Histoire du Collège de France. Tome 1, La Création (1530-1560)

Par : André Tuilier

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  • Nombre de pages482
  • PrésentationBroché
  • Poids0.8 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 2,8 cm
  • ISBN2-213-62733-9
  • EAN9782213627335
  • Date de parution19/04/2006
  • ÉditeurFayard
  • PréfacierMarc Fumaroli

Résumé

" La création par François Ier des lecteurs royaux, qui est à l'origine du Collège de France, est le terme d'une évolution sociale, politique et culturelle qui remonte à la seconde moitié du XIIIe siècle et aux origines mêmes de la Renaissance européenne. Jusqu'en 1250, la société avait vécu sous la tutelle de l'Eglise et de la papauté qui s'était placée d'elle-même au sommet de la hiérarchie féodale et avait répondu par ses fondements dogmatiques et sa législation canonique aux impératifs idéologiques d'une société agraire où le maître et le vassal étaient unis par des liens personnels puissants. Mais la paix relative voulue par l'Eglise avait suscité parallèlement l'essor d'une économie marchande dont les intérêts étaient contraires aux droits ecclésiastiques qui étaient antérieurs à la pratique du commerce moderne. " La conjoncture nouvelle favorisa l'essor d'une culture individuelle indépendante de l'Eglise et de son magistère. Bientôt, la découverte dé l'imprimerie, la lecture de la Bible et des textes antiques qu'elle permettait et l'introduction en Occident des classiques grecs par les Byzantins chassés d'Orient suscitèrent l'apparition d'une pensée critique fondée sur la connaissance des textes et non sur une dialectique issue du discours scolastique et de la pratique du syllogisme. Dans l'intérêt même de l'Etat monarchique, l'enseignement universitaire devait être rénové pour intégrer cette mutation. Tel était l'enjeu culturel quand François Ier créa les lecteurs royaux ad sein de l'université de Paris en 1530. " A.T.
" La création par François Ier des lecteurs royaux, qui est à l'origine du Collège de France, est le terme d'une évolution sociale, politique et culturelle qui remonte à la seconde moitié du XIIIe siècle et aux origines mêmes de la Renaissance européenne. Jusqu'en 1250, la société avait vécu sous la tutelle de l'Eglise et de la papauté qui s'était placée d'elle-même au sommet de la hiérarchie féodale et avait répondu par ses fondements dogmatiques et sa législation canonique aux impératifs idéologiques d'une société agraire où le maître et le vassal étaient unis par des liens personnels puissants. Mais la paix relative voulue par l'Eglise avait suscité parallèlement l'essor d'une économie marchande dont les intérêts étaient contraires aux droits ecclésiastiques qui étaient antérieurs à la pratique du commerce moderne. " La conjoncture nouvelle favorisa l'essor d'une culture individuelle indépendante de l'Eglise et de son magistère. Bientôt, la découverte dé l'imprimerie, la lecture de la Bible et des textes antiques qu'elle permettait et l'introduction en Occident des classiques grecs par les Byzantins chassés d'Orient suscitèrent l'apparition d'une pensée critique fondée sur la connaissance des textes et non sur une dialectique issue du discours scolastique et de la pratique du syllogisme. Dans l'intérêt même de l'Etat monarchique, l'enseignement universitaire devait être rénové pour intégrer cette mutation. Tel était l'enjeu culturel quand François Ier créa les lecteurs royaux ad sein de l'université de Paris en 1530. " A.T.
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