Prix Jean-Jacques Rousseau de l'autobiographie

Je dirai malgré tout que cette vie fut belle

Par : Jean d' Ormesson
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  • Nombre de pages496
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.242 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-07-282387-9
  • EAN9782072823879
  • Date de parution07/03/2019
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Pour se défendre dans un procès qu'il s'intente à lui-même, l'auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l'âge d'or d'un classicisme qui règne sur l'Europe à l'effondrement de ce "monde d'hier" si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d'une vie et les tourbillons de l'histoire ne suffisent pas à l'accusé : "Vous n'imaginiez tout de même pas que j'allais me contenter de vous débiter des souvenirs d'enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu'on appelle des Mémoires".
Pour se défendre dans un procès qu'il s'intente à lui-même, l'auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l'âge d'or d'un classicisme qui règne sur l'Europe à l'effondrement de ce "monde d'hier" si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d'une vie et les tourbillons de l'histoire ne suffisent pas à l'accusé : "Vous n'imaginiez tout de même pas que j'allais me contenter de vous débiter des souvenirs d'enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu'on appelle des Mémoires".

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

3 Coups de cœur
de nos libraires
Thomas C.Decitre Ecully
5/5
Le roman parfait pour découvrir Jean d'Ormesson!
Le Jean d'Ormesson qu'on aime : facétieux, l'oeil qui frise. Nous retrouvons dans ce livre ce personnage qui nous manque tant, tel qu'il était, qu'il est toujours dans nos mémoires. Il dresse ici le portrait d'une vie, d'un parcours, sous la forme d'un procès qu'il s'adresse à lui même : dialogue entrz son moi et son sur-moi, et ne se prive pas poir faire son autocritique. C'est décapant, c'est hilarant : un grand roman!
Le Jean d'Ormesson qu'on aime : facétieux, l'oeil qui frise. Nous retrouvons dans ce livre ce personnage qui nous manque tant, tel qu'il était, qu'il est toujours dans nos mémoires. Il dresse ici le portrait d'une vie, d'un parcours, sous la forme d'un procès qu'il s'adresse à lui même : dialogue entrz son moi et son sur-moi, et ne se prive pas poir faire son autocritique. C'est décapant, c'est hilarant : un grand roman!
Charlotte F.Decitre Ecully
4/5
Jean d’O à confesse
Comme Jean d’O adore se moquer de lui-même, nous assistons à son procès. Ne craignez donc pas d’être assommés pas les Mémoires d’un illustre homme de lettres. Bien au contraire, vous serez charmés par l’autorité et les insultes proférées par le Sur-Moi (Jean d’Ormesson le magistrat) au Moi (Jean d’O l’accusé). Les questions-réponses s’enchaînent comme autant d’années de vie, et notre accusé se délecte de nous conter l’histoire de sa vie avec drôlerie et légèreté. L’accusé reconnaît volontiers que sa vie fut celle d’un privilégié et que malgré la sinistrose mondiale qui aurait pu entamer son moral tout au long de la seconde partie du XXe siècle, il n’a jamais cessé d’être heureux et de profiter à fond des plaisirs de la vie. Bien sûr qu’il a eu des remords au crépuscule de sa vie. Il aurait pu faire tellement mieux, tellement plus. Comme trahir et mentir davantage par exemple, malicieux personnage qu’il était.
Comme Jean d’O adore se moquer de lui-même, nous assistons à son procès. Ne craignez donc pas d’être assommés pas les Mémoires d’un illustre homme de lettres. Bien au contraire, vous serez charmés par l’autorité et les insultes proférées par le Sur-Moi (Jean d’Ormesson le magistrat) au Moi (Jean d’O l’accusé). Les questions-réponses s’enchaînent comme autant d’années de vie, et notre accusé se délecte de nous conter l’histoire de sa vie avec drôlerie et légèreté. L’accusé reconnaît volontiers que sa vie fut celle d’un privilégié et que malgré la sinistrose mondiale qui aurait pu entamer son moral tout au long de la seconde partie du XXe siècle, il n’a jamais cessé d’être heureux et de profiter à fond des plaisirs de la vie. Bien sûr qu’il a eu des remords au crépuscule de sa vie. Il aurait pu faire tellement mieux, tellement plus. Comme trahir et mentir davantage par exemple, malicieux personnage qu’il était.
  • histoire
  • mémoires
  • Trente Glorieuses
  • Académie française
Sylvie ThomassonDecitre Part-Dieu
3/5
Monument
On ne peut plus en douter, Jean d'Ormesson est un monument historique! Dans ce dernier récit, il nous livre la vie fabuleuse qu'il a vécue, côtoyant les plus grands et ce dans tous les domaines. En effet cet homme a eu une vie extraordinaire et a traversé l'Histoire avec curiosité, passion et humour. Un grand livre pour un grand homme!
On ne peut plus en douter, Jean d'Ormesson est un monument historique! Dans ce dernier récit, il nous livre la vie fabuleuse qu'il a vécue, côtoyant les plus grands et ce dans tous les domaines. En effet cet homme a eu une vie extraordinaire et a traversé l'Histoire avec curiosité, passion et humour. Un grand livre pour un grand homme!
  • XXe siècle
  • histoire
  • litterature

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
L'illusion de la vie !
Dans cet ouvrage, Jean d’Ormesson s’intente un procès à lui-même, sous une forme autobiographique. L’intrigue se déroule dans un tribunal où la personnalité du romancier se dédouble pour une mise en scène originale entre son « haut-moi » (qui le juge) face à son « petit-moi » (qui est accusé). Avec franchise mais aussi avec beaucoup de pudeur, il nous confie de nombreux souvenirs et événements liés à ses origines, sa famille, son enfance, ses choix universitaires, ses références littéraires, ses engagements amoureux, professionnels et politiques. Il excelle dans l’art de l’autocritique, sans ménagement parfois. Il nous fait souvent rire de ses maladresses, il nous parle de tout et de rien, de sa paresse, du temps qui passe, avec beaucoup de poésie et d’humour. Il fait preuve parfois d’une naïveté déconcertante. Il nous balade dans sa vie et arrive à nous embarquer à ses côtés pour un voyage intemporel et extraordinaire dans l’espace. Il nous entraîne avec lui, de manière très subtile, dans un tourbillon d’amour rempli de fraîcheur et de sincérité. A la fin de l’ouvrage, il nous délivre quelques pistes de réflexion sur le sens de notre existence, depuis la naissance jusqu’à la mort. En guise d’épilogue, il s’épanche sur les bouleversements du monde, l’illusion de la vie et l’espoir de s’en remettre à Dieu avant le dernier voyage. Au final, l’accusé Jean d’Ormesson gagnera-t-il son procès ? A vous de le découvrir. Ce roman est fondant à cœur, il se laisse déguster et nous donne le goût du bonheur de vivre. A lire sans modération !
Dans cet ouvrage, Jean d’Ormesson s’intente un procès à lui-même, sous une forme autobiographique. L’intrigue se déroule dans un tribunal où la personnalité du romancier se dédouble pour une mise en scène originale entre son « haut-moi » (qui le juge) face à son « petit-moi » (qui est accusé). Avec franchise mais aussi avec beaucoup de pudeur, il nous confie de nombreux souvenirs et événements liés à ses origines, sa famille, son enfance, ses choix universitaires, ses références littéraires, ses engagements amoureux, professionnels et politiques. Il excelle dans l’art de l’autocritique, sans ménagement parfois. Il nous fait souvent rire de ses maladresses, il nous parle de tout et de rien, de sa paresse, du temps qui passe, avec beaucoup de poésie et d’humour. Il fait preuve parfois d’une naïveté déconcertante. Il nous balade dans sa vie et arrive à nous embarquer à ses côtés pour un voyage intemporel et extraordinaire dans l’espace. Il nous entraîne avec lui, de manière très subtile, dans un tourbillon d’amour rempli de fraîcheur et de sincérité. A la fin de l’ouvrage, il nous délivre quelques pistes de réflexion sur le sens de notre existence, depuis la naissance jusqu’à la mort. En guise d’épilogue, il s’épanche sur les bouleversements du monde, l’illusion de la vie et l’espoir de s’en remettre à Dieu avant le dernier voyage. Au final, l’accusé Jean d’Ormesson gagnera-t-il son procès ? A vous de le découvrir. Ce roman est fondant à cœur, il se laisse déguster et nous donne le goût du bonheur de vivre. A lire sans modération !
5/5
RECOMMANDÉ PAR LE SITE CULTURE-CHRONIQUE
Où Jean d’Ormesson nous propose une manière de Mémoires sans en être. Où il oscille entre un Rousseau qui aurait de l’humour et un Chateaubriand rattrapé par Flaubert. Pour abordé une question qui a toujours été centrale dans son oeuvre : MOI ! On pourrait s’en offusquer, y voir la manifestation accablante d’un narcissisme démesuré, ce serait oublié un peu vite que notre d’Ormesson national est un véritable écrivain. Tout chez lui fait littérature ! Et à l’heure où les autofictions nauséabondes envahissent les médias on peut trouver courageuse la tentative de cet éternel jeune homme de plus de 90 printemps d’ouvrir son propre procès ! Jean, Bruno Wladimir François de Paule Lefèvre d’Ormesson comparait en effet devant un procureur coriace qui n’est autre que lui même. “Je dirai malgré tout de même que cette vie fut belle” ne serait donc décidemment pas un livre de mémoire mais renverrait aux minutes d’un procès. Le résultat est alerte, gai et plein d’esprit : “Je suis un écrivain français au temps où les écrivains français, hier encore triomphants à travers le vaste monde, sont en voie, sinon de disparition (…) du moins en déclin.” D’Ormesson nous propose une plongée vertigineuse et tonique dans son passé tout en se livrant à un inventaire passionnant autour des écrivains qui l’ont influencé où qu’il a fréquentés. Un index permet d’ailleurs de pouvoir circuler dans cette oeuvre par noms d’écrivains ce qui ajoute au plaisir de la lecture et de la découverte. Le mode de l’interrogatoire de justice permet de conserver au fil des pages une tension qui rend la lecture parfois haletante. L’écrivain sait jouer des procédés syntaxiques et stylistiques qui permettent de garder son lecteur dans le prétoire jusqu’à la dernière ligne. On retrouve au détour de certaines pages l’intensité dramatique de la fin des “Mémoires d’Outre Tombe”, l’épreuve du temps, la disparition des amis et des traditions, l’évolution de la langue, le vertige devant l’inéluctable qui s’avance. Un grand livre, un beau livre, un livre de vie. Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE)
Où Jean d’Ormesson nous propose une manière de Mémoires sans en être. Où il oscille entre un Rousseau qui aurait de l’humour et un Chateaubriand rattrapé par Flaubert. Pour abordé une question qui a toujours été centrale dans son oeuvre : MOI ! On pourrait s’en offusquer, y voir la manifestation accablante d’un narcissisme démesuré, ce serait oublié un peu vite que notre d’Ormesson national est un véritable écrivain. Tout chez lui fait littérature ! Et à l’heure où les autofictions nauséabondes envahissent les médias on peut trouver courageuse la tentative de cet éternel jeune homme de plus de 90 printemps d’ouvrir son propre procès ! Jean, Bruno Wladimir François de Paule Lefèvre d’Ormesson comparait en effet devant un procureur coriace qui n’est autre que lui même. “Je dirai malgré tout de même que cette vie fut belle” ne serait donc décidemment pas un livre de mémoire mais renverrait aux minutes d’un procès. Le résultat est alerte, gai et plein d’esprit : “Je suis un écrivain français au temps où les écrivains français, hier encore triomphants à travers le vaste monde, sont en voie, sinon de disparition (…) du moins en déclin.” D’Ormesson nous propose une plongée vertigineuse et tonique dans son passé tout en se livrant à un inventaire passionnant autour des écrivains qui l’ont influencé où qu’il a fréquentés. Un index permet d’ailleurs de pouvoir circuler dans cette oeuvre par noms d’écrivains ce qui ajoute au plaisir de la lecture et de la découverte. Le mode de l’interrogatoire de justice permet de conserver au fil des pages une tension qui rend la lecture parfois haletante. L’écrivain sait jouer des procédés syntaxiques et stylistiques qui permettent de garder son lecteur dans le prétoire jusqu’à la dernière ligne. On retrouve au détour de certaines pages l’intensité dramatique de la fin des “Mémoires d’Outre Tombe”, l’épreuve du temps, la disparition des amis et des traditions, l’évolution de la langue, le vertige devant l’inéluctable qui s’avance. Un grand livre, un beau livre, un livre de vie. Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE)
Jean d' Ormesson

Jean d’Ormesson, parfois surnommé Jean d’O, est né le 16 juin 1925 à Paris, et est mort le 5 décembre 2017 à Neuilly-sur-Seine.
Ecrivain, journaliste et philosophe français, Jean d’Ormesson est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages allant de grandes épopées romanesques, comme La Gloire de l’Empire aux essais philosophiques dans lesquels il livre ses pensées sur la vie, la mort, ou l’existence de Dieu avec, entre autres, C’était bien.
Issu d’une grande famille de la noblesse française, Jean d’Ormesson se passionne très tôt pour la lecture. Après des études de philosophie chaotiques, il est professeur de grec classique et de philosophie en lycée. Puis, par l’entremise d’un ami de son père, il est très vite nommé président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l’UNESCO, en 1950.

C’est en 1956 qu’il publie son premier roman, L’amour est un plaisir, qui se vendra seulement à 2000 exemplaires. Il lui faudra attendre 1971 et son roman La Gloire de l’Empire pour connaître son premier succès critique et public. Grâce à ce roman, il reçoit le Grand Prix du roman de l’Académie Française. Le 18 octobre 1973, il est élu membre de l’Académie Française, au fauteuil 12, face à Paul Guth, succédant à Jules Romains mort l'année précédente. L’année suivante, il est nommé Directeur Général du journal Le Figaro, poste qu’il occupera pendant 4 ans.
Très présent dans des émissions télévisées, aussi bien littéraires que généralistes, il est considéré pendant plus de 40 ans comme l’ambassadeur médiatique de l’Académie Française.

Les romans de Jean d’Ormesson échappent souvent aux conventions du genre : ils mêlent à la fois fiction, anecdotes personnelles, et constituent souvent une réflexion sur le temps qui passe, alliant humour et érudition. La dimension autobiographique est toujours très présentes dans ses ouvrages. Nous pouvons citer Au-revoir et merci, Le rapport Gabriel, ou encore C’était bien, qui se composent comme des livres à mi-chemin entre le récit et l’essai, où Jean d’Ormesson parle de lui-même, tout en inventant certains détails de sa vie.
Ses fictions prennent également parfois l’allure d’un traité de vie, comme Dieu, sa vie, son oeuvre, Histoire du juif errant, La Douane de mer, ou encore Presque rien sur tout.

Dans ses derniers livres, comme Une fête en larmes, Jean d’Ormesson explore d’autres voies en relatant d’outre sa propre vie passée ou en adoptant un registre plus mélancolique.
En 2016, sort Je dirai malgré tout que cette vie fut belle, ouvrage autobiographique que Jean d’Ormesson a mis quatre années à écrire. De cet ouvrage qui sera récompensé par le Prix Jean-Jacques Rousseau, il dira “C’est une vie qui est dans ce livre”.

Deux ans après sa mort, la maison d’édition de sa fille Héloïse d’Ormesson publie L’espérance en héritage, composé des livres Comme un chant d’espérance, Guide des égarés, et Un hosanna sans fin. Cette trilogie constitue trois tentatives de réponse à la question : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Au fil des pages, Jean D’Ormesson nous invite à rêver, à espérer, à croire.

Ses funérailles seront suivies d’un hommage national rendu par le Président Emmanuel Macron.

Un Hosanna sans fin
Jean d' Ormesson
E-book
11,99 €
Et moi, je vis toujours
4/5
3.5/5
Jean d' Ormesson
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8,49 €
Comme un chant d'espérance
5/5
Jean d' Ormesson
E-book
10,99 €
Guide des égarés
5/5
Jean d' Ormesson
Grand Format
15,00 €
Guide des égarés
5/5
Jean d' Ormesson
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9,99 €
C'était bien
4/5
Jean d' Ormesson
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C'était bien
4/5
Jean d' Ormesson
Poche
9,40 €