
L'Etat nous rend-il meilleurs ?. Essai sur la liberté politique
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- Nombre de pages332
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.175 kg
- Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,4 cm
- ISBN978-2-07-045191-3
- EAN9782070451913
- Date de parution28/03/2013
- CollectionFolio. Essais
- ÉditeurGallimard
Résumé
Comment conjuguer la justice sociale et les libertés individuelles ? La pensée conservatrice et sa vision moraliste des urgences politiques triomphent désormais sans complexe dans tous les camps politiques et dans l'action de l'Etat, quelle que soit la couleur des gouvernements. Le problème principal de nos sociétés ne serait pas d'améliorer la condition économique des plus défavorisés, de mieux protéger les droits et les libertés de chacun, de réduire les inégalités de richesse et de pouvoir. Non. Ce qui préoccupe la pensée conservatrice, c'est l'effondrement d'un certain ordre moral fondé sur le goût de l'effort, le sens de la hiérarchie, le respect de la discipline, le contrôle des désirs, la fidélité aux traditions, l'identification à la communauté nationale et la valorisation de la famille "naturelle" et hétérosexuelle. Philosophe, Ruwen Ogien montre que nous avons des raisons philosophiques de résister à cette pensée et de lui préférer des idéaux politiques égalitaire et libertaire. Car ces idéaux sont plus en harmonie avec la conception de la liberté politique qui paraît la plus juste - ce qu'on appelle en philosophie la liberté négative. D'après elle, être libre n'est rien d'autre et rien de plus que le fait de ne pas être soumis à la volonté d'autrui.
Comment conjuguer la justice sociale et les libertés individuelles ? La pensée conservatrice et sa vision moraliste des urgences politiques triomphent désormais sans complexe dans tous les camps politiques et dans l'action de l'Etat, quelle que soit la couleur des gouvernements. Le problème principal de nos sociétés ne serait pas d'améliorer la condition économique des plus défavorisés, de mieux protéger les droits et les libertés de chacun, de réduire les inégalités de richesse et de pouvoir. Non. Ce qui préoccupe la pensée conservatrice, c'est l'effondrement d'un certain ordre moral fondé sur le goût de l'effort, le sens de la hiérarchie, le respect de la discipline, le contrôle des désirs, la fidélité aux traditions, l'identification à la communauté nationale et la valorisation de la famille "naturelle" et hétérosexuelle. Philosophe, Ruwen Ogien montre que nous avons des raisons philosophiques de résister à cette pensée et de lui préférer des idéaux politiques égalitaire et libertaire. Car ces idéaux sont plus en harmonie avec la conception de la liberté politique qui paraît la plus juste - ce qu'on appelle en philosophie la liberté négative. D'après elle, être libre n'est rien d'autre et rien de plus que le fait de ne pas être soumis à la volonté d'autrui.