L'architecture religieuse européenne au temps des Réformes : héritage de la Renaissance et nouvelles problématiques
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- Nombre de pages294
- PrésentationBroché
- Poids1.17 kg
- Dimensions21,0 cm × 27,0 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-7084-0845-6
- EAN9782708408456
- Date de parution25/06/2009
- CollectionDe Architectura
- ÉditeurPicard
Résumé
Le grand mouvement qui conduit au XVIe siècle les Européens à s'interroger sur les fondements de leur toi, ne peut pas manquer d'avoir des conséquences sur la Norme et le fonctionnement de l'édifice sacré. Alors que les " réformés ", de Luther à Calvin, redéfinissent la ponction du temple alors que les juifs vont trouver, dans certaines villes de l'Europe moderne en gestation, la liberté de bâtir des synagogues à l'image du temple de Jérusalem, l'Eglise catholique est conduite elle aussi à revenir aux sources pour justifier sa tradition. Lors de sa dernière session, le concile de Trente n'a fixé qu'un cadre général, qui a favorisé plutôt qu'empêché la diversité des réponses en terme d'articulation de l'espace, tant des églises paroissiales que des lieux cultuels élevés par les nouveaux ordres, nés dans le mouvement de la réforme catholique qui traverse toute l'Europe de la fin du XVIe et à la fin du XVIIe siècle. Les textes, de la description du Temple de Jérusalem à celle de la basilique vitruvienne, la proto-archéologie, qui tente de restituer temples et mausolées antiques, et la tradition constructive " moderne ", que nous appelons gothique, autorisent des expériences infiniment plus variées que l'apparente domination du " modèle du Gesu " (pour faire court) ne laisse penser. Loin de rompre avec l'héritage de ce qu'on appelle la Renaissance, les architectes rebondissent sur la plupart des problématiques posées un siècle plus tôt : création d'un espace centré sur le modèle du Panthéon et des petits mausolées antiques, ou d'un espace rectangulaire dérivé de la basilique ; tension entre l'unité de l'espace cultuel et sa fragmentation ; disposition du choeur des religieux ; places respectives de l'autel, de la chaire, de l'orgue : " querelle du luxe " dans sa double dimension spirituelle et esthétique.
Le grand mouvement qui conduit au XVIe siècle les Européens à s'interroger sur les fondements de leur toi, ne peut pas manquer d'avoir des conséquences sur la Norme et le fonctionnement de l'édifice sacré. Alors que les " réformés ", de Luther à Calvin, redéfinissent la ponction du temple alors que les juifs vont trouver, dans certaines villes de l'Europe moderne en gestation, la liberté de bâtir des synagogues à l'image du temple de Jérusalem, l'Eglise catholique est conduite elle aussi à revenir aux sources pour justifier sa tradition. Lors de sa dernière session, le concile de Trente n'a fixé qu'un cadre général, qui a favorisé plutôt qu'empêché la diversité des réponses en terme d'articulation de l'espace, tant des églises paroissiales que des lieux cultuels élevés par les nouveaux ordres, nés dans le mouvement de la réforme catholique qui traverse toute l'Europe de la fin du XVIe et à la fin du XVIIe siècle. Les textes, de la description du Temple de Jérusalem à celle de la basilique vitruvienne, la proto-archéologie, qui tente de restituer temples et mausolées antiques, et la tradition constructive " moderne ", que nous appelons gothique, autorisent des expériences infiniment plus variées que l'apparente domination du " modèle du Gesu " (pour faire court) ne laisse penser. Loin de rompre avec l'héritage de ce qu'on appelle la Renaissance, les architectes rebondissent sur la plupart des problématiques posées un siècle plus tôt : création d'un espace centré sur le modèle du Panthéon et des petits mausolées antiques, ou d'un espace rectangulaire dérivé de la basilique ; tension entre l'unité de l'espace cultuel et sa fragmentation ; disposition du choeur des religieux ; places respectives de l'autel, de la chaire, de l'orgue : " querelle du luxe " dans sa double dimension spirituelle et esthétique.