L'intérêt général dans le libéralisme politique. Entre droits et intérêts particuliers (XVIIe-XIXe siècles)

Par : Florence Perrin

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  • Nombre de pages438
  • PrésentationBroché
  • Poids0.714 kg
  • Dimensions15,9 cm × 23,9 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-916606-65-1
  • EAN9782916606651
  • Date de parution05/02/2013
  • CollectionCollection des Thèses
  • ÉditeurFondation Varenne
  • PréfacierPierre Manent

Résumé

Il est courant de déplorer la perte d’un horizon politique fédérateur apte à mobiliser les membres de nos sociétés dans la poursuite de l’intérêt général. Entre autres responsables de la dissolution du lien politique et de l’affaiblissement du devoir civique, est convoquée la philosophie libérale dont la portée individualiste aurait rendu inconcevable le sacrifice des intérêts particuliers au nom de l’intérêt général.
Il s’agit d’éclaircir cette critique en montrant que la reformulation moderne du bien commun par le libéralisme a surtout introduit une indétermination qui rend compte de la difficulté pour ses membres à s’y rapporter. En vertu du droit de chacun à poursuivre ses propres buts, l’intérêt général peut aussi bien désigner la protection des droits que la satisfaction des intérêts particuliers. Or ces deux finalités sont non seulement distinctes mais peuvent également entrer en conflit, comme le révèlent aujourd’hui les débats autour des objectifs de l’Union européenne ou ceux entourant la protection des Biens Publics Mondiaux.
Cet ouvrage se propose de montrer que cette tension est déjà présente chez les auteurs fondateurs du libéralisme qui oscillent entre la consécration d’un droit déterminant la sphère des intérêts légitimes et la préservation des intérêts dont découle le régime des droits. L’ambiguïté entre ce qui est d’intérêt général, la garantie des droits, et la poursuite de l’intérêt général sur le principe de composition des intérêts particuliers, contraint alors à redéfinir la nature de la participation politique et citoyenne, en particulier dans le cadre de nos démocraties.
Il est courant de déplorer la perte d’un horizon politique fédérateur apte à mobiliser les membres de nos sociétés dans la poursuite de l’intérêt général. Entre autres responsables de la dissolution du lien politique et de l’affaiblissement du devoir civique, est convoquée la philosophie libérale dont la portée individualiste aurait rendu inconcevable le sacrifice des intérêts particuliers au nom de l’intérêt général.
Il s’agit d’éclaircir cette critique en montrant que la reformulation moderne du bien commun par le libéralisme a surtout introduit une indétermination qui rend compte de la difficulté pour ses membres à s’y rapporter. En vertu du droit de chacun à poursuivre ses propres buts, l’intérêt général peut aussi bien désigner la protection des droits que la satisfaction des intérêts particuliers. Or ces deux finalités sont non seulement distinctes mais peuvent également entrer en conflit, comme le révèlent aujourd’hui les débats autour des objectifs de l’Union européenne ou ceux entourant la protection des Biens Publics Mondiaux.
Cet ouvrage se propose de montrer que cette tension est déjà présente chez les auteurs fondateurs du libéralisme qui oscillent entre la consécration d’un droit déterminant la sphère des intérêts légitimes et la préservation des intérêts dont découle le régime des droits. L’ambiguïté entre ce qui est d’intérêt général, la garantie des droits, et la poursuite de l’intérêt général sur le principe de composition des intérêts particuliers, contraint alors à redéfinir la nature de la participation politique et citoyenne, en particulier dans le cadre de nos démocraties.