Jean Schlumberger (1877-1968) est l'un des fondateurs de La NRF, dont il assure la codirection de 1909 à 1912. Ami d'André Gide, comme lui d'éducation protestante avant de prendre ses distances avec la religion, il publie des romans (Un homme heureux, Le Lion devenu vieux), des pièces (La Mort de Sparte) et des essais (Plaisir à Corneille).
In memoriam suivi de Anniversaires
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- Nombre de pages168
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.177 kg
- Dimensions11,8 cm × 18,5 cm × 1,4 cm
- ISBN2-07-072450-6
- EAN9782070724505
- Date de parution01/08/1991
- CollectionBlanche
- ÉditeurGallimard
Résumé
Les deux textes réunis dans ce volume, pour déférer à un souhait exprimé par Jean Schlumberger, sont de ceux qui, par leur nature même, se passent de glose. In memoriam décrit sans apprêts, mais non sans art dans son dépouillement, une descente aux enfers, la cruelle agonie de la femme tant aimée. Les ayant écrites dans les mois qui suivirent cette disparition en 1924, Schlumberger ne voulut pas faire un usage public de ces pages et ne les fit imprimer que pour ses proches avant de les faire figurer au tome III de ses OEuvres.
Les Anniversaires sont la continuation d'In memoriam. Schlumberger, suivant l'exemple de son ancêtre Guizot, écrira jusqu'en 1964 (soit quatre années avant sa propre disparition) des lettres à sa femme à chaque anniversaire de sa mort, le 7 septembre. Ce qui nous semble faire la force de ces pages - qui par leur beauté formelle méritaient déjà d'être sauvées de l'oubli - c'est, plus encore qu'un témoignage de fidélité et d'amour, leur humanisme doublé d'un panthéisme confiant, l'affirmation sereine et discrète d'un agnostique optimiste.
Les Anniversaires sont la continuation d'In memoriam. Schlumberger, suivant l'exemple de son ancêtre Guizot, écrira jusqu'en 1964 (soit quatre années avant sa propre disparition) des lettres à sa femme à chaque anniversaire de sa mort, le 7 septembre. Ce qui nous semble faire la force de ces pages - qui par leur beauté formelle méritaient déjà d'être sauvées de l'oubli - c'est, plus encore qu'un témoignage de fidélité et d'amour, leur humanisme doublé d'un panthéisme confiant, l'affirmation sereine et discrète d'un agnostique optimiste.
Les deux textes réunis dans ce volume, pour déférer à un souhait exprimé par Jean Schlumberger, sont de ceux qui, par leur nature même, se passent de glose. In memoriam décrit sans apprêts, mais non sans art dans son dépouillement, une descente aux enfers, la cruelle agonie de la femme tant aimée. Les ayant écrites dans les mois qui suivirent cette disparition en 1924, Schlumberger ne voulut pas faire un usage public de ces pages et ne les fit imprimer que pour ses proches avant de les faire figurer au tome III de ses OEuvres.
Les Anniversaires sont la continuation d'In memoriam. Schlumberger, suivant l'exemple de son ancêtre Guizot, écrira jusqu'en 1964 (soit quatre années avant sa propre disparition) des lettres à sa femme à chaque anniversaire de sa mort, le 7 septembre. Ce qui nous semble faire la force de ces pages - qui par leur beauté formelle méritaient déjà d'être sauvées de l'oubli - c'est, plus encore qu'un témoignage de fidélité et d'amour, leur humanisme doublé d'un panthéisme confiant, l'affirmation sereine et discrète d'un agnostique optimiste.
Les Anniversaires sont la continuation d'In memoriam. Schlumberger, suivant l'exemple de son ancêtre Guizot, écrira jusqu'en 1964 (soit quatre années avant sa propre disparition) des lettres à sa femme à chaque anniversaire de sa mort, le 7 septembre. Ce qui nous semble faire la force de ces pages - qui par leur beauté formelle méritaient déjà d'être sauvées de l'oubli - c'est, plus encore qu'un témoignage de fidélité et d'amour, leur humanisme doublé d'un panthéisme confiant, l'affirmation sereine et discrète d'un agnostique optimiste.