L'Europe des Lumières et la Constitution américaine

Par : Jean-Pierre Machelon, Charles-Philippe de Vergennes
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  • Nombre de pages153
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.225 kg
  • Dimensions15,0 cm × 20,9 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-84934-335-7
  • EAN9782849343357
  • Date de parution22/03/2018
  • CollectionDroit public
  • ÉditeurMare et Martin Editions

Résumé

Issues d'un symposium tenu à Washington à l'initiative de la Société générale des Cincinnati, les contributions ici rassemblées montrent comment les idéaux du siècle des Lumières et les idées des Philosophes français ont imprimé leur marque à la Constitution des Etats-Unis. Après avoir rompu le lien de dépendance coloniale, les représentants des treize Etats nouvellement indépendants ont recherché et trouvé les bases d'institutions solides, pour l'essentiel toujours en vigueur.
A Philadelphie, en 1787, le constitutionnalisme européen en a fourni les matériaux, adaptés, dans un cadre fédéral inédit, à la quête du bonheur, au respect de la loi naturelle et à la consécration de la liberté de conscience et de religion, qui, chez les colons émancipés, accompagnaient le rejet de tout pouvoir oppressif. Connaître ses origines aide à comprendre la pérennité du dispositif. La contrainte fédérale a permis de renforcer la protection des droits fondamentaux de l'individu, d'emblée favorisée par la "balance des pouvoirs" et, dès 1791, améliorée par les dix premiers amendements à la Constitution.
La liberté religieuse voulue par les Pères fondateurs a, de même, contribué à l'épanouissement de la liberté démocratique. Dans l'un et l'autre cas, la Cour suprême a favorisé la continuité en interprétant les prescriptions constitutionnelles sans omettre, à l'occasion, de citer les intentions de Jefferson et de Madison.
Issues d'un symposium tenu à Washington à l'initiative de la Société générale des Cincinnati, les contributions ici rassemblées montrent comment les idéaux du siècle des Lumières et les idées des Philosophes français ont imprimé leur marque à la Constitution des Etats-Unis. Après avoir rompu le lien de dépendance coloniale, les représentants des treize Etats nouvellement indépendants ont recherché et trouvé les bases d'institutions solides, pour l'essentiel toujours en vigueur.
A Philadelphie, en 1787, le constitutionnalisme européen en a fourni les matériaux, adaptés, dans un cadre fédéral inédit, à la quête du bonheur, au respect de la loi naturelle et à la consécration de la liberté de conscience et de religion, qui, chez les colons émancipés, accompagnaient le rejet de tout pouvoir oppressif. Connaître ses origines aide à comprendre la pérennité du dispositif. La contrainte fédérale a permis de renforcer la protection des droits fondamentaux de l'individu, d'emblée favorisée par la "balance des pouvoirs" et, dès 1791, améliorée par les dix premiers amendements à la Constitution.
La liberté religieuse voulue par les Pères fondateurs a, de même, contribué à l'épanouissement de la liberté démocratique. Dans l'un et l'autre cas, la Cour suprême a favorisé la continuité en interprétant les prescriptions constitutionnelles sans omettre, à l'occasion, de citer les intentions de Jefferson et de Madison.