L'action politique des personnalités et l'idéologie jacobine. Rationalisme et passion révolutionnaires
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- Nombre de pages321
- PrésentationBroché
- Poids0.425 kg
- Dimensions13,6 cm × 21,5 cm × 2,3 cm
- ISBN2-7384-6536-6
- EAN9782738465368
- Date de parution04/06/1998
- CollectionOuverture philosophique
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
L'idéologie révolutionnaire du 18e siècle s'est voulue guidée par une philosophie politique conforme au rationalisme des Lumières. L'idéologie jacobine occupe une place à part, en marge des Lumières, dans la mesure où elle se situe dans le sillage de Jean-Jacques Rousseau. L'auteur s'est proposé d'étudier ses différents aspects, en retraçant les parcours politiques des acteurs qui l'ont incarnée, et qui ont été aussi des théoriciens, -tels que Robespierre, Marat, Saint-Just. Les écarts entre les théories formulées et l'action témoignent de la force des affects, et des tensions latentes dans l'affirmation des principes rationalistes. Ainsi, la tentative de Robespierre de théoriser la dialectique entre " terreur " et " vertu " n'a-t-elle pas conduit à une inversion du rationalisme en une " foi " d'ordre religieux ? Marat a souligné les limites du rationalisme en histoire, et l'efficacité des passions. Aussi son parcours et ses œuvres politiques ont-elles été sollicités par l'auteur, afin d'élaborer les notions d' " énergie " et de " volonté " révolutionnaires, -en utilisant aussi les analyses de Hegel, de Nietzsche, et, dans la pensée contemporaine, d'Hannah Arendt. L'étude des rapports complexes entre les personnalités, leurs réflexions d'ordre théorique, et leur action, a conduit à s'interroger sur le prolongement des passions et de l'esprit jacobins chez des acteurs politiques qui ont voulu maîtriser les crises historiques, -tel Charles de Gaulle, de 1940 à 1944-, et sur les traumatismes provoqués par l'imprévisibilité des événements et la contingence en Histoire. En confrontant les Jacobins et Charles de Gaulle, sont abordées les idées fondamentales de " nation " et de " patriotisme ", notamment à partir de l'action et de la réflexion théorique de Saint-Just, et des analyses de Rousseau et de Hegel. Cette confrontation a également permis de souligner la dimension tragique des personnalités révolutionnaires, la dialectique entre le rationalisme et le tragique en Histoire.
L'idéologie révolutionnaire du 18e siècle s'est voulue guidée par une philosophie politique conforme au rationalisme des Lumières. L'idéologie jacobine occupe une place à part, en marge des Lumières, dans la mesure où elle se situe dans le sillage de Jean-Jacques Rousseau. L'auteur s'est proposé d'étudier ses différents aspects, en retraçant les parcours politiques des acteurs qui l'ont incarnée, et qui ont été aussi des théoriciens, -tels que Robespierre, Marat, Saint-Just. Les écarts entre les théories formulées et l'action témoignent de la force des affects, et des tensions latentes dans l'affirmation des principes rationalistes. Ainsi, la tentative de Robespierre de théoriser la dialectique entre " terreur " et " vertu " n'a-t-elle pas conduit à une inversion du rationalisme en une " foi " d'ordre religieux ? Marat a souligné les limites du rationalisme en histoire, et l'efficacité des passions. Aussi son parcours et ses œuvres politiques ont-elles été sollicités par l'auteur, afin d'élaborer les notions d' " énergie " et de " volonté " révolutionnaires, -en utilisant aussi les analyses de Hegel, de Nietzsche, et, dans la pensée contemporaine, d'Hannah Arendt. L'étude des rapports complexes entre les personnalités, leurs réflexions d'ordre théorique, et leur action, a conduit à s'interroger sur le prolongement des passions et de l'esprit jacobins chez des acteurs politiques qui ont voulu maîtriser les crises historiques, -tel Charles de Gaulle, de 1940 à 1944-, et sur les traumatismes provoqués par l'imprévisibilité des événements et la contingence en Histoire. En confrontant les Jacobins et Charles de Gaulle, sont abordées les idées fondamentales de " nation " et de " patriotisme ", notamment à partir de l'action et de la réflexion théorique de Saint-Just, et des analyses de Rousseau et de Hegel. Cette confrontation a également permis de souligner la dimension tragique des personnalités révolutionnaires, la dialectique entre le rationalisme et le tragique en Histoire.