Industrialisation Et Societes En Europe Occidentale 1880-1960. Volume 2, France Et Italie

Par : Jean-Charles Asselain, Alexandre Fernandez

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  • Nombre de pages174
  • PrésentationBroché
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-911043-24-3
  • EAN9782911043246
  • Date de parution08/09/1997
  • Collectionprepa capes-agregation
  • ÉditeurMessène

Résumé

L'angle d'attaque privilégié par l'auteur est celui des relations internationales, enjeu vital pour une économie aussi dépendante du reste du monde que l'Italie. L'évolution des échanges extérieurs représente à la fois un puissant révélateur des progrès de l'industrialisation, et l'une des principales forces d'impulsion, intervenant tour à tour comme moteur de la croissance et comme facteur de blocage. A plusieurs reprises, le choix du protectionnisme, associé à une politique d'industrialisation volontariste, entraîne un développement accéléré des secteurs de base, mais aussi une montée des déséquilibres, suivie d'une brusque retombée. L'échec le plus flagrant est celui du fascisme, dont la politique " d'autarcie " n'aboutit paradoxalement qu'à exacerber la dépendance extérieure de l'économie italienne, tout en précipitant le pays dans la guerre. La grande expansion d'après-guerre s'identifie avant tout à la réouverture aux échanges internationaux et au choix de l'Europe. Les tensions sociales qui accompagnent une croissance plus rapide encore que celle de l'Allemagne ne doivent pas faire oublier les réalités du miracle économique : qui aurait prédit, vers 1880, que l'Italie dépasserait un siècle plus tard la puissante économie britannique ? Qui aurait parié, vers 1950 encore, sur un " rattrapage " aussi rapide ?
L'angle d'attaque privilégié par l'auteur est celui des relations internationales, enjeu vital pour une économie aussi dépendante du reste du monde que l'Italie. L'évolution des échanges extérieurs représente à la fois un puissant révélateur des progrès de l'industrialisation, et l'une des principales forces d'impulsion, intervenant tour à tour comme moteur de la croissance et comme facteur de blocage. A plusieurs reprises, le choix du protectionnisme, associé à une politique d'industrialisation volontariste, entraîne un développement accéléré des secteurs de base, mais aussi une montée des déséquilibres, suivie d'une brusque retombée. L'échec le plus flagrant est celui du fascisme, dont la politique " d'autarcie " n'aboutit paradoxalement qu'à exacerber la dépendance extérieure de l'économie italienne, tout en précipitant le pays dans la guerre. La grande expansion d'après-guerre s'identifie avant tout à la réouverture aux échanges internationaux et au choix de l'Europe. Les tensions sociales qui accompagnent une croissance plus rapide encore que celle de l'Allemagne ne doivent pas faire oublier les réalités du miracle économique : qui aurait prédit, vers 1880, que l'Italie dépasserait un siècle plus tard la puissante économie britannique ? Qui aurait parié, vers 1950 encore, sur un " rattrapage " aussi rapide ?