L'Image De Babylone Aux Serpents Dans Les Beatus. Contribution A L'Etude Des Influences Du Proche-Orient Antique Dans L'Art Du Haut Moyen Age
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- Nombre de pages187
- PrésentationBroché
- Poids0.385 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,4 cm
- ISBN2-87601-284-7
- EAN9782876012844
- Date de parution28/07/2000
- Collectionla tradition biblique
- ÉditeurCariscript
Résumé
Le commentaire de Beatus, moine de Liébana, est le seul traité médiéval sur l'Apocalypse auquel on ait ajouté un exposé sur le In Danielem de Jérôme. Avec l'introduction de ce commentaire apparaît l'image de Babylone aux serpents qui occupe une place à part dans l'illustration de l'ouvrage. Cette image est reconnue comme exceptionnelle dans l'art du haut Moyen Age. Pour tenter de retrouver l'origine de l'image d'une ville entourée de deux grands reptiles, il faut remonter à certains thèmes iconographiques et littéraires qui apparaissent pour la première fois dans les grandes civilisations du Proche-Orient ancien et qui rassemblent dans une seule composition emblématique la divinité, le culte et le lieu où ce dernier est rendu. Le monde où sont nés ces thèmes est également celui où les textes bibliques sont apparus. La langue des prophètes reproduit, sur le mode littéraire, un ensemble de malédictions qui sont déjà présentes sur certains monuments mésopotamiens et dont on peut retrouver l'écho, combinaison de l'image et du texte, sur la miniature de Babylone des Beatus. Le long cheminement qui va relier l'antique tradition orientale à l'enluminure mozarabe du Xe siècle passe par l'Antiquité chrétienne de l'Orient Syriani. Autour de l'image biblique, c'est l'ensemble des sciences de l'histoire du texte et de l'histoire de l'art qui est sollicité, montrant peu à peu comment un thème a pu s'adapter aux civilisations qu'il a rencontrées tout en conservant ses éléments fondamentaux.
Le commentaire de Beatus, moine de Liébana, est le seul traité médiéval sur l'Apocalypse auquel on ait ajouté un exposé sur le In Danielem de Jérôme. Avec l'introduction de ce commentaire apparaît l'image de Babylone aux serpents qui occupe une place à part dans l'illustration de l'ouvrage. Cette image est reconnue comme exceptionnelle dans l'art du haut Moyen Age. Pour tenter de retrouver l'origine de l'image d'une ville entourée de deux grands reptiles, il faut remonter à certains thèmes iconographiques et littéraires qui apparaissent pour la première fois dans les grandes civilisations du Proche-Orient ancien et qui rassemblent dans une seule composition emblématique la divinité, le culte et le lieu où ce dernier est rendu. Le monde où sont nés ces thèmes est également celui où les textes bibliques sont apparus. La langue des prophètes reproduit, sur le mode littéraire, un ensemble de malédictions qui sont déjà présentes sur certains monuments mésopotamiens et dont on peut retrouver l'écho, combinaison de l'image et du texte, sur la miniature de Babylone des Beatus. Le long cheminement qui va relier l'antique tradition orientale à l'enluminure mozarabe du Xe siècle passe par l'Antiquité chrétienne de l'Orient Syriani. Autour de l'image biblique, c'est l'ensemble des sciences de l'histoire du texte et de l'histoire de l'art qui est sollicité, montrant peu à peu comment un thème a pu s'adapter aux civilisations qu'il a rencontrées tout en conservant ses éléments fondamentaux.