L'été slovène

Par : Clément Bénech

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  • Nombre de pages126
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.169 kg
  • Dimensions13,7 cm × 21,1 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-08-130030-9
  • EAN9782081300309
  • Date de parution27/03/2013
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

Cet été-là, il part avec Eléna en Slovénie, pour changer d'air. Mais très vite, tout vient contrarier l'intimité du jeune couple : la traversée à la nage d'un lac glacé, une nuit passée dans un parc, un accident de voiture, une chatte en chaleur dans leur chambre d'hôtel, rien ne se passe comme ils l'espéraient. Dès lors, ce périple chaotique semble déteindre sur leur relation au point qu'ils finissent par ressembler, l'un pour l'autre, au pays qu'ils traversent : aussi familier que mystérieux, aussi énervant qu'attendrissant.
Avec beaucoup d'humour et de subtilité, Clément Bénech nous offre les instantanés d'un amour qui décline et qui, malgré la bonne volonté des deux amants, court inexorablement vers sa fin.
Cet été-là, il part avec Eléna en Slovénie, pour changer d'air. Mais très vite, tout vient contrarier l'intimité du jeune couple : la traversée à la nage d'un lac glacé, une nuit passée dans un parc, un accident de voiture, une chatte en chaleur dans leur chambre d'hôtel, rien ne se passe comme ils l'espéraient. Dès lors, ce périple chaotique semble déteindre sur leur relation au point qu'ils finissent par ressembler, l'un pour l'autre, au pays qu'ils traversent : aussi familier que mystérieux, aussi énervant qu'attendrissant.
Avec beaucoup d'humour et de subtilité, Clément Bénech nous offre les instantanés d'un amour qui décline et qui, malgré la bonne volonté des deux amants, court inexorablement vers sa fin.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 4 notes dont 3 avis lecteurs
voyage d'été
Grâce à Entrée Livre, j’ai pu lire ce premier roman, d’un jeune auteur français. Il évoque en petites scènes qui ont toujours un parfum d’inédit, un voyage d’été en Slovénie, avec son amoureuse du moment. Justement, amoureux, ils ne le sont guère, ou plus trop, ou pas encore, ou ils ne le seront jamais… Ce qui n’est guère étonnant si on a affaire à quelqu’un qui déclare : "Il me semble qu’en parlant le moins possible des choses on les fait disparaître et ma manière de résoudre le problème est de laisser pourrir, ça marche presque à chaque fois." C’est entre des mots qui décrivent une traversée d’un lac à la nage, un accident de voiture, une nuit dans un jardin public, que le lecteur devine les sentiments, car le narrateur reste assez discret et pudique sur le sujet. J’ai aimé le ton léger, ironique, les parenthèses moins nombreuses que chez Philippe Jaenada, mais aussi surprenantes, les anecdotes de voyages un peu décalées, les petites phrases insolites… "La nuit les coutumes tombent et nous redevenons nous-mêmes, à savoir de vils mangeurs de pizza." ou bien "Au loin, au-dessus du château fortifié de Ljubljana, un feu d’artifice pétaradait avec l’ardeur des choses facultatives." Et il y a quelque chose qui me fait plaisir, c’est bête à dire, c’est de pouvoir me trouver tout à fait à l’aise dans un univers a priori éloigné du mien, celui d’un écrivain très jeune, un tantinet branché, de sexe masculin ! J’ai apprécié de plus, qu’il répugne à se regarder le nombril, ou alors avec une auto-dérision tout à fait réjouissante à lire, si toutefois le personnage principal et narrateur peut être assimilé à l’auteur, ce dont je n’ai aucune idée. Ce n’est pas là l’important, ce qui compte c’est le mélange d’humour, de sens du détail qui fait mouche, de poésie. Il y a bien quelques petites maladresses, mais pas de longueurs ni de redites, la concision et l’ellipse font partie du bagage de ce jeune auteur au ton tout à fait original !
Grâce à Entrée Livre, j’ai pu lire ce premier roman, d’un jeune auteur français. Il évoque en petites scènes qui ont toujours un parfum d’inédit, un voyage d’été en Slovénie, avec son amoureuse du moment. Justement, amoureux, ils ne le sont guère, ou plus trop, ou pas encore, ou ils ne le seront jamais… Ce qui n’est guère étonnant si on a affaire à quelqu’un qui déclare : "Il me semble qu’en parlant le moins possible des choses on les fait disparaître et ma manière de résoudre le problème est de laisser pourrir, ça marche presque à chaque fois." C’est entre des mots qui décrivent une traversée d’un lac à la nage, un accident de voiture, une nuit dans un jardin public, que le lecteur devine les sentiments, car le narrateur reste assez discret et pudique sur le sujet. J’ai aimé le ton léger, ironique, les parenthèses moins nombreuses que chez Philippe Jaenada, mais aussi surprenantes, les anecdotes de voyages un peu décalées, les petites phrases insolites… "La nuit les coutumes tombent et nous redevenons nous-mêmes, à savoir de vils mangeurs de pizza." ou bien "Au loin, au-dessus du château fortifié de Ljubljana, un feu d’artifice pétaradait avec l’ardeur des choses facultatives." Et il y a quelque chose qui me fait plaisir, c’est bête à dire, c’est de pouvoir me trouver tout à fait à l’aise dans un univers a priori éloigné du mien, celui d’un écrivain très jeune, un tantinet branché, de sexe masculin ! J’ai apprécié de plus, qu’il répugne à se regarder le nombril, ou alors avec une auto-dérision tout à fait réjouissante à lire, si toutefois le personnage principal et narrateur peut être assimilé à l’auteur, ce dont je n’ai aucune idée. Ce n’est pas là l’important, ce qui compte c’est le mélange d’humour, de sens du détail qui fait mouche, de poésie. Il y a bien quelques petites maladresses, mais pas de longueurs ni de redites, la concision et l’ellipse font partie du bagage de ce jeune auteur au ton tout à fait original !
  • Inattendu
  • Ironique
Le rêve éveillé du funambule. Impressions de lecture.
Guidé par la plume du jeune écrivain Clément Bénech, tel un félin sur la plus haute branche le jeune homme, héros de L'été slovène, dénommé « mon chat » (« Ça irait mieux, lui dis-je, si tu m'appelais un jour par mon prénom ») observe le monde avec ses yeux perçants et amusés : « C'est vrai, répondis-je froidement, c'est vrai que je suis un assez bon exemple d'un garçon tel que moi. » Un univers nouveau s'offre à lui puisqu'il voyage en territoire inconnu aux bras d'Éléna, « dont l'infantile n'avait jamais été le créneau », un mètre quatre-vingt-huit. Le lecteur souriant assiste au parcours intime des deux étudiants, jalonné d'indices de désamour, d'images percutantes de la désillusion, au romantisme amer mais joyeux. « Tout a l'air parodique avec toi, dit-elle. » « Tu sais bien que pour moi, tout ça n'existe pas, lui répondis-je, je ne crois pas que ça existe. » Il n'est que dans le rêve que l'étudiant préparant une thèse sur le lien en géographie s'y retrouve, qu'il sait donner une « importance symbolique » aux événements : le rêve du concept de linceul déclenché par la peur de la conduite automobile, le rêve du château suite à la visite au poste de police, le rêve de la baignoire survenant après une vision effrayante au centre aquatique (« On est passés devant un long miroir et je nous ai vus tout flasques, tout blanchâtres, tout morts »). Éléna quant à elle, après qu'ils aient fait l'amour, rêve d'une fille qui beugle. « Seulement (comme dans certains rêves ou les choses sont remplacées par leur concept), je ne me serrais pas contre elle, non, je ne me serrais pas contre elle mais contre la fin de notre histoire. » La joie n'éclaterait-elle que dans le songe ? L'émerveillement n'envahirait-il que le dormeur ? Car « le dormeur n'en veut à personne ». La gaieté et l'espièglerie du narrateur qui somnambule dans L'été slovène de Clément Bénech aux éditions Flammarion ont la gravité de l'enfance. On apprend une leçon de vie à la lecture de ce roman : « Je me laissai aller à prendre tout ceci à la légère. »
Guidé par la plume du jeune écrivain Clément Bénech, tel un félin sur la plus haute branche le jeune homme, héros de L'été slovène, dénommé « mon chat » (« Ça irait mieux, lui dis-je, si tu m'appelais un jour par mon prénom ») observe le monde avec ses yeux perçants et amusés : « C'est vrai, répondis-je froidement, c'est vrai que je suis un assez bon exemple d'un garçon tel que moi. » Un univers nouveau s'offre à lui puisqu'il voyage en territoire inconnu aux bras d'Éléna, « dont l'infantile n'avait jamais été le créneau », un mètre quatre-vingt-huit. Le lecteur souriant assiste au parcours intime des deux étudiants, jalonné d'indices de désamour, d'images percutantes de la désillusion, au romantisme amer mais joyeux. « Tout a l'air parodique avec toi, dit-elle. » « Tu sais bien que pour moi, tout ça n'existe pas, lui répondis-je, je ne crois pas que ça existe. » Il n'est que dans le rêve que l'étudiant préparant une thèse sur le lien en géographie s'y retrouve, qu'il sait donner une « importance symbolique » aux événements : le rêve du concept de linceul déclenché par la peur de la conduite automobile, le rêve du château suite à la visite au poste de police, le rêve de la baignoire survenant après une vision effrayante au centre aquatique (« On est passés devant un long miroir et je nous ai vus tout flasques, tout blanchâtres, tout morts »). Éléna quant à elle, après qu'ils aient fait l'amour, rêve d'une fille qui beugle. « Seulement (comme dans certains rêves ou les choses sont remplacées par leur concept), je ne me serrais pas contre elle, non, je ne me serrais pas contre elle mais contre la fin de notre histoire. » La joie n'éclaterait-elle que dans le songe ? L'émerveillement n'envahirait-il que le dormeur ? Car « le dormeur n'en veut à personne ». La gaieté et l'espièglerie du narrateur qui somnambule dans L'été slovène de Clément Bénech aux éditions Flammarion ont la gravité de l'enfance. On apprend une leçon de vie à la lecture de ce roman : « Je me laissai aller à prendre tout ceci à la légère. »
  • Drôle
  • Emouvant
  • Ironique
L'amour à Ljubjana
Sentant que leur jeune couple commence à battre de l'aile, le narrateur et sa compagne Eléna décident de changer d'air le temps d'un voyage en Slovénie. Mais, comme souvent, fuir, ce n'est que transporter ses problèmes sous d'autres cieux et la beauté des paysages et le romantisme de Ljubjana sont impuissants à ranimer une flamme qui s'éteint peu à peu. L'été slovène n'aura pas suffi pour gommer les différences, les incompréhensions, les tensions. Ils ont atteint le point de bascule du couple, celui où les petites manies de l'autre, qu'on trouvait adorables, deviennent des défauts difficilement supportables. Elle le trouve égocentrique, ne rit plus à ses blagues. Il se moque de son ton professoral, de son obstination à voyager un guide touristique à la main. Il est casanier, elle aime sortir, voir du monde, se lier. Elle est battante, il a trop tendance à laisser tomber quand les choses se compliquent. Leur couple est trop jeune pour que la tendresse prenne la place de la passion. Mais ils ont décidé de se laisser une chance et quoi de plus romantique qu'un voyage en amoureux dans un petit pays à découvrir? Le voyage pourtant ne se déroule pas sans accrocs et l'étincelle a du mal à reprendre malgré leurs efforts héroïques. Ce court roman au ton désabusé et ironique offre un bon moment de lecture. L'humour désespéré du narrateur, la pertinence des situations, le lent naufrage du couple, auxquels s'ajoute en prime une visite guidée d'un pays qui semble charmant; tout concourt à faire de Clément Bénech un auteur à suivre.
Sentant que leur jeune couple commence à battre de l'aile, le narrateur et sa compagne Eléna décident de changer d'air le temps d'un voyage en Slovénie. Mais, comme souvent, fuir, ce n'est que transporter ses problèmes sous d'autres cieux et la beauté des paysages et le romantisme de Ljubjana sont impuissants à ranimer une flamme qui s'éteint peu à peu. L'été slovène n'aura pas suffi pour gommer les différences, les incompréhensions, les tensions. Ils ont atteint le point de bascule du couple, celui où les petites manies de l'autre, qu'on trouvait adorables, deviennent des défauts difficilement supportables. Elle le trouve égocentrique, ne rit plus à ses blagues. Il se moque de son ton professoral, de son obstination à voyager un guide touristique à la main. Il est casanier, elle aime sortir, voir du monde, se lier. Elle est battante, il a trop tendance à laisser tomber quand les choses se compliquent. Leur couple est trop jeune pour que la tendresse prenne la place de la passion. Mais ils ont décidé de se laisser une chance et quoi de plus romantique qu'un voyage en amoureux dans un petit pays à découvrir? Le voyage pourtant ne se déroule pas sans accrocs et l'étincelle a du mal à reprendre malgré leurs efforts héroïques. Ce court roman au ton désabusé et ironique offre un bon moment de lecture. L'humour désespéré du narrateur, la pertinence des situations, le lent naufrage du couple, auxquels s'ajoute en prime une visite guidée d'un pays qui semble charmant; tout concourt à faire de Clément Bénech un auteur à suivre.
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