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  • Nombre de pages604
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.414 kg
  • Dimensions12,8 cm × 19,0 cm × 2,8 cm
  • ISBN979-10-90724-66-2
  • EAN9791090724662
  • Date de parution02/05/2019
  • CollectionLes grands animaux
  • ÉditeurMonsieur Toussaint Louverture
  • TraducteurAnne Wicke

Résumé

Si ce roman singulier commence aux dernières heures des années 1980 dans un luxueux appartement de Manhattan, il ne s'achèvera que dans l'infinité lugubre du cosmos. Entre-temps, nous aurons eu droit à un réveillon fin de siècle, à un inventaire de maladies improbables, au sacrifice d'une oeuvre d'art sur l'autel des dieux hollywoodiens, à une romance fleur bleue, à la démonstration salace du pouvoir des producteurs de cinéma et à un étrange voyage à demi endormi.
Et au centre de tout ça, dans oeil aveugle de l'ouragan : Saul Karoo, tout de cynisme et de lâcheté, balle perdue de notre époque, archétype des dictateurs de notre monde, une bête pour qui vérité et mensonge sont interchangeables, et la morale rien d'autre qu'un parfum que l'on met pour séduire les âmes fragiles.
Si ce roman singulier commence aux dernières heures des années 1980 dans un luxueux appartement de Manhattan, il ne s'achèvera que dans l'infinité lugubre du cosmos. Entre-temps, nous aurons eu droit à un réveillon fin de siècle, à un inventaire de maladies improbables, au sacrifice d'une oeuvre d'art sur l'autel des dieux hollywoodiens, à une romance fleur bleue, à la démonstration salace du pouvoir des producteurs de cinéma et à un étrange voyage à demi endormi.
Et au centre de tout ça, dans oeil aveugle de l'ouragan : Saul Karoo, tout de cynisme et de lâcheté, balle perdue de notre époque, archétype des dictateurs de notre monde, une bête pour qui vérité et mensonge sont interchangeables, et la morale rien d'autre qu'un parfum que l'on met pour séduire les âmes fragiles.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

5 Coups de cœur
de nos libraires
.Furet du Nord Lille
4/5
KAROO
Un peu Russo, un peu Bret Easton Ellis, voici Steve Tesich. Saul Karoo, son antihéros, habite NY et vit très bien de son boulot de consultant en scénario. Alcoolique, imbu de lui-même et mauvais père, ce mode de vie lui convient très bien jusqu’à ce qu’il « tombe malade » ; l’alcool ne fait plus effet sur lui, il reste désespérément sobre. Un long travail sur lui-même commence alors…
Un peu Russo, un peu Bret Easton Ellis, voici Steve Tesich. Saul Karoo, son antihéros, habite NY et vit très bien de son boulot de consultant en scénario. Alcoolique, imbu de lui-même et mauvais père, ce mode de vie lui convient très bien jusqu’à ce qu’il « tombe malade » ; l’alcool ne fait plus effet sur lui, il reste désespérément sobre. Un long travail sur lui-même commence alors…
.Furet du Nord Lille
4/5
KAROO
Saul Karoo n'a aucun talent pour les relations humaines, il est un être méprisable à bien des points de vue. Mais Saul Karoo est un grand "script docteur", il transforme des scenarii pour en faire des succès du box office quitte à trahir les œuvres originales. Un jour, il trouve l'occasion de se repentir... "Karoo" a été publié au Etats-Unis en 1998 après la disparition tragique de son auteur, la critique est d'emblée dithyrambique tant la descente aux Enfers de Saul Karoo, anti-héros tragique, passionne et fascine.
Saul Karoo n'a aucun talent pour les relations humaines, il est un être méprisable à bien des points de vue. Mais Saul Karoo est un grand "script docteur", il transforme des scenarii pour en faire des succès du box office quitte à trahir les œuvres originales. Un jour, il trouve l'occasion de se repentir... "Karoo" a été publié au Etats-Unis en 1998 après la disparition tragique de son auteur, la critique est d'emblée dithyrambique tant la descente aux Enfers de Saul Karoo, anti-héros tragique, passionne et fascine.
Bertrand C. - 5Decitre Bellecour
5/5
"Qu'on la secoue ou qu'on l'agite, la dernière goutte est toujours pour le slip"
Saul Karoo est ce qu'on appelle un script doctor, son métier consiste à retravailler un scénario ou un film. Mais Karoo est surtout un homme bourré de problèmes en voici quelques-uns : -Alcoolique impénitent, l'alcool n'a plus d'effet sur lui, mais il continue de simuler l'ivresse pour conforter ses amis dans l'idée qu'ils se font de lui. -Il ne supporte pas de se retrouver seul avec une autre personne, même si c'est son fils. -C'est un lâche prêt à tous les renoncements. -Son cynisme connait peu ou pas de limites. Mais le pire est que Saul est bien conscient de ses défauts et c'est ce qui fait que ce roman est drôle et tragique à la fois. On éprouve pour cet homme des sentiments contradictoires entre empathie et dégoût. Il est difficile de vous dire à quel point cette histoire est géniale et l'écriture de Tesich magnifique. Karoo est un chef-d’œuvre terminé peu avant son décès, il marque de son empreinte la littérature américaine contemporaine. A NE PAS MANQUER
Saul Karoo est ce qu'on appelle un script doctor, son métier consiste à retravailler un scénario ou un film. Mais Karoo est surtout un homme bourré de problèmes en voici quelques-uns : -Alcoolique impénitent, l'alcool n'a plus d'effet sur lui, mais il continue de simuler l'ivresse pour conforter ses amis dans l'idée qu'ils se font de lui. -Il ne supporte pas de se retrouver seul avec une autre personne, même si c'est son fils. -C'est un lâche prêt à tous les renoncements. -Son cynisme connait peu ou pas de limites. Mais le pire est que Saul est bien conscient de ses défauts et c'est ce qui fait que ce roman est drôle et tragique à la fois. On éprouve pour cet homme des sentiments contradictoires entre empathie et dégoût. Il est difficile de vous dire à quel point cette histoire est géniale et l'écriture de Tesich magnifique. Karoo est un chef-d’œuvre terminé peu avant son décès, il marque de son empreinte la littérature américaine contemporaine. A NE PAS MANQUER
  • Cinéma
  • New Yok

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 30 notes dont 4 avis lecteurs
« Saul, oh, Saul, gémit-elle »
[...] Karoo est un riche salopard, cynique, superficiel, bedonnant et consumériste, à l’image des États-Unis à la fin du XXe siècle. Le regard qu’il porte sur lui-même et sur son entourage est à la fois pathétique, désabusé et comique. L’homme populaire du cinéma, à l’apogée de sa carrière, voit s’infiltrer en lui des failles, des questions, des doutes. Il n’est plus le même, mais à force d’avoir usé toute sa vie du mensonge (nous ment-il aussi ?) et du spectacle, personne ne peut croire au changement. L’homme, dépossédé de sa propre identité à force de se mettre en scène, ne s’assume pas. Sa chute ne sera que plus grande pour lui, et plus jouissive pour nous. Dans ce roman de plus de 600 pages, Steve Tesich donne à son personnage le temps et le plaisir de raconter les événements, sans concision, de décrire les personnages qui entourent Karoo (lesquels sont, comme son ex-femme et Cromwell, d’excellents personnages secondaires). Il a aussi ce je ne sais quoi qui tient en haleine, en partie dû au travail de l’éditeur : Monsieur Toussaint Louverture, éditeur indépendant et original, a choisi un beau papier de couverture. À l’intérieur, le papier est épais et a une belle couleur, et la mise en page est à la fois hyper confortable, avec de larges interlignes, et hyper esthétique avec de petits détails sympathiques à découvrir. L'article entier sur mon blog : http://www.bibliolingus.fr/karoo-steve-tesich-a105883474
[...] Karoo est un riche salopard, cynique, superficiel, bedonnant et consumériste, à l’image des États-Unis à la fin du XXe siècle. Le regard qu’il porte sur lui-même et sur son entourage est à la fois pathétique, désabusé et comique. L’homme populaire du cinéma, à l’apogée de sa carrière, voit s’infiltrer en lui des failles, des questions, des doutes. Il n’est plus le même, mais à force d’avoir usé toute sa vie du mensonge (nous ment-il aussi ?) et du spectacle, personne ne peut croire au changement. L’homme, dépossédé de sa propre identité à force de se mettre en scène, ne s’assume pas. Sa chute ne sera que plus grande pour lui, et plus jouissive pour nous. Dans ce roman de plus de 600 pages, Steve Tesich donne à son personnage le temps et le plaisir de raconter les événements, sans concision, de décrire les personnages qui entourent Karoo (lesquels sont, comme son ex-femme et Cromwell, d’excellents personnages secondaires). Il a aussi ce je ne sais quoi qui tient en haleine, en partie dû au travail de l’éditeur : Monsieur Toussaint Louverture, éditeur indépendant et original, a choisi un beau papier de couverture. À l’intérieur, le papier est épais et a une belle couleur, et la mise en page est à la fois hyper confortable, avec de larges interlignes, et hyper esthétique avec de petits détails sympathiques à découvrir. L'article entier sur mon blog : http://www.bibliolingus.fr/karoo-steve-tesich-a105883474
  • XXe siècle
  • Saul Karoo
Heureux qui comme Ulysse...
Entrée directe, le ton est donné : nous voici dans l'Amérique mondaine des années 80, conduits et éclairés par la verve un peu mordante de Saul Karoo, "Doc'" de la réécriture scénaristique. Le roman retrace l'histoire, ou l'errance, de ce personnage artificiel, loser surfait et attachant, Ulysse des temps modernes, dont la lucidité se noie sous l'hypocrisie et l'absence d'empathie. Avec beaucoup de subtilités et nombre de références, l'auteur nous présente une mise en scène du Néant, où chaque personnage surjoue son rôle, conscients ou non de ce vide en eux, en ces êtres de papiers... Vide qui néanmoins les rend aussi vrais et attachants que des véritables rencontres. La construction du livre est impeccable, les changements de ton et de narration installent le lecteur dans un rythme, une attente, et changent soudain de direction, mais toujours avec tact et courtoisie. Une très belle découverte, de la part de Toussaint Louverture, ce petit éditeur qui monte, qui monte et qu'il faut suivre, et qui mériterait d'être goûtée à nouveau, comme les bons vins, d'ici quelques années !
Entrée directe, le ton est donné : nous voici dans l'Amérique mondaine des années 80, conduits et éclairés par la verve un peu mordante de Saul Karoo, "Doc'" de la réécriture scénaristique. Le roman retrace l'histoire, ou l'errance, de ce personnage artificiel, loser surfait et attachant, Ulysse des temps modernes, dont la lucidité se noie sous l'hypocrisie et l'absence d'empathie. Avec beaucoup de subtilités et nombre de références, l'auteur nous présente une mise en scène du Néant, où chaque personnage surjoue son rôle, conscients ou non de ce vide en eux, en ces êtres de papiers... Vide qui néanmoins les rend aussi vrais et attachants que des véritables rencontres. La construction du livre est impeccable, les changements de ton et de narration installent le lecteur dans un rythme, une attente, et changent soudain de direction, mais toujours avec tact et courtoisie. Une très belle découverte, de la part de Toussaint Louverture, ce petit éditeur qui monte, qui monte et qu'il faut suivre, et qui mériterait d'être goûtée à nouveau, comme les bons vins, d'ici quelques années !
  • XXIe siècle
  • Leila
  • Attendrissant
  • Surprenant
  • Saul Karoo
  • Billy
  • Daine
un minable auquel on a du mal à s'attacher
Saul Karoo est lâche, menteur, fuyant et irresponsable, il le sait et en souffre. Mais malgré tout ses efforts pour tenter de rendre sa vie plus belle, on le regarde continuer à mentir... repousser les confrontations... peut-être que ce personnage plait aux lecteurs, mais en tant que lectrice il m'a profondément agacé ! Je n'affectionne pas les personnages parfait au contraire mais celui-ci est irrécupérable, le comble est qu'il entraine les personnes qu'il aime dans sa chute. Quel gachis ce Saul Karoo ! Tout cela n'a pas aidé à ce que je m'attache à ses états d'âmes, ce qui a rendu ces longs passages un peu fatiguant à partager avec lui.
Saul Karoo est lâche, menteur, fuyant et irresponsable, il le sait et en souffre. Mais malgré tout ses efforts pour tenter de rendre sa vie plus belle, on le regarde continuer à mentir... repousser les confrontations... peut-être que ce personnage plait aux lecteurs, mais en tant que lectrice il m'a profondément agacé ! Je n'affectionne pas les personnages parfait au contraire mais celui-ci est irrécupérable, le comble est qu'il entraine les personnes qu'il aime dans sa chute. Quel gachis ce Saul Karoo ! Tout cela n'a pas aidé à ce que je m'attache à ses états d'âmes, ce qui a rendu ces longs passages un peu fatiguant à partager avec lui.
  • Irritant
  • XXe siècle
  • Etats Unis
  • Ennuyant
  • Saul Karoo
  • Jay Cromwell
  • Leila Millar
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