Justice et société coloniale. L'exemple de la Nouvelle-Calédonie (années 1850 - années 1940)

Par : Gwénaël Murphy
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  • Nombre de pages280
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.446 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-7535-9685-6
  • EAN9782753596856
  • Date de parution19/06/2025
  • CollectionHistoire
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Les tabous sont nombreux en Océanie, tant dans la société civile que dans le monde de la recherche. Quant à l'Histoire, elle a du mal à avoir une place. Cet ouvrage relève donc ce double défi : parler de l'histoire de l'anthropophagie, un sujet rendu opaque par des controverses homériques dans les années 1990-2000. Il s'agit ici de revenir à l'étude des sources sur lesquelles s'appuie toutes les histoires de cannibalisme dans la région océanienne, souvent considérées comme avérées. Or, en croisant les méthodes de l'archéologie, de l'anthropologie, de la recherche littéraire et de l'histoire, ce livre permet de comprendre que les "récits cannibales" reposent fréquemment sur des fondements bien fragiles. La vision de l'observateur et ses représentations mentales furent souvent plus importantes que la réalité des faits. Finalement, dans un contexte de contacts coloniaux, ce cannibalisme océanien n'était-il pas utile aussi bien aux Papous, aux Maoris, aux Kanak ou aux Marquisiens qu'aux Européens ?
Les tabous sont nombreux en Océanie, tant dans la société civile que dans le monde de la recherche. Quant à l'Histoire, elle a du mal à avoir une place. Cet ouvrage relève donc ce double défi : parler de l'histoire de l'anthropophagie, un sujet rendu opaque par des controverses homériques dans les années 1990-2000. Il s'agit ici de revenir à l'étude des sources sur lesquelles s'appuie toutes les histoires de cannibalisme dans la région océanienne, souvent considérées comme avérées. Or, en croisant les méthodes de l'archéologie, de l'anthropologie, de la recherche littéraire et de l'histoire, ce livre permet de comprendre que les "récits cannibales" reposent fréquemment sur des fondements bien fragiles. La vision de l'observateur et ses représentations mentales furent souvent plus importantes que la réalité des faits. Finalement, dans un contexte de contacts coloniaux, ce cannibalisme océanien n'était-il pas utile aussi bien aux Papous, aux Maoris, aux Kanak ou aux Marquisiens qu'aux Européens ?