J’ai découvert Mary Kubica l’été dernier, avec son premier roman "Une fille parfaite". J’ai apprécié le roman et la plume de cette jeune auteure. Je surveillai donc la sortie de son nouveau roman.
Tout comme son premier roman, il s’agit encore d’un thriller psychologique tout en finesse (pas d'angoisses, pas de sueurs froides), avec une trame similaire où les trois protagonistes prendront successivement la parole, Heidi qui accueille dans son foyer l’inconnue malgré l’opposition de sa famille, Willow (l’inconnue) et Chris (le mari d’Heidi).
L’histoire est prenante bien qu’il n’y ait pas un rythme trépidant avec des rebondissements à foison. C'est la succession des chapitres courts et l’alternance des narrateurs qui donnent du rythme. La progression du récit et l’évolution des personnages apportent une certaine tension et un sentiment de malaise qui montent crescendo. Au départ, on se méfie de Willow. Et tout en échafaudant des scénarios à son sujet, on s’attache tout de même à cette jeune sans-abri et à son bébé. Puis, on commence à douter d’Heidi car, pour l’une comme pour l’autre, les apparences sont parfois trompeuses….
On va assister au changement psychologique d’Heidi qui, sous sa carapace de femme forte et volontaire, cache une grande fragilité après deux évènements douloureux survenus quelques années auparavant. Un traumatisme qui va virer à la névrose. Pendant que le mari doute de l’inconnue jusqu’à douter de son couple, et surtout pendant qu’Heidi, obsédée par le bébé, plonge doucement mais sûrement dans la folie, au compte-gouttes, l’auteure nous raconte le passé difficile et le douloureux calvaire de Willow.
A travers cette histoire réaliste, Mary Kubica traite différents sujets, certains complexes, d’autres douloureux : la vie de couple et la jalousie quand le mari (encore séduisant) est souvent en déplacement, les rapports parent-enfant parfois conflictuels pendant l’adolescence, la perte d’un parent, la perte d’un enfant, la dépression latente, mais aussi de la pauvreté, des dérives de l’adoption, des sévices sexuels non dénoncés.
Même si j’ai apprécié son premier roman, ma préférence va pour celui-ci. J’aime le style de Mary Kubica et je ne manquerai pas de guetter, l’année prochaine, la sortie de son nouveau roman.
J’ai découvert Mary Kubica l’été dernier, avec son premier roman "Une fille parfaite". J’ai apprécié le roman et la plume de cette jeune auteure. Je surveillai donc la sortie de son nouveau roman.
Tout comme son premier roman, il s’agit encore d’un thriller psychologique tout en finesse (pas d'angoisses, pas de sueurs froides), avec une trame similaire où les trois protagonistes prendront successivement la parole, Heidi qui accueille dans son foyer l’inconnue malgré l’opposition de sa famille, Willow (l’inconnue) et Chris (le mari d’Heidi).
L’histoire est prenante bien qu’il n’y ait pas un rythme trépidant avec des rebondissements à foison. C'est la succession des chapitres courts et l’alternance des narrateurs qui donnent du rythme. La progression du récit et l’évolution des personnages apportent une certaine tension et un sentiment de malaise qui montent crescendo. Au départ, on se méfie de Willow. Et tout en échafaudant des scénarios à son sujet, on s’attache tout de même à cette jeune sans-abri et à son bébé. Puis, on commence à douter d’Heidi car, pour l’une comme pour l’autre, les apparences sont parfois trompeuses….
On va assister au changement psychologique d’Heidi qui, sous sa carapace de femme forte et volontaire, cache une grande fragilité après deux évènements douloureux survenus quelques années auparavant. Un traumatisme qui va virer à la névrose. Pendant que le mari doute de l’inconnue jusqu’à douter de son couple, et surtout pendant qu’Heidi, obsédée par le bébé, plonge doucement mais sûrement dans la folie, au compte-gouttes, l’auteure nous raconte le passé difficile et le douloureux calvaire de Willow.
A travers cette histoire réaliste, Mary Kubica traite différents sujets, certains complexes, d’autres douloureux : la vie de couple et la jalousie quand le mari (encore séduisant) est souvent en déplacement, les rapports parent-enfant parfois conflictuels pendant l’adolescence, la perte d’un parent, la perte d’un enfant, la dépression latente, mais aussi de la pauvreté, des dérives de l’adoption, des sévices sexuels non dénoncés.
Même si j’ai apprécié son premier roman, ma préférence va pour celui-ci. J’aime le style de Mary Kubica et je ne manquerai pas de guetter, l’année prochaine, la sortie de son nouveau roman.