitarisme et à la nature même de l'Etat, pouvant susciter en France comme en Italie le débat, au-delà des polémiques.
Y a-t-il eu un Etat fasciste en Italie ? Le fascisme se proclama totalitaire et corporatiste, mais fut-il véritablement l'un et l'autre ? Il prétendit construire un Etat nouveau, mais réutilisa en abondance des éléments - de l'Etat libéral. Autoritaire et dictatorial, il concentra les pouvoirs publics, mais accepta aussi leur relative pluralisation. Il intégra les organisations de défense des intérêts économiques et sociaux, supprima les élections libres, créa un ersatz de représentation politique, utilisa des organisations satellites, mais eut recours à des administrations parallèles pour gérer la crise économique.
Dans ce livre qui constitue à la fois une histoire des institutions fascistes et une étude de l'Etat césariste, Sabino Cassese bouscule des idées reçues, sur l'existence même d'un Etat spécifiquement fasciste, sur les liens entre cet Etat et l'Etat libéral, sur ses héritages dans l'Etat démocratique, sur les réalités et les conséquences du corporatisme mussolinien, souvent escamotées. Les faits qu'il met au jour prendront à contre-pied bien des certitudes et des représentations idéologiques touchant au fascisme, au totalitarisme et à la nature même de l'Etat, pouvant susciter en France comme en Italie le débat, au-delà des polémiques.