L'islamisme et la mort. Le martyre révolutionnaire en Iran
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- Nombre de pages424
- PrésentationBroché
- Poids0.52 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 3,5 cm
- ISBN2-7384-3793-1
- EAN9782738437938
- Date de parution01/10/1995
- CollectionComprendre le Moyen-Orient
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Le martyre révolutionnaire en islam nous réserve des surprises. Le cas iranien est exemplaire à plus d'un titre. Ce qui s'est passé en Iran chiite pendant la révolution et en particulier pendant la guerre contre l'Irak (1980-88), ce qui se passe dans les territoires palestiniens (le Hamas), en Algéne (GIA et différents groupes armés) et en Egypte (l'aile armée de la Gemaa Islamiya) où de jeunes sunnites acceptent de gaieté de coeur le martyre repose le problème de cette mort sacrée dans de nouveaux termes.
L'essentiel est de comprendre ce qui se passe dans la tête de ces jeunes, dans leur imaginaire. Par le martyre, ils sacralisent leur désespoir de vivre la modernité par leur exclusion du champ politique mais aussi de la consommation. Le martyre est aussi le signe de la sécularisation de l'islam où chacun s'attribue le droit d'accéder au sacré par la mort, le maniement du Sacré n'étant plus du ressort exclusif des ulémas ou des saints.
Enfin, le martyre des jeunes est aussi la politisation du religieux sous une forme radicalisée, exprimant par là-même l'avortement de la modernisation des sociétés musulmanes par les pouvoirs despotiques en place et l'envie d'en découdre avec des Etats illégitimes qui refusent la participation de la société au politique. Lorsque le martyre révolutionnaire est pris en charge par un Etat islamiste comme en Iran, il se transforme en entreprise de légitimation d'un pouvoir qui manipule cette mort sacrée pour dominer la société.
Le cas iranien nous aide à comprendre l'étrange destin de cette nouvelle figure de la mort qui, sous couvert de la tradition est en réalité un néo-martyre. En lui s'affirme un sujet fragile, se laissant aussitôt manipuler par le nouveau pouvoir.
L'essentiel est de comprendre ce qui se passe dans la tête de ces jeunes, dans leur imaginaire. Par le martyre, ils sacralisent leur désespoir de vivre la modernité par leur exclusion du champ politique mais aussi de la consommation. Le martyre est aussi le signe de la sécularisation de l'islam où chacun s'attribue le droit d'accéder au sacré par la mort, le maniement du Sacré n'étant plus du ressort exclusif des ulémas ou des saints.
Enfin, le martyre des jeunes est aussi la politisation du religieux sous une forme radicalisée, exprimant par là-même l'avortement de la modernisation des sociétés musulmanes par les pouvoirs despotiques en place et l'envie d'en découdre avec des Etats illégitimes qui refusent la participation de la société au politique. Lorsque le martyre révolutionnaire est pris en charge par un Etat islamiste comme en Iran, il se transforme en entreprise de légitimation d'un pouvoir qui manipule cette mort sacrée pour dominer la société.
Le cas iranien nous aide à comprendre l'étrange destin de cette nouvelle figure de la mort qui, sous couvert de la tradition est en réalité un néo-martyre. En lui s'affirme un sujet fragile, se laissant aussitôt manipuler par le nouveau pouvoir.
Le martyre révolutionnaire en islam nous réserve des surprises. Le cas iranien est exemplaire à plus d'un titre. Ce qui s'est passé en Iran chiite pendant la révolution et en particulier pendant la guerre contre l'Irak (1980-88), ce qui se passe dans les territoires palestiniens (le Hamas), en Algéne (GIA et différents groupes armés) et en Egypte (l'aile armée de la Gemaa Islamiya) où de jeunes sunnites acceptent de gaieté de coeur le martyre repose le problème de cette mort sacrée dans de nouveaux termes.
L'essentiel est de comprendre ce qui se passe dans la tête de ces jeunes, dans leur imaginaire. Par le martyre, ils sacralisent leur désespoir de vivre la modernité par leur exclusion du champ politique mais aussi de la consommation. Le martyre est aussi le signe de la sécularisation de l'islam où chacun s'attribue le droit d'accéder au sacré par la mort, le maniement du Sacré n'étant plus du ressort exclusif des ulémas ou des saints.
Enfin, le martyre des jeunes est aussi la politisation du religieux sous une forme radicalisée, exprimant par là-même l'avortement de la modernisation des sociétés musulmanes par les pouvoirs despotiques en place et l'envie d'en découdre avec des Etats illégitimes qui refusent la participation de la société au politique. Lorsque le martyre révolutionnaire est pris en charge par un Etat islamiste comme en Iran, il se transforme en entreprise de légitimation d'un pouvoir qui manipule cette mort sacrée pour dominer la société.
Le cas iranien nous aide à comprendre l'étrange destin de cette nouvelle figure de la mort qui, sous couvert de la tradition est en réalité un néo-martyre. En lui s'affirme un sujet fragile, se laissant aussitôt manipuler par le nouveau pouvoir.
L'essentiel est de comprendre ce qui se passe dans la tête de ces jeunes, dans leur imaginaire. Par le martyre, ils sacralisent leur désespoir de vivre la modernité par leur exclusion du champ politique mais aussi de la consommation. Le martyre est aussi le signe de la sécularisation de l'islam où chacun s'attribue le droit d'accéder au sacré par la mort, le maniement du Sacré n'étant plus du ressort exclusif des ulémas ou des saints.
Enfin, le martyre des jeunes est aussi la politisation du religieux sous une forme radicalisée, exprimant par là-même l'avortement de la modernisation des sociétés musulmanes par les pouvoirs despotiques en place et l'envie d'en découdre avec des Etats illégitimes qui refusent la participation de la société au politique. Lorsque le martyre révolutionnaire est pris en charge par un Etat islamiste comme en Iran, il se transforme en entreprise de légitimation d'un pouvoir qui manipule cette mort sacrée pour dominer la société.
Le cas iranien nous aide à comprendre l'étrange destin de cette nouvelle figure de la mort qui, sous couvert de la tradition est en réalité un néo-martyre. En lui s'affirme un sujet fragile, se laissant aussitôt manipuler par le nouveau pouvoir.