L'Engouement et La Mode

Par : Madame de Staal-Delaunay
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  • Nombre de pages210
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.234 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,1 cm
  • ISBN2-7475-9791-1
  • EAN9782747597913
  • Date de parution01/12/2005
  • CollectionLes introuvables
  • ÉditeurL'Harmattan
  • AnnotateurJacques Cormier

Résumé

Dans les dernières années de son existence, la duchesse du Maine ne supportait plus que le théâtre. Madame de Staal-Delaunay, sa lectrice-confidente, lui écrit deux comédies représentées à Anet, L'engouement et La Mode. Elle y exploite l'héritage de Molière et de La Bruyère, tout en visant une cible particulière, la duchesse elle-même et le monde dans lequel elle évoluait. Rose de Staal-Delaunay tend à la duchesse du Maine un miroir dans lequel se joue le spectacle de l'auto-dérision.
On y découvre en effet l'attirance de la duchesse pour les résidences de campagne, son goût très fugace - pour la solitude et la retraite, mais aussi son snobisme qui s'identifie volontiers à la volonté de choquer : dans le monde où elle vit, tout principe moral est considéré comme préjugé vulgaire. Bien avant qu'Ionesco et Tardieu fassent l'usage qu'on connaît des automatismes du langage, les échanges verbaux se transforment ici en une mécanique folle, succession de réflexions absurdes ou de coq-à-l'âne, qui dévoilent l'égoïsme forcené des êtres ainsi que leur inconséquence.
Dans les dernières années de son existence, la duchesse du Maine ne supportait plus que le théâtre. Madame de Staal-Delaunay, sa lectrice-confidente, lui écrit deux comédies représentées à Anet, L'engouement et La Mode. Elle y exploite l'héritage de Molière et de La Bruyère, tout en visant une cible particulière, la duchesse elle-même et le monde dans lequel elle évoluait. Rose de Staal-Delaunay tend à la duchesse du Maine un miroir dans lequel se joue le spectacle de l'auto-dérision.
On y découvre en effet l'attirance de la duchesse pour les résidences de campagne, son goût très fugace - pour la solitude et la retraite, mais aussi son snobisme qui s'identifie volontiers à la volonté de choquer : dans le monde où elle vit, tout principe moral est considéré comme préjugé vulgaire. Bien avant qu'Ionesco et Tardieu fassent l'usage qu'on connaît des automatismes du langage, les échanges verbaux se transforment ici en une mécanique folle, succession de réflexions absurdes ou de coq-à-l'âne, qui dévoilent l'égoïsme forcené des êtres ainsi que leur inconséquence.