Immersion et bilinguisme en Ontario

Par : Marie-Claude Mosimann-Barbier
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  • Nombre de pages236
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.38 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN2-87775-035-3
  • EAN9782877750356
  • Date de parution01/01/1992
  • CollectionCahiers de l'IPEC
  • ÉditeurPU Rouen
  • PréfacierKeith Spicer

Résumé

Le rêve de nombreux parents occidentaux, avoir des enfants bilingues, serait-il enfin à la portée de tous ? L'expérience immersive ou Canada qui, en trente ans, a connu un bel essor semble ouvrir aux jeunes Canadiens les portes prometteuses d'un bilinguisme fonctionnel. Sous sa forme la plus répandue, l'immersion consiste à plonger, dès la maternelle, le jeune anglophone dans un bain de langue française qui restera l'outil de travail pendant les trois années suivantes.

Contrairement aux expériences ponctuelles menées ça et là dans le monde, au niveau d'une école ou d'une institution, au Canada les programmes d'immersion sont potentiellement ouverts aux enfants de l'enseignement public ou privé dans tout le pays. La première expérience en Ontario a vu le jour en 1969, un an après le vote de la loi sur les langues officielles qui concrétisait la thèse fédéraliste de P.E.

Trudeau face au séparatisme québécois. Le Canada devenait ainsi un pays bilingue au niveau des institutions fédérales. Les anglophones qui laissaient jusque là le bilinguisme aux francophones découvrirent peu à peu les possibilités offertes par la connaissance de deux langues, dans le cadre d'une législation évoluant vers toujours plus de bilinguisme. Pourtant le bilan provisoire qui se dégage trente ans plus tard laisse apparaitre chez les premières générations de l'immersion plus une aptitude à communiquer qu'une réelle maîtrise de la langue parlée ou écrite.

Le rêve de nombreux parents occidentaux, avoir des enfants bilingues, serait-il enfin à la portée de tous ? L'expérience immersive ou Canada qui, en trente ans, a connu un bel essor semble ouvrir aux jeunes Canadiens les portes prometteuses d'un bilinguisme fonctionnel. Sous sa forme la plus répandue, l'immersion consiste à plonger, dès la maternelle, le jeune anglophone dans un bain de langue française qui restera l'outil de travail pendant les trois années suivantes.

Contrairement aux expériences ponctuelles menées ça et là dans le monde, au niveau d'une école ou d'une institution, au Canada les programmes d'immersion sont potentiellement ouverts aux enfants de l'enseignement public ou privé dans tout le pays. La première expérience en Ontario a vu le jour en 1969, un an après le vote de la loi sur les langues officielles qui concrétisait la thèse fédéraliste de P.E.

Trudeau face au séparatisme québécois. Le Canada devenait ainsi un pays bilingue au niveau des institutions fédérales. Les anglophones qui laissaient jusque là le bilinguisme aux francophones découvrirent peu à peu les possibilités offertes par la connaissance de deux langues, dans le cadre d'une législation évoluant vers toujours plus de bilinguisme. Pourtant le bilan provisoire qui se dégage trente ans plus tard laisse apparaitre chez les premières générations de l'immersion plus une aptitude à communiquer qu'une réelle maîtrise de la langue parlée ou écrite.

Livingstone
Marie-Claude Mosimann-Barbier
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