L'idée que Jésus Christ accomplit les Ecritures est une constante de la confession de foi chrétienne. Mais, au cours des siècles, cet "accomplissement" a été compris de diverses manières. Le présent ouvrage se propose de présenter, au moins dans ses grandes lignes, l'histoire des systèmes de représentation de l'idée d'accomplissement. Cette histoire n'a encore jamais été écrite.
Le grand débat commence au XVIIe siècle avec Richard Simon et Bossuet. Il prend une nouvelle vigueur à la fin du XIXe siècle quand la méthode historico-critique s'impose. De nouvelles théories se forment, tenant plus ou moins compte des résultats nouveaux apportés par l'exégèse critique.
En conduisant l'étude jusqu'à nos jours, on est amené à mieux saisir comment se font les rapports entre une pratique et la théorie. Pour trouver droit de cité dans l'Eglise, la pratique critique de la Bible doit être habilitée par une théorie qui en montre l'utilité; mais après des dizaines d'années de mise en oeuvre de cette pratique, les horizons théoriques ne sont-ils pas appelés à subir le contrecoup des changements opérés par la pratique ? Comment alors se nouent les alliances entre les théoriciens et les praticiens ? Telle est la question qui sous-tend l'ouvrage.
L'idée que Jésus Christ accomplit les Ecritures est une constante de la confession de foi chrétienne. Mais, au cours des siècles, cet "accomplissement" a été compris de diverses manières. Le présent ouvrage se propose de présenter, au moins dans ses grandes lignes, l'histoire des systèmes de représentation de l'idée d'accomplissement. Cette histoire n'a encore jamais été écrite.
Le grand débat commence au XVIIe siècle avec Richard Simon et Bossuet. Il prend une nouvelle vigueur à la fin du XIXe siècle quand la méthode historico-critique s'impose. De nouvelles théories se forment, tenant plus ou moins compte des résultats nouveaux apportés par l'exégèse critique.
En conduisant l'étude jusqu'à nos jours, on est amené à mieux saisir comment se font les rapports entre une pratique et la théorie. Pour trouver droit de cité dans l'Eglise, la pratique critique de la Bible doit être habilitée par une théorie qui en montre l'utilité; mais après des dizaines d'années de mise en oeuvre de cette pratique, les horizons théoriques ne sont-ils pas appelés à subir le contrecoup des changements opérés par la pratique ? Comment alors se nouent les alliances entre les théoriciens et les praticiens ? Telle est la question qui sous-tend l'ouvrage.