Identités ouvrières. Histoire sociale d'un fief ouvrier en Bretagne (1909-1990)
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- Nombre de pages236
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.236 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,6 cm
- ISBN2-7384-2245-4
- EAN9782738422453
- Date de parution01/12/1994
- CollectionLe monde de la vie quotidienne
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierGuy Barbichon
Résumé
"Ici, on était les rois du pétrole ! ...". Celui qui se remémore cette ère radieuse a 76 ans ; embauché dés rage de douze ans à l'arsenal de Lorient, il y aura travaillé toute sa vie. Ici ? entendons Lanester, une commune morbihannaise autonome depuis 1909, longtemps ouvrière, socialiste depuis l'origine et devenue communiste à la Libération. Au prix d'une plongée de longue durée dans cette cité, en y mêlant toutes sortes d'approches (questionnaires, entretiens, sociographies diverses, participation à la vie publique, examen des archives communales), l'auteur a cherché à appréhender les conditions locales propices au déploiement et au maintien de formes sociables populaires, à l'émergence et à la résistance de solidarités socio-politiques, à l'expression libre et actuellement critique d'une identité tout à la fois ouvrière et communale.
Mais, insufflée incessamment par les porte-parole politiques, activée et réactivée dans les réseaux associatifs colonisés tendanciellement par une "aristocratie populaire" née de son emploi à l'arsenal, l'identité communale, longtemps proclamée comme ouvrière, n'a-t-elle pas concerné et mobilisé, depuis toujours, qu'une micro-société formée autour de ces familles des travailleurs de l'Etat ? Aussi, que doit-on entendre par "fief ouvrier" ? une telle désignation ne sert-elle pas à dissimuler la pluralité des itinéraires, des enracinements, des "citoyennetés" ouvriers et en définitive à éluder les différences internes au monde populaire ?
Mais, insufflée incessamment par les porte-parole politiques, activée et réactivée dans les réseaux associatifs colonisés tendanciellement par une "aristocratie populaire" née de son emploi à l'arsenal, l'identité communale, longtemps proclamée comme ouvrière, n'a-t-elle pas concerné et mobilisé, depuis toujours, qu'une micro-société formée autour de ces familles des travailleurs de l'Etat ? Aussi, que doit-on entendre par "fief ouvrier" ? une telle désignation ne sert-elle pas à dissimuler la pluralité des itinéraires, des enracinements, des "citoyennetés" ouvriers et en définitive à éluder les différences internes au monde populaire ?
"Ici, on était les rois du pétrole ! ...". Celui qui se remémore cette ère radieuse a 76 ans ; embauché dés rage de douze ans à l'arsenal de Lorient, il y aura travaillé toute sa vie. Ici ? entendons Lanester, une commune morbihannaise autonome depuis 1909, longtemps ouvrière, socialiste depuis l'origine et devenue communiste à la Libération. Au prix d'une plongée de longue durée dans cette cité, en y mêlant toutes sortes d'approches (questionnaires, entretiens, sociographies diverses, participation à la vie publique, examen des archives communales), l'auteur a cherché à appréhender les conditions locales propices au déploiement et au maintien de formes sociables populaires, à l'émergence et à la résistance de solidarités socio-politiques, à l'expression libre et actuellement critique d'une identité tout à la fois ouvrière et communale.
Mais, insufflée incessamment par les porte-parole politiques, activée et réactivée dans les réseaux associatifs colonisés tendanciellement par une "aristocratie populaire" née de son emploi à l'arsenal, l'identité communale, longtemps proclamée comme ouvrière, n'a-t-elle pas concerné et mobilisé, depuis toujours, qu'une micro-société formée autour de ces familles des travailleurs de l'Etat ? Aussi, que doit-on entendre par "fief ouvrier" ? une telle désignation ne sert-elle pas à dissimuler la pluralité des itinéraires, des enracinements, des "citoyennetés" ouvriers et en définitive à éluder les différences internes au monde populaire ?
Mais, insufflée incessamment par les porte-parole politiques, activée et réactivée dans les réseaux associatifs colonisés tendanciellement par une "aristocratie populaire" née de son emploi à l'arsenal, l'identité communale, longtemps proclamée comme ouvrière, n'a-t-elle pas concerné et mobilisé, depuis toujours, qu'une micro-société formée autour de ces familles des travailleurs de l'Etat ? Aussi, que doit-on entendre par "fief ouvrier" ? une telle désignation ne sert-elle pas à dissimuler la pluralité des itinéraires, des enracinements, des "citoyennetés" ouvriers et en définitive à éluder les différences internes au monde populaire ?