L'avenir démographique des grandes religions. Actes du colloque, Paris 25 novembre 2004
Par : , , ,Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 26 juillet et le 29 juilletCet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 26 juillet et le 29 juillet
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages188
- PrésentationBroché
- Poids0.24 kg
- Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
- ISBN2-7554-0012-9
- EAN9782755400120
- Date de parution09/06/2005
- ÉditeurGuibert (François-Xavier de)
Résumé
Dieu ne se laisse pas facilement évacuer des affaires humaines. Jeté sans ménagement par la porte, 1e voilà qui revient sans crier gare par la fenêtre. Ceux qui ont proclamé la mort de Dieu ont chanté peut-être un peu trop tôt. Car, à l'instant même où l'Europe évacue la religion, c'est le moment que choisit l'Amérique pour en ranimer- la flamme - et avec quelle ardeur vengeresse ! -, comme l'ont bien montré les toutes récentes élections présidentielles. C'est également le moment que choisit le fondamentalisme ou l'intégrisme, pour trouver de nouvelles recrues au sein de l'islam, certes, mais, en cherchant bien, on en trouverait ailleurs, un peu partout dans le monde, en Inde, en Israël, de l'autre côté de l'Atlantique et peut-être même dans certains coins d'Europe. En fait, loin d'avoir été évacuée de la scène mondiale, la religion redevient un fait géopolitique majeur, porteur d'accomplissements mais générateur aussi de drames et, comme toujours, annonciateur d'excès. Car l'homme a toujours fait preuve d'un singulier talent pour s'efforcer de capter Dieu et de le mettre au service de ses propres desseins. Il le fait, hélas, plus souvent clans une perspective de confrontation, voire même de conquête, que dans le cadre de retrouvailles paisibles autour d'un fonds commun de valeurs partagées. C'est donc à ce stade que se pose la question du partage de la planète à venir entre les grandes religions du monde. C'est à ce stade que la démographie, ce Léviathan, ce démiurge de l'histoire du monde, revient elle aussi sur scène. Dans les cinquante prochaines années, comment vont se répartir dans le monde les 8 à 10 milliards d'individus que l'on nous annonce ? La planète va-t-elle vivre majoritairement sous le signe de la Croix, du croissant, du Talmud ou de Bouddha ? Cette question aurait pu être considérée comme oiseuse dans des temps ordinaires. Mais nous ne vivons pas des temps ordinaires en ce début de millénaire qui est porteur de magnifiques, mais aussi d'angoissantes perspectives.
Dieu ne se laisse pas facilement évacuer des affaires humaines. Jeté sans ménagement par la porte, 1e voilà qui revient sans crier gare par la fenêtre. Ceux qui ont proclamé la mort de Dieu ont chanté peut-être un peu trop tôt. Car, à l'instant même où l'Europe évacue la religion, c'est le moment que choisit l'Amérique pour en ranimer- la flamme - et avec quelle ardeur vengeresse ! -, comme l'ont bien montré les toutes récentes élections présidentielles. C'est également le moment que choisit le fondamentalisme ou l'intégrisme, pour trouver de nouvelles recrues au sein de l'islam, certes, mais, en cherchant bien, on en trouverait ailleurs, un peu partout dans le monde, en Inde, en Israël, de l'autre côté de l'Atlantique et peut-être même dans certains coins d'Europe. En fait, loin d'avoir été évacuée de la scène mondiale, la religion redevient un fait géopolitique majeur, porteur d'accomplissements mais générateur aussi de drames et, comme toujours, annonciateur d'excès. Car l'homme a toujours fait preuve d'un singulier talent pour s'efforcer de capter Dieu et de le mettre au service de ses propres desseins. Il le fait, hélas, plus souvent clans une perspective de confrontation, voire même de conquête, que dans le cadre de retrouvailles paisibles autour d'un fonds commun de valeurs partagées. C'est donc à ce stade que se pose la question du partage de la planète à venir entre les grandes religions du monde. C'est à ce stade que la démographie, ce Léviathan, ce démiurge de l'histoire du monde, revient elle aussi sur scène. Dans les cinquante prochaines années, comment vont se répartir dans le monde les 8 à 10 milliards d'individus que l'on nous annonce ? La planète va-t-elle vivre majoritairement sous le signe de la Croix, du croissant, du Talmud ou de Bouddha ? Cette question aurait pu être considérée comme oiseuse dans des temps ordinaires. Mais nous ne vivons pas des temps ordinaires en ce début de millénaire qui est porteur de magnifiques, mais aussi d'angoissantes perspectives.