Grands lacs. Démocratie ou ethnocratie ?

Par : Jean-Marie Sindayigaya

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  • Nombre de pages317
  • PrésentationBroché
  • Poids0.52 kg
  • Dimensions15,9 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-7384-6232-4
  • EAN9782738462329
  • Date de parution20/11/1998
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Un génocide n'est pas un effondrement spontané ; c'est une Apocalypse précédée des signes annonciateurs les plus concrets. Dans la région des Grands Lacs - Rwanda et Burundi notamment - la violence dévastatrice a préexisté à la colonisation. Sur cette violence structurelle sont venues se greffer la monétarisation, la surpopulation et la paupérisation. Les " malheurs tournants " n'ont épargné aucune communauté en proie aux délires : de " l'empire Hima (tutsi) " à " la Démocratie ethniste (hutu) ", en passant par " l'opposition des races Nilotique/Bantu ", ou " la Rébellion Banyamulenge ", autant de chiffons rouges qui sont agités par les élites locales qu'elles soient intellectuelles, affairistes ou politico-militaires ou le tout ensemble. Ces élites disqualifiées attisent avec dextérité la braise "ethniste" et tirent profit de la dévastation généralisée qui s'en suit. L'avortement de l'Etat républicain, à travers des transitions démocratiques bousculées voire carrément basculées, fait partie de la culture de guerre caractéristique de la région. Le premier acquis fondateur de démocratie - de paix et de progrès économique en conséquence - c'est l'apparition et la consolidation d'un Etat de droit. Mais simultanément, c'est la REVALORISATION DE L'HUMAIN dans les préoccupations des élites dirigeantes ! Remettre les humains au centre de l'édification des nations interlacustres, voilà l'enjeu réel ! L'auteur décortique les mythes et réalités de l'histoire passée et présente. Il en dévoile les ressorts et souligne les " 4 décennies de crimes lèse-humanité " depuis les indépendances. La route est longue mais la démocratie véritable est imparable.
Un génocide n'est pas un effondrement spontané ; c'est une Apocalypse précédée des signes annonciateurs les plus concrets. Dans la région des Grands Lacs - Rwanda et Burundi notamment - la violence dévastatrice a préexisté à la colonisation. Sur cette violence structurelle sont venues se greffer la monétarisation, la surpopulation et la paupérisation. Les " malheurs tournants " n'ont épargné aucune communauté en proie aux délires : de " l'empire Hima (tutsi) " à " la Démocratie ethniste (hutu) ", en passant par " l'opposition des races Nilotique/Bantu ", ou " la Rébellion Banyamulenge ", autant de chiffons rouges qui sont agités par les élites locales qu'elles soient intellectuelles, affairistes ou politico-militaires ou le tout ensemble. Ces élites disqualifiées attisent avec dextérité la braise "ethniste" et tirent profit de la dévastation généralisée qui s'en suit. L'avortement de l'Etat républicain, à travers des transitions démocratiques bousculées voire carrément basculées, fait partie de la culture de guerre caractéristique de la région. Le premier acquis fondateur de démocratie - de paix et de progrès économique en conséquence - c'est l'apparition et la consolidation d'un Etat de droit. Mais simultanément, c'est la REVALORISATION DE L'HUMAIN dans les préoccupations des élites dirigeantes ! Remettre les humains au centre de l'édification des nations interlacustres, voilà l'enjeu réel ! L'auteur décortique les mythes et réalités de l'histoire passée et présente. Il en dévoile les ressorts et souligne les " 4 décennies de crimes lèse-humanité " depuis les indépendances. La route est longue mais la démocratie véritable est imparable.