Génocide et propagande. L'instrumentalisation politique des massacres

Par : Edward S. Herman, David Peterson

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 27 juin et le 8 juillet
      Cet article doit être commandé chez un fournisseur. Votre colis vous sera expédié 8 à 17 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages177
  • PrésentationBroché
  • Poids0.22 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-89596-130-7
  • EAN9782895961307
  • Date de parution23/03/2012
  • CollectionFutur proche
  • ÉditeurLux Editeur
  • TraducteurDominique Arias
  • PréfacierNoam Chomsky

Résumé

Depuis la fin de la guerre froide, les termes "massacre", "bain de sang" et "génocide" ont massivement fait irruption dans le vocabulaire des relations internationales. Ils sont devenus essentiels à la justification des interventions militaires occidentales, que ce soit au Kosovo, en Bosnie-Herzégovine, en Irak ou en Libye. En politique, rappellent Edward S. Hermon et David Peterson, les mots ne sont pas innocents.
Le sens qu'on leur donne est fonction des buts que l'on poursuit et des intérêts que l'on défend. En étudiant de manière rigoureuse l'usage de ces trois termes dans les discours officiels et les médias, les auteurs démontrent qu'ils sont principalement utilisés pour qualifier les agissements de pays qui, d'une manière ou d'une autre, sont en conflit d'intérêts avec les Etats-Unis. Très rare est leur usage pour parler des exactions commises par ces derniers et leurs alliés.
Que faut-il en conclure ? Qu'en plus de leur précision chirurgicale, les missiles américains ont la faculté de juger du bien pour ne s'attaquer qu'à l'infâme, au vil, ou néfaste ? Ou alors, que la "responsabilité de protéger", évoquée pour justifier les interventions militaires à vocation "humanitaire" de l'Occident, n'est que le nouvel emblème d'un impérialisme plus vigoureux que jamais ?
Depuis la fin de la guerre froide, les termes "massacre", "bain de sang" et "génocide" ont massivement fait irruption dans le vocabulaire des relations internationales. Ils sont devenus essentiels à la justification des interventions militaires occidentales, que ce soit au Kosovo, en Bosnie-Herzégovine, en Irak ou en Libye. En politique, rappellent Edward S. Hermon et David Peterson, les mots ne sont pas innocents.
Le sens qu'on leur donne est fonction des buts que l'on poursuit et des intérêts que l'on défend. En étudiant de manière rigoureuse l'usage de ces trois termes dans les discours officiels et les médias, les auteurs démontrent qu'ils sont principalement utilisés pour qualifier les agissements de pays qui, d'une manière ou d'une autre, sont en conflit d'intérêts avec les Etats-Unis. Très rare est leur usage pour parler des exactions commises par ces derniers et leurs alliés.
Que faut-il en conclure ? Qu'en plus de leur précision chirurgicale, les missiles américains ont la faculté de juger du bien pour ne s'attaquer qu'à l'infâme, au vil, ou néfaste ? Ou alors, que la "responsabilité de protéger", évoquée pour justifier les interventions militaires à vocation "humanitaire" de l'Occident, n'est que le nouvel emblème d'un impérialisme plus vigoureux que jamais ?