Jeanne d'Arc. Sainte ou sorcière

Par : Laurent Hablot

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  • Nombre de pages380
  • Poids0.522 kg
  • Dimensions13,7 cm × 20,5 cm × 3,7 cm
  • ISBN978-2-8105-0413-8
  • EAN9782810504138
  • Date de parution09/02/2012
  • CollectionIls ont fait la France
  • ÉditeurLe Figaro Editions
  • PréfacierMax Gallo

Résumé

Et si Jeanne d'Arc, "la bonne Lorraine / Qu'Anglais brûlèrent à Rouen" était l'un des personnages les plus importants de notre histoire ? Le 16 mai 1920, Jeanne est canonisée et le gouvernement décrète que "la République française célébrera annuellement, le 8 mai, la fête de Jeanne d'Arc, fête du patriotisme". Cette unanimité n'est qu'apparente. Si on n'ose plus écrire comme l'a fait Voltaire dans sa Pucelle (1672) que Jeanne est "une idiote hardie qui se croyait une inspirée", elle dérange.
Elle ne se laisse pas annexer à un camp. Sainte ? Mais brûlée vive par l'Inquisition. Fille du peuple ? Mais elle écoute Dieu et s'agenouille devant le Dauphin. Patriote ? Mais icône de la droite nationaliste (Charles Maurras). On la célèbre donc timidement : la nation a mauvaise presse parmi les élites, historiens et politiciens. Que faire d'elle, qu'on ne peut réduire à un jugement sommaire ? C'est Michelet qui a le mieux exprimé la singularité de la plus grande des héroïnes nationales.
"Elle est la simple fille des campagnes, du pauvre peuple de France car il y eut un peuple, il y eut une France... En elle apparurent à la fois la Vierge et déjà la Patrie", écrit-il. On peut récuser le romantisme de Michelet. Il reste qu'au moment peut-être le plus dramatique de l'histoire de France, quand s'entrelacent guerre civile et guerre étrangère, une inconnue a surgi et a conduit le Roi à Reims.
Vivante énigme, mystérieuse créature" écrit Michelet de la Pucelle. C'est "Jeanne la bonne Lorraine / Qu'Anglais brûlèrent à Rouen". Elle avait 19 ans. Quand on oublie de la célébrer, c'est que la France doute d'elle-même.
Et si Jeanne d'Arc, "la bonne Lorraine / Qu'Anglais brûlèrent à Rouen" était l'un des personnages les plus importants de notre histoire ? Le 16 mai 1920, Jeanne est canonisée et le gouvernement décrète que "la République française célébrera annuellement, le 8 mai, la fête de Jeanne d'Arc, fête du patriotisme". Cette unanimité n'est qu'apparente. Si on n'ose plus écrire comme l'a fait Voltaire dans sa Pucelle (1672) que Jeanne est "une idiote hardie qui se croyait une inspirée", elle dérange.
Elle ne se laisse pas annexer à un camp. Sainte ? Mais brûlée vive par l'Inquisition. Fille du peuple ? Mais elle écoute Dieu et s'agenouille devant le Dauphin. Patriote ? Mais icône de la droite nationaliste (Charles Maurras). On la célèbre donc timidement : la nation a mauvaise presse parmi les élites, historiens et politiciens. Que faire d'elle, qu'on ne peut réduire à un jugement sommaire ? C'est Michelet qui a le mieux exprimé la singularité de la plus grande des héroïnes nationales.
"Elle est la simple fille des campagnes, du pauvre peuple de France car il y eut un peuple, il y eut une France... En elle apparurent à la fois la Vierge et déjà la Patrie", écrit-il. On peut récuser le romantisme de Michelet. Il reste qu'au moment peut-être le plus dramatique de l'histoire de France, quand s'entrelacent guerre civile et guerre étrangère, une inconnue a surgi et a conduit le Roi à Reims.
Vivante énigme, mystérieuse créature" écrit Michelet de la Pucelle. C'est "Jeanne la bonne Lorraine / Qu'Anglais brûlèrent à Rouen". Elle avait 19 ans. Quand on oublie de la célébrer, c'est que la France doute d'elle-même.
Dans l'atelier de Michel Pastoureau
Claudia Rabel, Laurent Hablot, François Jacquesson
E-book
9,99 €