L'Evangile et l'Eglise
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- Nombre de pages160
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.27 kg
- Dimensions16,0 cm × 23,0 cm × 1,2 cm
- ISBN978-2-36500-091-8
- EAN9782365000918
- Date de parution01/09/2014
- CollectionMis à l'index
- ÉditeurTheolib
- PréfacierPierre-Yves Ruff
Résumé
"Jésus annonçait le royaume, et c'est l'Eglise qui est venue." Etait-ce une critique ? Etait-ce le constat d'un développement historique que Loisy trouverait, non seulement légitime, mais encore "naturel" ? Après-coup, et parlant de lui-même, Loisy l'affirme : "Il s'est trouvé que celui qu'on voulait surtout abattre était un exégète fantôme, qui avait derrière lui une idée." L'idée, c'est que si le catholicisme ne répond pas aux questions de l'heure, en matière d'exégèse et d'histoire, on ira chercher les réponses...
"chez les protestants et chez les incrédules" (sic). L'exégète pourtant n'était pas seulement fantôme. Il critique, au nom de l'histoire, l'idéalisme exégétique d'un célèbre auteur protestant libéral, Harnack, pour lequel l'amour du Père était le centre du message de Jésus. Il démontre alors, non sans brio, que Jésus était avant tout le prédicateur du royaume. Ce message sera peu entendu, si ce n'est, bien plus tard, par un autre protestant libéral...
Albert Schweitzer. Mais au malentendu de la petite phrase s'en ajoute un autre, et de taille. Loisy, cherchant à démontrer que le catholicisme est la vérité exclusive du christianisme, sera aussitôt condamné. On estima alors que son catholicisme s'accommodait par trop de la modernité. La petite phrase voulait peut-être suggérer qu'un développement historique est toujours légitime (mais en ce cas, pourquoi celui-ci au détriment des autres ?) Or, l'histoire a semblé lui répondre : "Loisy annonçait un catholicisme moderne, et c'est l'excommunication qui est venue." Pierre-Yves Ruff
"chez les protestants et chez les incrédules" (sic). L'exégète pourtant n'était pas seulement fantôme. Il critique, au nom de l'histoire, l'idéalisme exégétique d'un célèbre auteur protestant libéral, Harnack, pour lequel l'amour du Père était le centre du message de Jésus. Il démontre alors, non sans brio, que Jésus était avant tout le prédicateur du royaume. Ce message sera peu entendu, si ce n'est, bien plus tard, par un autre protestant libéral...
Albert Schweitzer. Mais au malentendu de la petite phrase s'en ajoute un autre, et de taille. Loisy, cherchant à démontrer que le catholicisme est la vérité exclusive du christianisme, sera aussitôt condamné. On estima alors que son catholicisme s'accommodait par trop de la modernité. La petite phrase voulait peut-être suggérer qu'un développement historique est toujours légitime (mais en ce cas, pourquoi celui-ci au détriment des autres ?) Or, l'histoire a semblé lui répondre : "Loisy annonçait un catholicisme moderne, et c'est l'excommunication qui est venue." Pierre-Yves Ruff
"Jésus annonçait le royaume, et c'est l'Eglise qui est venue." Etait-ce une critique ? Etait-ce le constat d'un développement historique que Loisy trouverait, non seulement légitime, mais encore "naturel" ? Après-coup, et parlant de lui-même, Loisy l'affirme : "Il s'est trouvé que celui qu'on voulait surtout abattre était un exégète fantôme, qui avait derrière lui une idée." L'idée, c'est que si le catholicisme ne répond pas aux questions de l'heure, en matière d'exégèse et d'histoire, on ira chercher les réponses...
"chez les protestants et chez les incrédules" (sic). L'exégète pourtant n'était pas seulement fantôme. Il critique, au nom de l'histoire, l'idéalisme exégétique d'un célèbre auteur protestant libéral, Harnack, pour lequel l'amour du Père était le centre du message de Jésus. Il démontre alors, non sans brio, que Jésus était avant tout le prédicateur du royaume. Ce message sera peu entendu, si ce n'est, bien plus tard, par un autre protestant libéral...
Albert Schweitzer. Mais au malentendu de la petite phrase s'en ajoute un autre, et de taille. Loisy, cherchant à démontrer que le catholicisme est la vérité exclusive du christianisme, sera aussitôt condamné. On estima alors que son catholicisme s'accommodait par trop de la modernité. La petite phrase voulait peut-être suggérer qu'un développement historique est toujours légitime (mais en ce cas, pourquoi celui-ci au détriment des autres ?) Or, l'histoire a semblé lui répondre : "Loisy annonçait un catholicisme moderne, et c'est l'excommunication qui est venue." Pierre-Yves Ruff
"chez les protestants et chez les incrédules" (sic). L'exégète pourtant n'était pas seulement fantôme. Il critique, au nom de l'histoire, l'idéalisme exégétique d'un célèbre auteur protestant libéral, Harnack, pour lequel l'amour du Père était le centre du message de Jésus. Il démontre alors, non sans brio, que Jésus était avant tout le prédicateur du royaume. Ce message sera peu entendu, si ce n'est, bien plus tard, par un autre protestant libéral...
Albert Schweitzer. Mais au malentendu de la petite phrase s'en ajoute un autre, et de taille. Loisy, cherchant à démontrer que le catholicisme est la vérité exclusive du christianisme, sera aussitôt condamné. On estima alors que son catholicisme s'accommodait par trop de la modernité. La petite phrase voulait peut-être suggérer qu'un développement historique est toujours légitime (mais en ce cas, pourquoi celui-ci au détriment des autres ?) Or, l'histoire a semblé lui répondre : "Loisy annonçait un catholicisme moderne, et c'est l'excommunication qui est venue." Pierre-Yves Ruff